Avis sur L'Héritier de la Panthère Rose

Affligeant!Avec ce film,Blake Edwards naguère brillant est tombé dans les abymes!Je cherche toujours une raison d'avoir acheté le dvd!En étant indulgent,la séquence de la terrasse de café avec le mannequin gonflable,peut éventuellement provoquer quelques sourires.Le type qui incarne le remplaçant de Clouseau est un illustre inconnu.Mais le pire viendra avec l'opus suivant.Alors la, on a vraiment touché le fond!Bien triste épilogue d'une cultissime saga.

La panthère rose, une histoire burlesque plutôt sympathique, caustique, voire même hilarante. Je suis preneur. Du cinéma agréable.

La série Panthère rose s'est très vite essoufflée après l'opus 2. De plus l'absence de Peter Sellers rend le film beaucoup moins drôle. Son "remplaçant" fait sourire, et le scénario demeure très limite.

Pas trop mal, quelques bons gags, sans valoir les premiers, c'est quand même meilleurs que les 2 derniers sorties

Voici ici le pire épisode de la saga ! Effectivement, ce septième opus encore et toujours réalisé par Blake Edwards et sorti en 1983 est franchement mauvais. Voilà un an que l'inspecteur Clouseau à disparu et un ordinateur de pointe trafiqué par Dreyfus désigne un inspecteur new-yorkais, Clifton Sleigh, comme seul à être capable de retrouver Clouseau. Le scénario n'est pas follement original car il ressemble finalement beaucoup à celui de précédent opus dans le fond et dans la forme, il réutilise tout les mêmes trucs depuis le début de la saga dont le spectateur commence à vraiment se lasser. De plus, on dira ce qu'on voudra mais un "La Panthère Rose" sans Peter Sellers, ça ne donne pas la même chose. Ted Wass est donc le "remplaçant" de Sellers mais ce n'en est malheureusement qu'une pâle copie car les gags ne fonctionnement plus et sa prestation en est même quelque fois agaçante. Pour le reste des acteurs, nous avons de nouveau notre petite troupe habituelle : Herbert Lom, Burt Kwouk, David Niven, Capucine, Robert Wagner et même cette fois ci, en prime, Roger Moore. Les gags et les blagues ne prennent plus, le rythme n'est pas bon car on s'ennuie ferme pendant beaucoup de scènes et même le générique n'est pas terrible comparé à ceux des précédents opus. Pour résumé, "L'Héritier de la Panthère Rose" est un mauvais film et il vaut à la limite le coup d'être vu juste pour voir Roger Moore avec un sceau à glace sur la tête.

Une saga qui s’essouffle, c’est pénible pour les spectateurs. Alors imaginez un peu les pauvres obsessionnels qui se tapent pour vous la saga de La Panthère Rose, sur les rotules depuis le deuxième épisode…

Peter Sellers mort et enterré, il fallait trouver un nouvel héros à la saga et ce fut Ted Wass, qui a sensiblement le même rôle que Joanna Lumley dans le dernier film : enquêter sur la disparition de Clouseau. Comme dans l’épisode précédent, notre héros va voir tous les différents personnages connus de la saga pour qu’ils le renseignent sur un détail croustillant sur Clouseau. Cette fois-ci, pas de flashbacks, le héros, c’est Sleigh et non plus Clouseau et le film y gagne. Alors que l’inspecteur français était vantard, sûr de lui et humainement détestable, Sleigh est un gentil garçon, mal dégrossi, innocent, humain et surtout très maladroit. Voilà une bonne manière de relancer une franchise. Ted Wass lui amène le peu de charisme nécessaire. De l’autre côté, on retrouve l’excellent duo Herbert Lom – André Maranne, qui aura cartonné toute la saga. Le reste du casting cachetonne sans génie, mais sans déplaisir, hormis le génial Roger Moore qui joue avec son image, alors James Bond à l’époque (ses scènes sont tournées pendant des pauses sur le tournage d’Octopussy). Le film reste quand même bien trop long et parfois vraiment trop prévisible pour être vraiment amusant, mais force est de constater qu’il y a vraiment une tentative de faire du nouveau.

L’Héritier de la Panthère Rose hérite effectivement de tous les défauts des derniers films, mais témoigne d’une envie de faire du nouveau et d’essayer de relancer une franchise qui a déjà les deux pieds dans la tombe. Il est temps de s’arrêter.

Ce film contient quelques bons moment malgré beaucoup de longueur. Ted Wass ne vaut pas Sellers, mais réussit à me faire rigoler de temps en temps.