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Eric C.
246 abonnés
2 273 critiques
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4,5
Publiée le 15 décembre 2019
Encore un film qui nous rappelle combien Mireille Darc au delà d'être l'inoubliable complètement d'Alain Delon, fut une incroyable et iconique star du cinéma français, vedette féminine autour de laquelle se montait un film, en tête d'affiche, tant pour son talent, sa beauté et sensualité et son aptitude à jouer dans tous les registres, comédie, drame, action. Sa facilité aux scènes de nudité, mettant en valeur son corps longiligne somptueux mais aussi unique et reconnaissable entre tous, son sens de l'auto dérision et du deuxième degré, en ont fait une égérie des Audiard, Lautner et autres auteurs à succès de l'époque avec une liste incroyable de films cultes dont nombre aux titres aujourd'hui qui semblent sortir de nulle part. Ce fleur d'oseille, un Lautner servi par les dialogues d'Audiard, toujours un régal qu'il faudrait lire tant les répliques imagées s'enchaînent avec délectation, est un film d'action où Mireille Darc est une jeune mère qui accouche alors que le père ennemi numéro un et gangster, est abattu par la police, laissant derrière lui un butin de 400 millions bien planqué. Elle formera un duo de filles mères avec l'étonnante et pour moi inconnue Anouk Ferjac, par ailleurs excellente. Le film tournera autour de la multitude de gangsters toujours un peu ridicules dans les Lautner, cherchant à récupérer le butin et la harcelant dans sa vieille maison repère en Provence où elle emménage avec sa nouvelle amie et les 2 bébés. De nombreuses scènes de nu bucoliques d'une sensualité incroyable tournées avec une forme de fausse naïveté et un film qui se déroule avec un plaisir évident sans voir le temps passé. Mireille Darc hypnotise, est hyper présente et charismatique et le film est une ode à sa beauté et son talent. Bien sûr Lautner et Audiard sont limites dans l'intrigue par la morale de la Gaumont de l'époque où bien mal acquis ne profite jamais, les gangsters sont toujours punis et force revient toujours au bien et à la loi. Mais un excellent film avec un second rôle très important et très présent de Paul Preboist, étonnant, un rôle double face qui est à lui seul un coup de théâtre.
Je trouve les critiques de ce site concernant ce film exagérément dures. Certes, ce film n'est pas un chef-d'oeuvre, c'est pas du sergio leone, c'est pas Rio Bravo (même s'il y a une référence dans le film), mais quel kiff !!!! Les dialogues sont à pleurer de rire, le duo Mireille Darc-Anouk Ferjac (sublime) est à tomber, ajoutant en plus la note de réalisme et d'humanité supplémentaire... Sans parler de Paul Préboist, donc chaque réplique est à mourir de rire !!! S'il ya un film où il est vraiment drôle, c'est celui-là !!!! Selon moi, pas mal de scènes de ce film pourraient avoir le statut de culte, car ce film est une mine d'or qui recèle des pépites du niveau du magot caché dans le film !!! Et pour finir : Anouk, je t'aime !
Les premières images et la musique plutôt dramatique de Michel Magne annoncent un polar assez sombre. Mais dès que sont prononcés les textes de Michel Audiard, on sait qu'on entre dans une nouvelle parodie de gangsters façon Lautner. Et on n'a plus aucun doute à se sujet avec l'arrivée de Maurice Biraud, en commissaire de police, puis d'André Pousse, en chef de bande. Audiard est inspiré. Précisément, la police et quelques voyous soupçonnent Catherine (Mireille Darc) de savoir où se trouve le magot de son défunt amant gangster. La singularité du personnage de Mireille Darc est de pouponner une nourrisson, comme sa nouvelle et inséparable amie d'ailleurs (Anouk Ferjac). Disposition incongrue qui ajoute au caractère parodique de la comédie. Ce sont deux femmes de caractère (et sensuelles, comme ne se prive pas de le montrer Georges Lautner) dans une adaptation d'une oeuvre littéraire que j'imagine un roman noir. Ce qui expliquerait quelques ruptures de ton, qui empiètent à peine sur le mode humoristique, où l'on devine que la cupidité générale est la thématique centrale, peut-être grave, du sujet originel. Le film de Lautner et Audiard est très reconnaissable par ses figures de truand penseurs et phraseurs; dans le rôle principal (l'actrice s'émancipe particulièrement chez Lautner) Mireille Darc irradie de beauté, mais elle s'éloigne de la frivole gravure de mode parce qu'elle sait dire, elle aussi, le verbe audiardien. Le récit n'évite pas quelques baisses de régime mais il rest un bon cru du duo Lautner-Audiard.
Le mari de Catherine (Mireille Darc) a commis un hold-up et est abattu par la police. Ses complices sont persuadés que Catherine sait où est le butin. « Devenir à la fois chasseur et gibier n’annonce pas un avenir confortable ». Lautner, Audiard, Biraud, Amidou : on est en terrain connu. Cette fois le réalisateur joue la distanciation : voix off descriptive, insertion de nourrissons dans l’action, second degré permanent. On retrouve avec plaisir les abominables costumes et voitures de la fin des années soixante, la gouaille d’André Pousse, les aphorismes audiardesques (La puissance romanesque des mots résonne d’autant plus fort dans les cerveaux imbéciles), le jeu en finesse de Mireille Darc et de sa complice Anouk Ferjac. Plusieurs scènes sont hilarantes, la musique de Michel Magne est superbe, le thème principal, lyrique, venant en contrepoint de l’atmosphère glauque. Tout cela est bon enfant, sympathique, sentimental parfois. On regrettera la difficulté à situer les malfrats au début de l’action, la prestation assez ridicule de Paul Préboist, et le manque de clarté de certaines fusillades. Hors bons mots, la langue d’Audiard a, par ailleurs, bien vieilli ; il est vrai que quarante ans ont passé…
Un braqueur tué par la police a peut être indiqué à sa femme l’emplacement du magot. Le film centré sur Mireille Darc (très bien dans le rôle) manque de personnalité, le scénario n’est vraiment pas très original, il est toutefois en ligne avec la réalisation. Les dialogues d’Audiard n’arrive pas à sauver le film de son rythme pépère. Pour les fans inconditionnels de Darc ou de d’Audiard seulement.
Un bon polar comme on en faisait dans les années 60, mais il manque le côté humour des tontons flingueurs, mais pas les dialogues et réparties d'Audiard. Le scénario est bien construit, et les acteurs sont bien dans leur rôle; même un Paul Préboist qui parait un peu tomber d'une autre planète, mais pas tant que cela. A voir par tous les amateurs de polar des années 60