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Yetcha
875 abonnés
4 386 critiques
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5,0
Publiée le 28 octobre 2011
Superbe film malgré un Glenn Ford plutôt décevant. L'histoire est parfaite et la réalisation du grand art, un vrai grand chef-d'oeuvre du cinéma qui nous offre une réalité de la guerre qui a dû arriver plus d'une fois et montre combien les hommes peuvent être soit aveuglés par la folie soit repentant.
Une grande fresque hollywoodienne ayant pour toile de fond la montée du nazisme et la seconde guerre mondiale, voilà ce que propose en substance « les quatre cavaliers de l’apocalypse ». Un film qui a les défauts de ses qualités, voulant faire constamment grandiose, il en fait parfois un peu trop. Quand cela marche c’est vraiment prenant quand il se rate il fait un peu ridicule. Il n empêche je ne me suis pas ennuyé un instant malgré ses deux heures trente bien tassée. C’est ambitieux, parfois maladroit, un peu trop simpliste dans le fond, réussi dans la forme.
Ce chef d'oeuvre est surement le plus beau film sur fond de deuxième guerre mondiale ! couleurs et mélodrame somptueux ! Ingrid Thulin est hallucinante de beauté et l'histoire est à la fois fabuleuse et démoniaque ! On y trouve le côté magique du mélo passionnant historique et merveilleux façon autant en emporte le vent !
Un drame de bonne facture et qui brasse pas mal d'autres genre comme le mélo, drame de guerre, saga familiale. Le contexte de la Seconde Guerre mondiale est un ancrage fort pour développer la dramaturgie. Le casting est correct et la mise en scène de certaines scènes intéressante.
Une réussite totale ce film. Tout d'abord une peinture d'une grande justesse du climat parisien avant la 2ème guerre mondiale. Les ravages que celle-ci a causé au sein des familles bourgeoises. Cette magnifique histoire d'amour entre Julio et Marguerite. Et la réalisation de Minnelli aussi précise pour dépeindre les intérieurs bourgeois que pour montrer l'évolution des principaux personnages face à la guerre. Et enfin une absence totale de manichéisme concernant ceux-ci nazis ou opposants.
Il est certains films qui pour des raisons sentimentales doublées de raisons artistiques sont chers à nos coeurs. Celui ci arrive en tout premier dans le mien. Le sujet, j’ai gardé des souvenirs d’enfance de l’occupation; le héros, Glenn Ford sans doute mon acteur le plus aimé; Minnelli grand parmi les grands; Paris enfin, ma ville ou je me sens si bien et où les cinémas sont nombreux et accueillants. Je ne vais donc faire que des louanges de ce film dont chaque séquence bien identifiée frôle la perfection. Que cela soit la fête du début prémonitoire et grandiose, la première journée du couple modèle de séduction masculine, l’arrivée des allemands à Paris, la promenade dans les jardins de Versailles, la prise de conscience et l’apocalypse finale, tout est, d’abord et avant tout, merveilleusement beau...Jamais le cinéma américain n’aura atteint un tel éclat ce qui paradoxalement peut indisposer les spectateurs insensibles au romantisme flamboyant et tragique. Moi,je m’y noie dans le plaisir, d’autant que tout le reste suit: la tenue des sentiments est sans failles, chaque phrase est empreinte de profondeur, de sincérité et d'honnêteté, tous les problèmes importants de la vie y sont abordés et résolus, fût ce par le quatrième cavalier. Quant aux acteurs, Minnelli ne leur a pas laissé prendre la moindre initiative, ils sont grandioses et peuvent le remercier de les avoir immortalisés dans un tel chef d’oeuvre cinématographique.
Un film remarquable, réalisé avec beaucoup de brio par Minnelli. Ce film de guerre, qui retrace la passion, mais aussi la haine et la fièvre dans une famille lors de la seconde guerre mondiale, nous prend au coeur, et nous captive jusqu'a la dernière scène, bouleversante. Remarquable interprétation, notamment Glenn Ford et Karl Boehm. Superbe.
