Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
jamesluctor
139 abonnés
1 704 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 12 janvier 2011
Carrément moins décevant que ce à quoi je m'attendais. Si, au niveau gore, ça n'est pas aussi extrème que promis (les corps dans l'acide, c'est du hors-champ), le film tient quand même ses promesses, et rare sont ceux qui abordent le thème de la nécrophilie sous un angle aussi sérieux que cela. Pas de second degré, pas de comique involontaire, juste une histoire d'amour qui sombre peu à peu dans la dévience. Intéressant, mais techniquement très perfectible.
Bien que les acteurs soient tous plus mauvais les uns que les autres et que la B.O soit exécrable, il faut reconnaître que le scénario de Blue Holocaust (1982) s'avère original et bien traité dans son ensemble. C'est l'histoire d'un amour fou, qui lie un bellâtre aux yeux bleus et une jeune fille, mais hélas, cette dernière décède et afin de ne pas être séparé de celle qu'il aime, il décide de conserver le corps de sa chère et tendre. Il n'a d'autre choix que d'avoir recourt à la taxidermie, après quelques tours de bistouris et autres éviscérations, le corps de cette dernière est fin prête à la conservation. Joe D'Amato (Anthropophagous - 1982), grand spécialiste des Séries Z italienne, s'en donne a coeur joie avec cette réalisation fauchée mais qui baigne dans le trash. De la nudité en veux-tu, en voilà, entre quelques scènes bien sanguinolentes, Joe D'Amato n'hésite pas à rajouter des scènes de nues totalement inutiles.
Plus connu pour ses téléfilms qui firent la joie des dimanche soir de M6 Joe D'Amato a aussi signé quelques films d'horreur forts efficaces dont ce Blue Holocaust à découvrir (exclusivement si on aime le genre) ; même si c'est loin d'être parfait il y montre un certain talent pour le morbide et sans être ultra gore Blue Holocaust nous réserve des séquences très sanglantes et une scène d'arrachage d'ongles qui vous tourne l'estomac. De plus il faut reconnaître que l'atmosphère de Blue Holocaust un mélange particuliers de macabre et de mélancolie est touchante à sa manière.
L'amour fou mérite sans doute plus que quelques images mentales mal dégrossies d'un lieutenant du Z plus tâcheron un peu fou qu'artiste maudit. Un récit rachitique, mais une démarche esthétisante tout à fait respectable : D'Amato cherche la grosse vision, il est naif et premier degré, la poésie n'est pas là, mais les idées graphiques qui percent sont sympathiques.
Vraiment un très bon film. Certe le film a vieillit mais les effets spéciaux avaient 10 ans d'avance! Gore, mysterieux et derangeant un super film original bien jouer et bien réaliser. Bref un film a voir si vous avez le coeur bien accroché!
Un des must dans le genre psycho-movies avec "bellâtre" cinglé: Près des clichés mais efficace, le film se laisse voir avec des effets plutôt saisissants mais bluffe surtout son public avec l'interprétation de cette complice-gouvernante de noir vêtue & imperturbable (C.Monreale): Inclassable.
pas le meilleur des holocausts mais on voit ici toute la subtilite du gore italien de l'epoque... apres le film offre une plongee dans l'amour apres la mort...moui!
un bon petit "z" bien gerbant comme le savaient si bien les realiser les italiens,en tout cas le"chef d'oeuvre"de d'amato,loin devant les autres "oeuvres"de ce tacheron bien sympathique du bis italien
Joe d'amato réussit à marier gore, amour et érotisme dans une oeuvre décallée. Les principaux protagonistes sont habités par des émotions poussées à l'extrême, à l'image de l'amour que le fiancé porte à sa défunte bien aimée, même dans la mort, qui est omniprésente et semble être une solution aux conflits familiaux ou de voisinage... L'ensemble est un peu vide de consistance, cependant les scènes morbides sont soignées et l'aspect malsain dérange...
C'est un Joe D'Amato en pleine possession de son art et de ses moyens qui nous livre BLUE HOLOCAUST.
L'ambiance morbide persistante et l'électrisante partition des Goblin s'imposent comme les points forts du film.
Après, il est lucide d'avouer que la globalité de la réalisation a mal vieilli, et la mise en scène, l'interprétation, ainsi que le rythme -monotone- et la photographie s'avèrent malheureusement assez similaires à une quelconque bande érotique "soft" italienne des années 70.
Le tout se voit rattrapé par un indéniable sens de la poésie macabre, que l'auteur du fameux ANTHROPOPHAGOUS se complait à distiller sans vraiment faire dans la dentelle.
Malgré tout, BLUE HOLOCAUST aurait gagné à aller beaucoup plus loin dans le Gore graphique (dommage par exemple que le démembrement au hachoir de cette auto-stoppeuse soit suggéré) et le jusqu'au-boutisme d'alors du sieur Fulci dans ce domaine semble faire quelque peu défaut chez D'Amato, peut-être en raison d'un manque de budget.
Reste un film d'horreur transalpin parfois saisissant, comme on n'en referait plus aujourd'hui. Du bon.