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Cinéphiles 44
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3,0
Publiée le 18 mai 2022
Après avoir échoué sur une île isolée, Andrew fait la rencontre du docteur Moreau. Rapidement, l’homme apprendra que Moreau s’est retiré sur l’île pour réaliser des expériences contre nature. Seconde adaptation du roman de H. G. Wells, “L’Île du docteur Moreau” est en 1977 beaucoup moins sombre que le long-métrage de 1932. Entre les décors de jungle et de plage, le réalisateur Don Taylor est également plus explicite en imposant des effets spéciaux et maquillages attractifs à l’époque de la sortie du film. Si Burt Lancaster et Michael York sont doués devant la caméra, le film est moins effrayant et trop humanisé par rapport à l’intrigue du roman. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un bon film fantastique signé Don Taylor qui est un classique du genre !!!! Ressemblant un peu à "La planete des singes" de Franklin J. Schaffner (surtout aux niveau maquillages et costumes), "L'ile du docteur Moreau" ou les expériences d'un savant un peu singlé dans sa tete sur des humains et des animeaux ou inversement dans une ile abandonné et il est le maitre des lieux, un naufragé arrive sur l'ile et découvre petit à petit l'étrange et l'inhumain. Un film ou l'esthétique de l'image est le point fort. Long métrage qui est lui meme un remake d'un film des années 30 qui aura à l'avenir un autre remake que j'ai vu avec Marlon Brando dans sa fin de carrière oubliable, mieux vaut voir ce film. Burt Lancaster incarne un chercheur inquietant avec du talent tout comme le jeune Michael York excellent. A voir.
Adaptation un peu décevante d'un classique de la littérature fantastique, "L'île du Dr Moreau" souffre d'un scénario prévisible manquant de suspense et surtout de tension.
What is the law ? Deuxième adaptation du roman d’HG Wells, cette version de 1977 n’a pas le charme de cette de 1932 mais elle ne démérite pas du tout. Un naufragé arrive sur l’île d’un médecin qui fait des expériences de fou. Cette île est peuplée de créatures étranges et le naufragé ne va pas tarder à vouloir se barrer de là. Le suspens tient très bien la route et on ne s’ennuie pas une seule seconde. L’interprétation et les décors sont un peu de pacotille mais quelques scènes fortes valent sacrément le détour. Au final on se laisse facilement embarquer dans cette histoire de savant fou et on regrette même une fin un peu vite expédiée. Efficace.
Le pouvoir de fascination du pitch de "L'île du Docteur Moreau"(1977)n'est plus à prouver.C'est la meilleure des 3 adaptations du roman avant-gardiste de H.G Wells,celle de 1933 étant trop désuète,celle de 1996 pathétique.Un naufragé débarque sur une île inconnu,où il se rend vite compte qu'un savant fou,manipule la génétique de façon indécente,en transformant des animaux en humains.Mais en se transformant corporellement,peut-on renier ses instincts basiques?Et que penser de la moralité d'une telle entreprise?Ces questions sont un puit sans fond de réflexion,même si d'emblée,on ne peut que condamner ses pratiques,même au nom d'un hypothétique progrès scientique.Burt Lancaster est glaçant dans le rôle du médecin inhumain.Michael York est par contre très fade en arrivant horrifié.Les maquillages effectués de façon artisanale rappelent ceux de "La planète des singes".Et chose importante,ils font encore illusion.La progression du récit est imparable,puisqu'on va de la découverte des expériences,au jugement,puis enfin à la révolte des bêtes génétiquement modifiées.Pourtant,il manque quelque chose d'indispensable:la tension.Et le réalisateur privilégie la thèse fantastique à celle morale.Un choix discutable.
