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Hotinhere
547 abonnés
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2,5
Publiée le 19 janvier 2022
Une comédie sociale caustique et sympathique, même si le scénario n’est pas super prenant, portée par le charme de ses comédiens, avec la star Jean Harlow et la belle Loretta Young face au convaincant Robert Williams, décédé peu de temps après le tournage.
« -Merci d’avoir rendu les lettres. Mère vous embrassera. -elle m’embrassera? Redonnez moi les lettres!!!!! » Une comédie enlevée par un excellent acteur comique. Une déception pour la blonde platine qui est plutôt fade dans le rôle du « mauvais choix ». Mais le reste de la distribution est plutôt réjouissant. Les parents sortent tout droit d’un film des Marx brothers car ils sont sujets à toutes la railleries les plus hilarantes. Joyeuse comédie de bonne facture.
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3,0
Publiée le 9 septembre 2018
Classique de l'âge d'or hollywoodien des 30's! Classique de la Columbia! Classique tout court! Un Frank Capra qui s'ètait fait une petite rèputation en rèalisant des comèdies hilarantes avec Harry Langdon où, à mesure que la cèlèbritè du rèalisateur s'accroissait, celle de la Columbia montait en proportion! Nous sommes en 1931 et pour Capra, il n'y avait qu'une seule actrice du moment pour jouer le rôle de Anne Schuyler : Jean Harlow devenue pour l'èternitè la « blonde platine » , une vraie de vraie avec ce petit nez irrèsistible! Une sorte d'oiseau de la haute sociètè dans une cage dorèe mais surtout un sex symbol qui crève l'ècran dans n'importe quelles circonstances! Un nouveau jour est nè et l'amour avec lui! Capra parvient donc à concilier la qualitè de l'humour avec un certain nombre de dialogues truculents! Robert Williams est convaincant en reporter dont le seul dèfaut est d'être daltonien! Loretta Young est toute mimi et l'avocat des Schuyler, fort drôle! Quant au final, la petite fête improvisèe dans la maison des Schuyler montre dèjà le gènie comique du futur rèalisateur de "Mr. Deeds Goes to Town"...
Film qui fit connaître au grand public la charmante Jean Harlow, "La Blonde Platine" mérite éventuellement le coup-d'oeil pour les bonnes prestations de deux principales comédiennes que sont Jean Harlow et Loretta Young, cette dernière est d'ailleurs la plus convaincante, car elle s'avère bien touchante dans son interprétation. Il y aussi la présence de quelques passages assez drôles grandement aidé par des dialogues plutôt sympa à écouter. Par contre, nous sommes en présence d'une histoire bien peu séduisante et d'une mise en scène assez quelconque dans son ensemble, ce qui est bien étonnant quand on sait que le réalisateur se nomme Frank Capra.
Formidable comédie de Capra qui sacralise le mythe Jean Harlow dans le titre qui allait la suivre jusqu'à la fin de sa vie, pas si lointaine, hélas. Si l'on peut douter des qualités d'actrice de la star, dont le jeu se limite à quelques moues aguicheuses, le face à face entre Robert Williams, remarquable comédien lui-aussi disparu prématurément, et Loretta Young, brune magnifique au talent indéniable, est l'objet de séquences attachantes. Si l'amour véritable finit par l'emporter, le film est l'occasion d'une peinture cocasse des milieux aisés de la société américaine, où les apparences comptent avant tout et où les individus qui n’appartiennent pas à ce milieu sont traités comme des valets. Bien avant ses œuvres les plus fameuses et dénuée de la naïveté qui caractérisera leurs héros, "La blonde platine" reste une pépite dans la filmographie de Capra.
Moins connu que des films comme Monsieur Smith au Sénat ou que L'Extravagant Mr. Deeds, La Blonde platine est, comme ces deux œuvres, une comédie sociologique où un homme intègre un milieu qui n'est pas le sien. Même si le résultat a beaucoup vieilli et que l'on peut trouver la morale finalement assez conservatrice spoiler: (les pauvres doivent rester avec les pauvres, Gallagher se transforme dans la dernière séquence en bonne femme au foyer...) , l'opposition entre les deux mondes est assez bien traitée, les acteurs sont plutôt charismatiques (en particulier la peu connue Loretta Young) et on peut apprécier que le film ne possède pas l'optimisme béat que l'on peut reprocher souvent à Capra (notamment dans les deux films cités ci-dessus). La Blonde platine est donc un film plaisant mais loin d'être marquant.
