Derniers Avis : Les Disparues - Page 2

Ron Howard aura fait son petit western pépère centré un long moment sur les rapports entre ce père devenu indien et cette mère de famille dont la rancune à son encontre est particulièrement tenace. Rancune et égoïsme. C'est sa fille qu'il faut libérer et tant pis pour les autres. L'adolescente, elle, n'est pas en reste. Elle ne rêve que d'une vie plus confortable en ville avec de beaux vêtements, un gentil mari, des distractions autres que le travail des champs. C'est l'absence qui prédomine : l'absence de ce père que cette guérisseuse a rayé de son existence. L'absence de l'armée quand elle demande du secours. L'absence de sa fille qu'elle va aller chercher à travers ces plaines désertiques. Du côté de ce père, c'est l'absence des femmes ayant compté tout au long de sa vie. C'est difficile de savoir s'il en souffre vraiment. Il n'a pas l'air d'être du genre à s'attacher à qui que ce soit. L'indien redevient l'ennemi. Celui qui a kidnappé toutes ces filles pour les maquiller grossièrement afin de mieux les revendre. Conséquence ou pas du onze septembre. Je ne sais pas. Tommy Lee Jones a dû kiffer son expérience sur Les Disparues puisqu'il réalisera et interprétera son propre western deux ans plus tard.

Toutes les valeurs humaines sont présentes. Honneur, sacrifice et héroïsme.
RH prend un peu trop le chemin du blockbuster pour un western qui aurait pu être plus intime. Une mère qui ne lâche rien pour retrouver sa fille. Les méchants sont vraiment méchants et TLJ torturé par son passé. Je regrette que les ressorts dramatiques soient un peu attendus. Mais il y a du spectacle et de l’action.

Un très bon western chez les apaches avec Cate Blanchett et Tommy Lee Jones. Un très beau film sur l'Ouest Américain.

Tous les canons du western sont réunis dans ce très bon film réunissant Tommy Lee Jones et Kate Blanchett. Pas de vraie surprise mais davantage des codes réinventés pour le plus grand bien du spectateur.

Ron Howard, Tommy Lee Jones et Cate Blanchett... Trois grands noms du cinéma qui pour moi, auraient dû assurer la réussite du film. Et pourtant, je suis déçu. Bien que l'histoire soit originale pour un "western", quelques moments d'angoisse et 15 premières minutes prometteuses, le rendez-vous n'y est pas. Ce long-métrage souffre de beaucoup de longueurs, le personnage d'Evan Rachel Wood est a baffé du début a la fin spoiler: et je pense que l'intrusion de la magie shamanique indienne, bien qu' intéressante, n'avait pas sa place ici.
Les apparitions de grands non du cinéma pour une courte scène sont de bonnes surprises mais n'aident malheureusement pas à relever le niveau du film. Il se laisse regarder bien sûr mais ne fait en aucun cas partie des succès d'howard ou des acteurs qui compose ce film.

« Les disparues » est un western distrayant mais qui manque d'ambition et finit par laisser une légère mais persistante impression de « peut mieux faire ». Non qu'il soit mauvais, c'est loin d'être le cas, mais la réalisation est signée du grand Ron Howard (« Rush », « Appolo 13 », « Willow »...) et on a connu le cinéaste beaucoup plus inspiré. Le scénario, peu imaginatif, nous refait le coup du « vieux sage, solitaire, qui traque sans pitié le groupe de bandits qui a enlevé sa fille ». Ça passe encore pour cette fois, mais de justesse, d'autant que l'intrigue peine à démarrer et que l'ensemble manque de rythme ! Par contre, les personnages sont suffisamment charismatiques pour qu'on s'intéresse à leur histoire, envers et contre tout. Il faut dire que l'interprétation est à la hauteur, notamment celle de Cate Blanchett, une nouvelle fois irréprochable dans un rôle de « mère courage » qui lui va comme un gant. Quelques paysages somptueux, une jolie photographie et un brin de suspense font que l'ensemble reste agréable à visionner et permet de passer une soirée ciné acceptable. C'est déjà pas si mal !

