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Un visiteur
1,5
Publiée le 13 septembre 2012
J'ai du mal à comprendre l'esprit "culte" qui entoure ce film, d'une rare niaiserie... Il en devient même parfois involontairement drole tant les chansons et les personnages sont mièvres... Dommage, le casting était pourtant franchement alléchant.
Un grand musical à la française dans lequel on rit aussi beaucoup. De la grande classe un vrai enchantement du début à la fin tellement les comédiens se donnent à fond . Tout le monde connaît les chansons par cœur et rien ne vieillit après toutes ces années. Sans doute la marque du vrai cinéma
LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT cultive la joie, la gaieté et l’enchantement avec des chansons entraînantes, des personnages plus sympathiques les uns que les autres et des situations toujours délectables. Jacques Demy fait d’une fantaisie une ode aux sentiments, de quelques mots un admirable goût pour la poésie et de quelques paroles de véritables tubes. Une agréable et vivifiante comédie musicale qui n’a pas pris une ride dont la mise en scène est à souligner et les acteurs à saluer qui quant à eux transmettent généreusement l’engouement et le bonheur au spectateur. C’est rafraîchissant, plein de légèreté, de douceur, d’un peu de mélancolie, de tendresse et d‘émerveillement. Cette quête du bonheur simple et du grand amour est le résultat d’une œuvre pleinement enthousiaste et forcément culte.
Qu'écrire sur ce chef d'œuvre absolu de la comédie musicale tant ce film de Jacques Demy semble proche de la perfection ? Dire que la "Chanson des jumelles" reste dans l'esprit de manière entêtante, même une semaine après l'avoir entendue ? Que les acteurs sont tous époustouflants, Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Danielle Darrieux, Jacques Perrin en tête ? Que la prestation de Gene Kelly apparaît comme un hommage magnifique à la comédie musicale américaine ? Que les décors, les costumes, sont colorés, pop et que plusieurs centaines de volets de la ville de Rochefort ont été repeints pour créer une atmosphère multicolore merveilleuse ? Que les séquences dansées et chantées sont de pures réussites, sans exception ? Que la mise en scène, exceptionnellement minutieuse, est un exercice impressionnant de rigueur et de maîtrise ? Que sous ses airs joyeux et naïfs, Les demoiselles de Rochefort est un film aux accents tragiques – comme souvent chez le génial cinéaste – et qu'il évolue comme une réflexion sur le hasard, le destin, la solitude et la subjectivité de nos vie ? Pour tout cela, pour bien plus encore, ce film est à voir et à revoir, sans modération aucune.
Ah la la « Les demoiselles de Rochefort » est un véritable ensoleillement de bonheur! Tout comme pour « Les Parapluies de Cherbourg » nous sommes impressionnés par les couleurs qui nous illuminent la rétine et l’inoubliable musique de Michel Legrand. J’aimerai bien qu’on m’explique ce que cette histoire de femme découpé vient faire dans l’histoire Je vous le conseille chaleureusement
Tadammmmmmm. C'était super ! Du grand cinéma. Vlan ! Bim, bam, youpi-ya-ya ! Bref c'est un film joyeux, un film chantant dans le sens figuré et propre ! On chante le bonheur, l'amour, le destin, la vie, la fête, l'espoir. La province résonne tout au long du film comme l'arène des amoureux. Une prison ou l'on est condamné à trouver l'homme ou la femme de sa vie tôt ou tard. Cristallisés en ce petit café sur la place principale, nos personnages incarnent tout ces profils d'humains. La danseuse déchue, le commerçant désabusé, le militaire plein d'espoir en permanante, la fillette qui rêve d'amour, les forains qui butinent. Demy joue avec nos nerfs dans cette constellation d'événements ultra-connectés qui forment la fourmilière de Rochefort. C'est le charme de la vie que le poète Demy transforme en une mélodie joviale. Aidé par des décors et des costumes kitchs, une mise en scène grandiose et la bande son d'un génie, Demy a réussit le paris. Les demoiselles de Rochefort est un classique qu'il est nécessaire de voir pour apprécier un peu plus la vie !
Culte. Ce film est un coktail de bonheur fait de joie de vivre, d'espoir, de rêve, de danses, de couleurs et d'amour ! Un bijou comme on n'en fait plus, rempli de charme rétro et de merveille. On en a plein les yeux, les oreilles et le coeur. A voir !