Un chef d'oeuvre. Sans doute le plus grand film de Minelli. Le scénario est implacable,la réalisation brillante, la photographie exceptionnelle (Paris comme on ne l'a jamais vu), l'interprétation est au sommet de son art. Le film mérite d'être vu pour la seule scène du début (le dîner de famille) qui est inoubliable et fait partie de l'histoire du cinéma. Quelle ambition! Quel génie! Vicente Minelli réussit à retranscrire la guerre, la folie des hommes, la lutte du bien contre le mal tout en évitant les clichés, les facilités de scénario, l'ennui. Un exemple pour tous les amoureux de grand cinéma. Glenn Ford, hélas trop méconnu, fait ici étalage de tout son talent. Face à lui, Charles Boyer, Ingrid Thulin ou Karl-Heinz Boehm donnent également le meilleur de leur jeu. A voir et à revoir.
D'après un roman éponyme de Vicente Blasco Ibáñez (1916), qui a été adapté une première fois en 1921 par Rex Ingram, avec le beau Rudolph Valentino. Les scénaristes de cette nouvelle adaptation ont transposé la trame durant la Seconde Guerre mondiale. Et Minnelli s'est emparé de cette grande saga familiale, sur fond de fresque historique, avec sa maîtrise habituelle. Divisions, cas de conscience, amours contrariées... Le récit est long et mouvementé. Si l'évocation des quatre cavaliers de l'Apocalypse (Conquête, Guerre, Pestilence et Mort) est d'un baroque grandiloquent, le reste du film est d'une parfaite élégance : décor soigné, mise en scène sur du velours, couleurs flamboyantes. Cette qualité a cependant quelque chose d'assez stérile, avec peu d'émotion à la clé. Alain Delon, qui était prévu pour le rôle principal, en place de Glenn Ford, aurait peut-être donné plus de fougue, de passion et de charme à ce personnage. Quant à Ingrid Thulin, une des égéries de Bergman, elle fut doublée en anglais par Angela Lansbury (la future héroïne de la série TV Arabesque...) et apparaît ici un peu décalée.
On est loin des comédies musicales flamboyantes et colorées de Minnelli, pourtant cest un thème qui lui est chers qui reste au centre de cette histoire, la famille. Famille, éclaté, divisé puis dévoré par la guerre et le nazisme, détruite par les quatre cavaliers de lapocalypse tiré de la bible. Esthétiquement le film est une splendeur visuelle, linterprétation est à la hauteur. A rapprocher du « Bal des maudits » de Dmytryk sur un sujet proche.
Incroyable, mais j'ai vu pour la première fois ce film quand j'étais enfant. Et il n'y a pas une scène qui ne m'ait pas marqué. C'est comme un étalon cinématographique. Un film indélébile, au même titre que Lawrence d'Arabie. Comme si le cinéma dans son entier était inclus dedans. Effet subjectif ? Fait-on encore des films où chaque plan, chaque réplique est LE plan , LA réplique. Quand le grand-père dit à son petit-fils : "Dis, Heil Hitler !" et qu'il s'exécute et que le vieux semble foudroyé par l'orage, et qu'apparaissent les 4 cavaliers, c'est une séquence hallucinante. Dans la même veine : Le bal des maudits, et Les Damnés. Rutillant, dément, inoubliable.
Sublime du début à la fin. L'histoire est bouleversante servie par des acteurs fabuleux et un Paris filmé comme jamais par un Américain (beaucoup d'extérieur). Minelli est un magnifique peintre et réalisateur.
Ein Grosssse loukoum!! Rien que dans le titre, on comprenait qu'on allait faire dans l'allégorie. Avec Glenn Ford en jeune premier oisif (à près de 46 ans lors du tournage) on sait que l'on plonge dans l'invraisemblable! Reste l'élégance de Charles Boyer, le magnétisme et la personnalité quasi moderne d'Ingrid Thulin et quand même le maestro V. Minnelli, ce qui aide à dérouler les 2H30 de pellicule!
Je viens de voir ce film. Vincente Minnelli a bien décrit la situation de l'époque, du moins je le pense. Je trouve que c'est vraiment un très bon film. Moins que "Black Book". Mais c'est vraiment un très bon film
Un chef-d'oeuvre de MINNELLI où le rêve ne suffit plus, ce rêve que les personnages s’efforcent de préserver jusqu’au bout.plus belles scènes du film sont celles où le temps semble suspendu, la fête en Argentine, la promenade à Versailles, pourtant conscients de la fragilité de ces instants, s’abandonnent à une illusion qu’ils entretiennent de toutes leurs forces : pour Minnelli, l’amour ne peut vivre que dans une fuite de plus en plus précipitée hors du monde.