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fabrice d.
27 abonnés
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2,5
Publiée le 11 août 2015
L'âge ingrat c'est un combat de poids lourd, Gabin contre Fernandel, La gouaille méridionale contre la stature parisienne incarnée par Gabin. C'est un film léger, une comédie plein d'entrain, rythmée par de bons dialogues. Fernandel imposant sa verve. A moins d'être un fan de Fernandel ce film ne mérité pas qu'on s'ya attarde plus que ça à moins peut être le personnage de Gabin, qui n'a pas trop l'habitude de jouer dans ce registre un peu plus léger ou disons plus proche de la comédie.
Comédie simple, mais le jeu des acteurs Gabin et Fernandel est superbe, on sent qu'ils se connaissent et sont amis. Gilles Grangier a offert au public bien de bons films, qui ont avec succès cartonnès au box-office... Si vous tombez dessus, regardez-le...c'est un plaisir !!!
La rencontre de deux monstres sacrés du cinéma français sous la direction du vétéran Grangier aurait pu donner une grande comédie. Hélas on assiste à un film assez conventionnel. Le scénario est baclé. Il est uniquement basé sur l'antagonisme entre la faconde du méridional et la retenue du nordique. C'est peu pour tenir en haleine. Et puis Franck Fernandel n'est pas vraiment à la hauteur non plus. Il est loin d'avoir le talent de son père. Bref une grosse déception.
C'est bien triste mais cette réunion de légende du cinéma n'est franchement pas réussie ! Si on ne peut rien ou presque reprocher aux deux acteurs, le film, lui, et surtout le scénario, laissent vraiment à désirer. Finalement, on se serait contenter d'une rencontre nord/sud des plus classiques, réunnissant les clichés du genre et les situations incongrues mais tout au moins sympathique... Il y a un peu de cela ici mais vaporisé dans une intrigue qui retiendra très peu notre attention : la romance entre les enfants. Du coup, J. Gabin et Fernandel en serait presque relayé au rang de faire-valoir, un comble lorsqu'on à la chance de disposer de talents pareils... Donc, un film très léger mais vraiment au sens propre, c'est à dire qu'on a peu à se mettre sous la dent. Le malheur s'abbat jusqu'à la fin et celle-ci laisse vraiment à désirer. Dommage !
Une comédie légère signée Gilles Grangier qui a un peu vieilli, qui ne vaut que pour la rencontre entre 2 grands monstres du cinéma français : Jean Gabin et Fernandel.
Ce n'est pas une histoire crépitante, mais le film reste sympas. Le parisien Jean Gabin descend à Marseille rendre visite à Fernandel. Les deux pères des deux futurs mariés. Il y a de bonnes scènes hilarantes. Jean Gabin remet en place plusieurs gars du sud. Après c'est au tour de Fernandel de monter à Paris. C'est un film sympathique mais il manque néanmoins une substance afin de rendre le film plus intéressant.
Fernandel attendrissant, Jean Gabin tonitruant, Paris et le Sud, les vieux et les jeunes, l'amour. Toute une époque. Toute une série de clichés aussi, ceux des histoires de famille comme ceux de la France des sixties, vous tombent au coin de l'oeil avec le sourire bienveillant que ce film vous donnera. Une émouvante réussite.
3 étoiles juste pour la rencontre Gabin Fernandel, la faute à un scénario indigent. Malgré tout on passe un moment agréable le jeu Gabin et Ferandel est d'un grand naturel.
Sans être une oeuvre majeure dans la carrière de ces deux acteurs, cette comédie reste néanmoins sympathique. Et l'opposition Nord / Sud rappelerait presque un certain film récent à succès...
Une comédie sympathique mais avec un scénario assez indigent et qui manque de punch. Si Jean Gabin, Fernandel et Marie Dubois s'en sortent plutôt bien, ce n'est pas le cas de Franck Fernandel qui n'est pas très bon acteur.
Gabin et Fernandel dans le même film est le seul intérêt de cette comédie car l'histoire manque réellement de forme, il n'y a guère, voire aucune scène drôle et je trouve que Gabin fait une petite interprétation
« L’âge ingrat » est l’avant-dernier des douze films que Jean Gabin tourna avec Gilles Grangier. S’il demeure sympathique, il s’agit sans aucun doute du moins bon de la série. Il convient d'en resituer le contexte. Depuis « Mélodie en sous-sol » (1963) d’Henri Verneuil, Gabin est en brouille passagère avec Michel Audiard et il vient tout juste de créer la GAFER avec son ami Fernandel, une société de production censée apporter une plus grande autonomie aux deux acteurs qui pourtant n’en manquent déjà pas. Pour inaugurer cette création, rien de plus engageant à leurs yeux que d’apparaître ensemble au générique. Gilles Grangier qui vient d’engranger un énorme succès avec Fernandel pour « La Cuisine au beurre », s’impose comme une évidence. L’opposition dans le film entre Bourvil le Normand et Fernandel le Marseillais sur fond de rivalité culinaire qui avait fortement amusé les spectateurs semble pouvoir être déclinée avec Gabin le bourru en lieu et place du lunaire Bourvil. C’est Pascal Jardin qui se charge du scénario épaulé par Claude Sautet. Pour ne pas se répéter, il est décidé de donner une place prépondérante à Marie Dubois et Franck Fernandel qui campent leurs enfants respectifs, décidant de convoler en justes noces. Le scénario tente de jouer sur l’opposition entre les générations augmentée de celle entre les tropismes régionaux. L’ensemble n’a pas vraiment convaincu, les rapports familiaux décrits à quatre ans de mai 1968 et en pleine « Beatlemania », semblant déjà à l’époque un peu convenus. Les deux pères joués par Jean Gabin et Fernandel, au-delà de l’exagération voulue pour ancrer le film dans une humeur bon enfant, sont pourtant parfaitement en phase avec ce qu'étaient encore les rapports au sein des familles au début des années 1960, la révolution des mœurs n’étant encore qu’en gestation Sans doute face à la vague qui montait, le public n’a pas voulu se reconnaître dans ce portrait un peu caricatural. Aujourd’hui, le film acquiert donc une valeur de témoignage, montrant le poids encore très fort de l’autorité paternelle qui était sans conteste bien trop pesante. Depuis les choses ont heureusement changé mais la cohésion familiale n’y a pas obligatoirement retrouvé totalement son compte. Jean Gabin et Fernandel par exemple, expriment clairement leur amour pour leurs enfants ce qui relativise quelque peu les reproches incessants faits aujourd’hui aux mâles dits « alpha » mais aussi pères dominants, eux-mêmes produits d’une éducation reçue leur faisant devenus adultes, abuser d’une autorité qui à bien des égards leur semblait confortable. Pourtant, nombre d’entre eux en toute bonne foi faisaient de leur mieux. Éternel conflit des générations qui ne fera sans doute que s’amplifier avec la vitesse de progression exponentielle des technologies. N’oublions que majoritairement chaque individu est le produit de son époque. Un film certes moyennement convaincant mais qui ne mérite pas non plus l’opprobre.