Si l'on redécouvre cette superbe comédie-musicale aujourd'hui alors que nous rentrons dans un nouvel âge d'or du genre (depuis environ 2014), on pourra remarquer que Jacques Demy était le plus américain de tout les réalisateurs français et aussi l'un des plus audacieux. 53 ans après sa sortie, le film est toujours aussi intemporel dans son scénario, les musiques iconiques de ce regretter Michel Legrand toujours aussi géniales et digne des plus grands star étatsunnienes, les chorégraphies proches de ce que certains compositeur tel que Rob Marshall, Anthony Van Laast ou Mandy Moore on pu nous offrir depuis dans leurs films. Sans oublier cette distribution franco-hollywoodienne prestigieuse avec Catherine Deneuve, Gene Kelly...toujours aussi incroyable. Pour ceux qui n'ont pas vu ce film, c'est une petite friandise agréable, une expérience inoubliable.
Ce film est un vrai concentré de bonheur ! Impossibled'être malheureux le reste de la journée. Il faut reconnaître le talent de Demy car le film pourrait être ridicule, avec ses couleurs vives et ses gens qui dansent dans les rues, mais pas du tout. Au contraire, on regrette qu'il n'y ai plus ce genre de films aujourd'hui. Les chansons sont magiques et les chorégraphies, sans êtres exceptionnelles, sont impeccables. Et les costumes. Ah ! les costumes, c'est quelque chose (mais où ont-ils trouvés ses chapeaux) ! Et en plus, ont à droit à une pléiade de célébres acteurs, des bons (George Chakiris, Françoise Dorléac) et surtout des excellents (Catherine Deneuve, Danielle Darrieux, Michel Piccoli, Gene Kelly). Que demandait de plus ?
Les Demoiselles de Rochefort reste, un des deux films les plus connus de Jacques Demy, aux côtés des Parapluies de Cherbourg. A l’inverse de celui-ci qui se distingue par son caractère mélancolique, Les Demoiselles est un concentré de bonne humeur et de soleil. Un grand classique incontournable avec en bonus une jeune Catherine Deneuve et un casting impressionnant.
SYNOPSIS
Delphine et Solange, deux jumelles de 25 ans, vivent de leur passion pour la musique et la danse. Mais la ville de Rochefort leur semble bien limitée et elles rêvent de partir exercer leur art à Paris. Elles rêvent également de rencontrer l’homme idéal. Alors qu’une troupe de forains passe par Rochefort et qu’un marin artiste parcourt la ville à la recherche de l’amour, les romances se lient et se délient.
JACQUES DEMY, GÉNIE DU PARADOXE
A l’inverse des Parapluies de Cherbourg qui se distingue par son caractère très mélancolique, Les Demoiselles est un concentré de bonne humeur. Sorti seulement 3 ans plus tard, il bénéficie d’une mise en scène bien plus soignée, où son prédécesseur faisait encore preuve d’une certaine maladresse (qui ne manquait pas de charme). Avec le concours du célèbre Gene Kelly (Chantons sous la pluie), Jacques Demy livre une comédie musicale tournée simultanément en français et en anglais. Pur l’occasion de cette grosse production, la ville de Rochefort devient le siège d’un conte de fées coloré,ce qui n’est pas sans rappeler les couleurs éclatantes contrastant avec les problématiques abordées dans Les Parapluies de Cherbourg (la guerre, la maternité prématurée, le mariage arrangé, la déception sentimentale, etc.).
D’ailleurs, même si le ton est bien plus joyeux, l’on remarque certains détails contrastant également avec le cadre : les jumelles ont eu “des amants très tôt” et ont grandi sans père, tandis que d’autres personnages sont volages, menteurs, lâches… ou pire.Des “détails” ancrant l’intrigue dans le réel et évitant la niaiserie avec art. La production a aussi été marquée par le décès prématuré de l’actrice François Dorléac (la deuxième jumelle, et soeur de Catherine Deneuve) un mois après sa sortie.
Cette comédie musicale portée par des acteurs pétillants nous entraîne dans la joie et la bonne humeur par ses chansons cultes, ses chorégraphies et décors finement travaillées et ses dialogues malicieux et astucieux. Un divertissement de bonne facture tout de même un peu daté.
