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Kubrock68
42 abonnés
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3,5
Publiée le 17 février 2012
L'histoire d'un arnaqueur qui rencontre une jeune femme libre à Beyrouth. Le film ne manque pas de charme, l'ambiance et la beauté de Mireille Darc y sont pour beaucoup. Les dialogues de Michel Audiard amusent. Si on note quelques temps morts, cela dégage aussi une forme de nostalgie, du temps ou il n'y avait 36 plans par minutes, et ou la caméra ne devait pas automatiquement bouger en permanence. Les seconds rôles sont formidables : Francis Blanche, Maurice Biraud, Venantino Venantini ... Et enfin on y trouve ce qui faisait le charme des années 60 et que je n'ai pas vécu.
Avant la Valise, il y eut la Grande Sauterelle. L'auteur était déjà amoureux de Mireille Darc, de sa blondeur ensoleillée, de ses taches de rousseurs ambrées, de son sourire craquant et enfantin, de ses yeux de biches jouant des hommes et des clichés. Quant au film, le scénario et les dialogues sont laborieux, l'intrigue inintéressante, les comédiens cabotinent a l'envi ... mais Lautner tourne vingt minutes magiques à l'ombre des colonnes de Baalbek, où Krüger et Darc se découvrent, se plaisent, se charment, et nous donnent à ressentir le jardin d'Eden. Leurs mains enlacées dans le sable resteront longtemps accrochées à ma mémoire. Galia a grandi. Elle a pris des couleurs, assume enfin sa liberté, et finit heureuse et comblée, un gout d'éternité au bord des lèvres. Vous ai-je déjà parlé de ses lèvres ...?
Décevant pourtant le casting était plus que sympa avec un scénario à deux facettes d'un coté une histoire de voleurs de l'autre une histoire d'amour mais les deux ensembles ne fonctionnent pas très bien et ça manque de rebondissements.
J'ai été un peu déçu étant fan des dialogues d'Audiard et du réalisateur Georges Lautner qui ont souvent travailler ensemble, je m'attendais à mieux.. J'ai trouvé que ce film avait quelques longueurs et que le scenario n'était pas extra même si il reste regardable.
On a beau mettre Lautner à la réalisation, Audiard aux dialogues, quelques grands et bons acteurs, cela ne suffit pas. Si le scénario est creux, insipide, et qu'on tente de diluer par des scènes inutiles, on finit pas faire un film, long, pénible ennuyeux à souhait. Il faudra réserver ce film aux insomniaques et aux amateurs d'image du Liban dans les années 60 ou aux inconditionnels de Mireille Darc ; seuls attraits du film, c'est dire!!.
Une comédie un peu poussive, qui voudrait mêler les bons mots d'Audiard à la description d'une relation romantique dans le cadre idyllique d'un Liban hélas disparu. En vain ! La rencontre de tontons flingueurs avec une héroïne hippie à la recherche de l'amour absolu fait pschitt ! Il est clair que Lautner n'était pas fait pour cela, même si sa fascination pour Mireille Darc affleure à chaque plan de l'actrice dont la beauté n'a, sans doute, jamais été mieux mise en valeur. A noter la présence toujours jouissive du grand Francis Blanche et de Biraud, éternel second rôle habitué aux emplois de malchanceux.
Beyrouth : Carl est distrait des préparatifs du dépouillement d’un riche homme d’affaires par une jeune femme dont il tombe amoureux. « Les gens, c’est comme les mots : y a ceux que j’aime et ceux que j’aime pas. Quand j’aime pas, je supprime ». Audiard évidemment, première scène jubilatoire avec Marco, un gangster ayant vraiment le profil (Georges Géret). Mais il s’agit d’un faux semblant, l’organisation de l’agression n’est qu’une intrigue secondaire, et le film se centre vite sur la rencontre de Carl est de « Sauterelle » (Mireille Darc), dans un Liban alors convivial et francophile. L’enchevêtrement des deux thèmes, ainsi que la volonté de traiter en parallèle d’autres sujets tels que l’amitié, ou, même, le sens de la vie, empêche la mise en place d’un climat stable. A vouloir mêler ainsi lyrisme et action, le spectacle perd aussi de sa cohérence, d’autant que le traitement de l’histoire d’amour est gauche et cède à l’exotisme de cliché. On ne voit pas par exemple la nécessité de situer quelques séquences à Baalbek, si ce n’est pour en montrer le décor. Les scènes du couple d’acteurs ne sonnent pas toujours juste non plus, et le numéro de Gédéon (Francis Blanche) est émouvant mais fabriqué. Au final on à une œuvre foisonnante, touchante, nostalgique, pimentée parfois de bons mots (la vie, c’est à sept ans que çà se décide : on apprend l’arnaque ou le solfège), mais pataude. Le plus étonnant est que cette maladresse participe elle-même au charme dégagé.
Hardy Kruger et Maurice Biraud (attelage insolite) s'associent pour dévaliser un milliardaire flambeur au moment où celui-ci -espèrent-ils- gagnera enfin au casino. On s'attend à une comédie de gangsters piteux, spécialité du tandem Lautner-Audiard, mais le sujet qui s'annonce est vite mis en stand-by après que Biraud et Georges Géret, épisodiques, ont fait la démonstration de leur talent à dire Audiard. L'intrigue, délocalisée au Liban, prend un tour exotqiue et plus encore romantique, avec la rencontre entre Hardy Kruger et Mireille Darc, jolie aventurière égarée à Beyrouth. Dès lors, et magré quelques dialogues amusants qui subsistent, le film donne dans la bluette incongrue, interminable et ennuyeuse, sur fond de carte postale libanaise. Le scénario, déjà sans grande originalité hors l'esprit parodique des auteurs, dévoile sa faiblesse, voire son insignifiance, et se perd en digressions (telles les apparitions de spoiler: Francis Blanche dans une pige d'expatrié, de mythomane cher à Audiard). Que peut nous faire l'aventure sentimentale de ce couple blond dans le désert? Le film semble n'être dédié qu'à la beauté sensuelle de Mireille Darc. Mineur, forcément.