Avec 10 ans de retard je me suis plongé dans ce western que je ne connaissais pas du tout et que je suis assez content d'avoir découvert. Il fait dans l'old-fashioned avec une distribution des rôles qui replace les blancs du côté des gentils et les indiens du côté des méchants, en tout cas globalement puisque parmi les kidnappeurs indiens sont également présents des blancs et que pour le sauvetage participent aussi des indiens. Il n'est donc pas pour autant manichéen (et donc vaguement raciste) et il rappelle en outre la conduite des Américains après la guerre de sécessions et les déportations de nombreuses nations amérindiennes, voire leurs génocides. Les personnages sont aussi plus profonds que le dualisme gentils-méchants, la mère par exemple est une bonne chrétienne qui aide et soigne volontiers son prochain, mais qui vis-à-vis des indiens exprime un mépris profond qu'on qualifierait à notre époque de pur racisme. L'intrigue est simple sur le papier, mais ses péripéties sont suffisamment nombreuses pour maintenir attentif le spectateur qui ne décroche pas devant le périple de ce trio mal-assorti qui se lance à la poursuite de guerriers indiens dans le but, presque irréaliste, de récupérer la fille aînée. La touche d'ésotérisme qui parsème en outre l'histoire ajoute un supplément d'intérêt à ce film qui sous des apparences âpres, à l'image de son interprète masculin principal, cache beaucoup de psychologie et d'humanité. Un western plutôt moderne dans son traitement des personnages et de leurs relations qui n'a pas connu un grand succès populaire (notamment en France où il a fait à peine plus de 87 000 entrées), mais qui reste quand même une belle découverte pour ceux qui comme moi ont la chance de tomber dessus par hasard. À voir par curiosité.

Ron Howard un de mes réalisateurs préférés, il touche a tout les genres et souvent avec brio. Ce film est l'un des rares de sa filmo que j'avais pas encore vu. Malgré un bon casting (Blanchett du haut niveau), j'ai pas été emballé par l'histoire (du déjà vu). Pas mauvais en soi mais rien de transcendant.

Une belle aventure western digne de Ron Howard avec un excellent Tommy Lee Jones.

Un très bon casting regroupé autour d'un fameux réalisateur pour un western noir et violent

Sans un casting plutôt imposant et le côté mysticisme, un western si classique que personne n'en aurait entendu parler. Quelques bonnes trouvailles scénaristiques. Un bon divertissement.

Bon début de film prometteur , mais juste le début , trés décevant , pourtant RDV avec de grands acteurs mais celà ne suffit pas pour faire un bon film , des indiens tés gentil quand on leur crie de partir , ben ils veulent pas contrarier , ils partent , un chef indien au physique d'un grand film d'horreur . Enfin bref , de la magie et oui de la magie d'indien , et bien on a du mal a y croire , ce qui fait un film très moyen

Ron Howard signe là un film assez décevant, pourtant porté par un casting solide (Tommy Lee Jones, Cate Blanchett, Aaron Eckhart). Moitié thriller moitié western, l'intrigue déçoit. L’atmosphère ne souffre d'aucun défaut, en revanche le scénario manque cruellement de consistance. Parmi Les Disparues je signale aussi l'originalité de l'intrigue. Où est-elle ? Je ne lui ai trouvé aucun intérêt, c'est assez peu surprenant et souvent insipide. Dommage...

Howard nous livre un fabuleux Western, avec deux immenses acteurs que sont Lee Jones et Blanchett. Une histoire dure enroulé dans de magnifiques décors !

Cinéaste de renom, d'une popularité plus que reconnue, Ron Howard n'a toutefois pas brillé sous tous les angles au cours de sa large carrière. S'il est de vigueur de constater quelques uns de ses films devenus cultes tels qu' Apollo 13, ce dernier n'est plus aussi performant qu'avant. Si Disparues, sorte de policier d'antan, marque clairement les débuts de cette mauvaise spirale, Da Vinci Code et Anges et démons allaient rapidement compléter cette liste noir, qu'il faudrait voir se terminer assez rapidement. Rapidement fade, la réalisation de la production ne gagne jamais en intensité, et ce malgré un environnement post-western séduisant aux premiers abords. A remarquer, un casting soigné et une envie de bien faire, qui ne fait malheureusement qu'ombre au scénario tracé d'avance.