On retrouve encore une fois le parfait mélange de Jacques Demy et Michel Legrand, qui nous livrent beauté, émotion et joie dans un seul et même film. Je ne suis peut être pas la plus subjective car il fait parti de mes films préférés depuis mon enfance. Mais quelle joie de le revoir encore et encore!! Entre des acteurs excellents (dont la présence de Gene Kelly qui brille par sa danse) et une bande son sublime (pas très étonnant venant de Michel Legrand) on se laisse bercer par Rochefort et ses demoiselles tout au long du film. A voir absolument lorsqu'on a besoin d'un remontant!!
Les demoiselles de Rochefort est un film culte dans la catégorie des films musicaux français, réalisé en 1967 par un maître dans ce ce genre d’art : Jacques Demy. Les parapluies de Cherbourg présentent la même structure de titre, mais leurs similitudes vont bien au-delà. Mais rentrons maintenant dans les détails.
Fort du succès des parapluies de Cherbourg, Demy reprend sensiblement les mêmes thèmes dans la mise en scène de sa nouvelle oeuvre. On retrouvera ainsi l’ambiance basée sur le contraste entre l’intérieur et l’extérieur, qu’on pourrait presque affubler d’une majuscule chacun tant ils sont importants. Le thème du domicile, en particulier, est important : le scénario insiste sur l’impossibilité de sortir de chez soi quand on tient un commerce qui rassemble les foules, tel un catalyseur de quiproquo comme cela avait été aussi réussi à Cherbourg. Mais c’est aussi une vitrine : la caméra se positionne toujours de manière à avantager la proximité et engager la Rencontre. Le bar donne sur une place majeure de la ville.
On retrouve d’autres lieux importants, des points forts dans une ville digne d’un labyrinthe pour le spectateur qui ne la vit que par bribes. Premier défaut à cette mise en scène jusqu’ici envoûtante : les liens entres les lieux ne sont liés qu’aux personnes ; ce terreau, infertile au quiproquo, rend incohérent l’embrouillamini qui gonfle. Et si la chorégraphie n’est même pas à discuter tant elle semble orchestrée au millimètre, sa mise en valeur est gâchée par des costumes certes originaux mais qui se répètent et ne changent pas.
Quand à la musique, sa diversité lui rend honneur, et son interprétation époustoufle, mais il est parfois dommage que les enchaînements entre deux chansons soient si soudains car ils gâchent celle qui se finit et trouble la compréhension de celle qui commence.
Il faut accorder une qualité immense à la production : l’art y est, il fait même le film à lui tout seul tant par les plans que la danse ou le chant. Mais pour faire de l’art, il faut la matière. Il fallait par exemple trouver des acteurs qui sachent non seulement jouer, mais aussi chanter dans la majorité des cas, voire danser ! Que des acteurs et actrices réputés puissent remplir tous ces rôles sans anicroche est une grande chance pour le cinéma. L’intervention de Gene Kelly est par ailleurs pertinente.
Le scénario pourrait tout à fait convenir à une pièce de théâtre. Le film est d’ailleurs découpé en un nombre variable d’actes, selon le point de vue qu’on adopte. Personnellement, j’en vois trois, qu’on note lorsqu’une scène importante se termine et qu’elle passe à tout autre chose après un blanc (un blanc avec écran noir, précisément).
Il est difficile de penser qu’un jour, et même plusieurs, des gens aient travaillé pour obtenir un scénario si tentaculaire et complexe. De quoi partaient-ils pour cela ? Combien d’idées ont été émises ? Comment ont-ils cousu une si grande tapisserie de si nombreux fils possibles ?
Rares sont les films qui poussent le quiproquo et la confusion si loin, pour les régler parallèlement en toute fin de l’oeuvre. Le désordre gonfle et attire perpétuellement le spectateur, qui ne peut se séparer du déroulement de l’histoire jusqu’à que la fin survienne et le laisse pantois devant une telle manifestation d’ardeur artistique.
Les demoiselles de Rochefort est en fait un des grands succès de Demy autant au niveau critique qu’au niveau artistique. Sa réussite fait dire en direct au spectateur qu’il n’a pas envie que les personnages quittent Rochefort, et lui-même n’a pas envie de quitter le film. L’histoire, complexe et prenante, est assortie d’une chorégraphie et de chants étonnants, et les lourdeurs ne tiennent qu’à la densité de chansons et à l’abus d’eau de rose pour égayer une oeuvre déjà si parfumée d’art.
Elles sont ravissantes les deux sœurs non jumelles, comme les couleurs, la lumière de Rochefort, les costumes et la musique. Tout est propre et beau, aseptisé, avec un casting de rêve : Gene Kelly, Danielle Darrieux, Jacques Perrin.