Une comédie des années 30, dans la pure tradition du genre. Une satire mordante de Frank Capra, loin d’être le film le plus essentiel de sa filmographie, mais loin d’être déplaisant.
Une comédie méconnue de Frank Capra, précédant de peu ses grands succès mais d’une qualité pratiquement égale à ces derniers. Un journaliste (personnage récurrent chez l’auteur) devient un « Cinderella Man » en épousant une mondaine dont il s’est entiché. Après de multiples rebondissements, chacun reprendra sa place. On apprécie le rythme nerveux de cette comédie endiablée du début à la fin. Les deux actrices rivales sont des plastiques très différentes et on ne peut que constater combien les critères de la beauté féminine ont évolué depuis quatre-vingt ans. De nos jours, les charmes arrondis et amollis de Jean Harlow n’auraient guère de succès face à ceux nettement plus acidulés et modernes avant l’heure de Loretta Young. Au rayon interprétation, signalons une révélation, celle de Robert Williams, mort quelques mois après la fin du tournage d’une mauvaise infection (dans une époque sans antibiotiques, cela pardonnait rarement !). Dans le rôle du petit journaliste aux réparties acérées qui mange bientôt dans la main de sa femme avant de se reprendre de justesse au dernier round, il est tout bonnement fantastique. On peut même avancer qu’il se montre l’égal des Clark Gable, Gary Cooper ou James Stewart tout en possédant un genre de comédien original et qui ne sera jamais remplacé. Pour finir dans ce chapitre, distinguons Hallewell Hobbes, fameux dans le rôle du Butler … Une bonne satire sociale et une super comédie américaine !
Voici un Capra qui s'il est loin d'etre un de ses meilleurs se revele malgre tout infiniement sympatique. En effet le personnage principal est tout a fait attachant et l'histoire d'amour bien que previsible reste vraiment mignonne et la mise en scene arrive vraiment a mettre en valeur le potentiel erotique de sa jeune actrice. Ainsi elle s'embellira tout au long du film jusqu'a etre bien plus belle que la blonde platine qui n'est pas du tout a mon gout d'ailleurs. Mais l'evidence ne semble pas frapper le perso principal. Si certains gags sont en rien originaux, il y a des trucs qui valent le detour, dont des declarations d'amour. Bref film sympa, mais pas au niveau d'un bon Hawks.
Une comédie aux situations délectables et aux dialogues non moins réjouissants. La situation du modeste journaliste confronté à la haute société dont est issue sa femme est parfaitement exploitée... Super film malgré son grand age.
Ca faisait longtemps que j'avais vu ce film et l'idée d'une petite seconde vision ne m'était pas désagréable vu que j'en avais un bon souvenir. Il y a un peu de "New York-Miami" et pas mal de "L'Extravagant Mr. Deeds" dans cette oeuvre qui est certainement la première a être vraiment estampillé "Capra Touch". La satire et la caractérisation des personnages de la haute-société manquent un peu de la finesse qui fera les chefs d'oeuvre du Maître mais cela n'empêche c'est un bonheur à regarder. Grâce bien sûr au scénario et à des dialogues piquants mais surtout grâce à l'excellent Robert Williams qui mène le tout énergiquement. L'acteur n'a rien à envier aux Stewart, Cooper, Gable,... pour ce qui est d'être à l'aise dans l'univers si typique du réalisateur. Dommage qu'une péritonite en a fatalement décidé autrement car ce comédien à la vue de sa composition dans ce film aurait pu faire une brillante carrière. Reste ce beau témoignage de ce talent...et aussi un excellent film pour le père Capra que j'ai revu avec autant de plaisir que la première fois.
Redécouvert tardivement, "La blonde platine" ne fait pas partie de l'age d'or des comédies de Capra. Elle est pourtant importante dans la filmographie du cinéaste qui reprendra plusieurs gags dans ses futurs films (particulièrement dans "L'extravagent Mr Deeds"). C'est aussi le film qui lanca Jean Harlow en tant que sex-symbol du moment.