Deuxième adaptation du célèbre roman éponyme de H.G. Wells, L'île du Dr. Moreau est donc réalisé plus de quarante ans après le film de Erle C. Kenton qui mettait en scène Charles Laughton, Richard Arlen et même Bela Lugosi. Pour cette nouvelle mouture, c'est le faiseur Don Taylor qui s'attèle à la tâche accompagné d'un Burt Lancester vieillissant dans le rôle-titre et du jeune et brillant Michael York dans celui du gentil héros. Comme sa précédente adaptation, le long-métrage fait subir des modification bienvenues au roman original... En premier lieu, certains personnages changent ou s'intègrent à ce nouveau film, nous découvrons donc notre héros Edward Prendick devenir ici Andrew Braddock, mécanicien d'un bateau ayant fait naufrage sur la fameuse île. De plus, l'élément féminin issu du film de 1933 refait son apparition en la présence de Maria (la magnifique Barbara Carrera), et Montgomery, l'assistant du Dr. Moreau, devient ici un mercenaire fidèle mais peu impliqué. Pour le reste, l'intrigue reste la même, à savoir les mésaventures d'un homme lambda confronté à la folie d'un savant se prenant pour Dieu qui crée des êtres mi-humains mi-animaux en jouant avec la génétique. Le sujet, d'une terrifiante réalité, continue donc de faire froid dans le dos. Don Taylor, déjà habitué aux films du genre (Les évadés de la Planète des Singes) nous offre donc une mise en scène soignée et attractive, aux scènes parfois dures à peine adoucies par une certaine romance entre Andrew et Maria. On notera également les maquillages effectués sur les hybrides et certains effets spéciaux quelque peu désuets mais toujours aussi efficaces. Taylor ménage le suspense avec un rythme maîtrisé de A à Z, nous amenant peu à peu jusqu'à la désolation finale pleine de haine et de violence où les comptes sont enfin réglés (dès les expérimentations de Moreau sur Braddock, un passage par ailleurs absent du roman). Et si le film a certes bien vieilli et reste moment kitch, L'île du Dr. Moreau n'en demeure pas moins une très bonne adaptation qui, malgré ses innovations (bien construites) et son final totalement inédit, reste globalement fidèle aux pensées de H.G. Wells. Ne manquait au film qu'un soupçon de poésie pour en faire un classique.
Après la déception de la version de 1996, j'ai voulu comparé avec cette version plus ancienne. Et malgré ses 40 ans, elle est mille fois meilleure! Le suspens est beaucoup mieux amené, les décors sont aussi grandioses et la morale de l'histoire (beaucoup moins explicite) reste la même. Le personnage du Docteur Moreau, à la fois cruel et mystérieux a sans doute inspiré le personnage de John Hammond de Michael Crichton. Rien à voir avec ce show burlesque (limite pathétique) de Marlon Brando! Ici tout le casting est bien choisi, Michael York est beaucoup plus charismatique, et Barbara Carrera beaucoup plus féline et crédible que Fairuza Balk... En résumé, la version à retenir est sans aucun doute celle ci! (Pas mal)
Ce film réalisé par Don Taylor et sorti en 1977 est assez moyen. En matière de comparaison, je ne connais que le roman homonyme de H.G. Wells sur lequel le film base son scénario, puisque je n'ai pas vu la première version de 1932 dont le film en est un remake. Finalement, il me déçoit un peu car j'ai beaucoup aimé le livre et, je pense que cela se passe beaucoup comme ça en ce qui concerne les adaptations (mise à part quelques exceptions bien-sûr), je le trouve moins bon. C'est donc l'histoire d'un homme qui fait naufrage sur une île habitée par deux hommes et une femme et contenant des créatures étranges. Je ne vais pas faire une comparaison plan par plan du film au livre car cela n'aurait pas d'intérêt, le cinéaste nous livre sa propre vision du roman et je la respecte mais malgré tout, j'en suis assez déçu car il ne fait pas passer les mêmes messages que le livre. Ici, nous sommes dans quelque chose de très science-fiction, bon le livre aussi mais il y avait derrière tout un message dénonçant l'arrogance de l'Homme en se prenant ici notamment pour un Dieu en voulant créer des humains à partir d'animaux. Ici, nous sommes plus dans quelque chose de purement spectaculaire, je veux dire que le film privilégie ce côté "guerre" sans avoir réellement de propos de fond, ce qui est bien dommage. D'ailleurs la fin change radicalement de celle du livre, dans ce dernier, nous avions quelque chose de beaucoup plus réfléchis et philosophique alors qu'ici, tout est, encore une fois, dans le spectacle. Le film tombe d'ailleurs dans les clichés que le livre avait soigneusement évités. Malgré tout, ces clichés peuvent êtres intéressants, bien que prévisibles, d'un point de vue purement cinématographique. En parlant de ça, les maquillages ne sont pas trop mauvais pour l'époque mais ont beaucoup vieillis et du côté de la réalisation, on sent bien que le réalisateur avait fait "Les Évadés de la planète des singes" auparavant car on y retrouve beaucoup d'éléments de mise en scène. Du côté des acteurs, nous avons de très belles performances, notamment celles de Michael York et de Burt Lancaster. "L'Île du docteur Moreau" n'est donc pas une mauvaise adaptation mais il reste assez moyen dans l'ensemble.
Une honnête série B d'aventures, qui, s'il ne souffrait pas d'horribles maquillages pour incarner les êtres hybrides, serait tout à fait correct concernant tout le reste. Sans avoir vu les autres adaptations du livre, je dirais que celle-ci est de plutôt bonne facture. Les acteurs incarnent leurs rôles avec plus ou moins de conviction, avec un léger bémol pour Burt Lancaster. Le cadre îlien est bien choisi, et certaines scènes sont plutôt impressionnantes, comme les bagarres entre les hybrides et animaux (tigres, ours, lions). Un bon divertissement, en somme.
Film qui a tout de meme, pris un sacré coup de vieux. Les bestioles font limites ringardes. Mais bon.... Ce n'est tout de meme pas une purge a regarder. Ca se voit, mais vraiment rien d'extraordinaire.
Un film fantastique issu de l'imagination de H.G.Wells qui est, ici, plus ou moins bien retranscrit. Le film se laisse suivre mais a quand même bien mal vieilli ( les maquillages sont quelques fois grotesques ). Un divertissement honnête mais loin d'être à la hauteur.
Une version estimable de l'ile du docteur moreau. Même si on aurait pu espérer mieux de cete adaptation, que ce soit au niveau de la mise en scène ou du scénario, on retrouve quand même une belle qualité au niveau de la couleur et des images. Bonne interprétation. Très regardable.
Seul survivant d un naufrage, un ancien ingénieur mécanicien s échoue sur une ile isolée du Pacifique, recueilli par l étrange, inquiétant et autoritaire Docteur Moreau, qui y vit depuis 11 ans, en compagnie d un régisseur, de quelques servants et d une magnifique jeune femme. Les cavernes et les forêts en dehors de sa forteresse sont peuplées de dangereux et farouches hominiens monstrueux, en conflit entre leur sauvagerie libre et naturelle, et le carcan civilisateur que le maitre des lieux leur impose. Notre héros découvre bientôt que presque toutes les créatures de l ile ne sont que des animaux génétiquement modifiés, humanisés de force, par chirurgie, chimie, génie génétique, dans la torture et la douleur. Où se trouve la limite entre le rêve d humanité et de progrès génétique du savant fou, et sa folie revancharde envers ses confrères qui l ont jadis rejeté, ou bien ses fantasmes de domination tyrannique envers « sa » nouvelle espèce. Le célèbre thème du Dr Moreau, devenu classique du cinéma, s apparente à l ambition démiurgique et à l orgueil contre-nature du Docteur Frankenstein, avec en plus une perversion zoologue et despotique qui portera forcément à conséquence. Ce remake sera encore refait en 1996. Le roman, évidemment amputé, y sont relativement respectés. Le second remake améliorera même le premier, par un jeu d acteurs plus convaincant que la théâtralité d il y a 40 ans, et le dépasse bien sûr de loin au niveau de la technique et des effets spéciaux.
Ce film jouant sur les stratégies de manipulation est assez efficace, avec ces " geôliers " constamment sur la brèche pour faire tomber les prisonniers par ces moyens infinis & enfin interdire toute humanité si non-analysée ; et c'est peut-être pour cela qu'il peut faire sourire aujourd'hui...
S’appuyant sur le roman d’H.G. Wells, le film bénéficie, en premier lieu, d’une histoire en or. Si quelques ajustements ont été effectués dans le scénario pour, notamment, mettre en avant une aventure plus palpitante, le matériau de base n’est pas trahi. Partant de là, le propos est, quoi qu’il en advienne, intéressant. La réflexion autour de la manipulation génétique et de la constitution d’une société nouvelle par un savant fou qui joue les apprentis sorciers est pertinente. On a pu reprocher au film de sacrifier la réflexion philosophique au profit d’une production spectaculaire, ce qui paraît injuste. Le propos est au cœur du récit et en faire davantage aurait conduit à un film certainement trop démonstratif, caricatural et bavard. Un aspect caricatural auquel n’échappe d’ailleurs pas tout à fait le film puisque c’était aussi le sens du roman de Wells, à savoir stigmatiser les hommes qui cherchent à rendre culturel tout ce qui est naturel. Mais le film a cette intelligence de n’être justement pas trop didactique et de proposer des personnages qui sont plutôt bien écrits et interprétés. On pourra simplement estimer que le personnage de Barbara Carrera est tout à fait inutile. Burt Lancaster est parfait (on est à cent lieues du cabotinage de Marlon Brando dans la version de Frankenheimer) et Michaël York, s’il manque de charisme, fait le job. Du côté des maquillages souvent moqués pour leur aspect kitsch, on est très proche de ce qui se faisait dans la saga de « La Planète des singes », ce qui n’est pas déshonorant. S’il ne s’agit pas d’un grand film et si on est parfois proche du film de série typique des années 70, le résultat est cependant convaincant. Le climat sait être oppressant dans une île, à bien des égards, inquiétantes même si les créatures qui la peuplent ne sont pas réellement effrayantes. La réalisation reste globalement habile et certains plans sont plutôt saisissants. Les combats entre les animaux et les êtres hybrides sont extrêmement réalistes et la fin du film s’apparente à la fin d’un cauchemar, signe que l’entreprise a été plutôt bien conduite à défaut d’être totalement remarquable.