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    Le Roman de Mildred Pierce
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    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Avec "Mildred Pierce", c'est un des symboles du cinéma de l'âge d'or Hollywoodien que nous livre Michael Curtiz et il s'avère que le résultat est extrêmement brillant. C'est à la fois un portrait de femme, un mélodrame familial ainsi qu'un superbe film noir. "Mildred Pierce" s'ouvre sur des coups de feu dans la nuit, et un homme agonisant a pour dernière parole "Mildred" et va suivre un long flash-back raconté par sa femme à la police que reprendra l'histoire depuis le début. Le scénario est brillant, il nous livre un magnifique portrait de femme et son suit son évolution, commençant comme simple mère de famille Américaine qui deviendra serveuse puis peu à peu une restauratrice prospère. Ce sont ses relations avec trois hommes (son ex-mari, son amis de toujours et donc le futur-assassiné) ainsi qu'avec sa fille que l'on suivra. Curtiz réussi à bien développer les personnages secondaire, presque autant que la principale et on suivre l'évolution psychologique de tous et peu à peu c'est la névrose, la trahison, la folie ou encore la fureur que Curtiz étudiera et notamment dans la relation mère-fille. Sa mise en scène est excellente, techniquement c'est parfait. En plus du scénario et des personnages, les dialogues sont très bien écrit, intelligent et captivant. Curtiz nous livre aussi une critique acerbe de la montée du matérialisme et des effets que cela peut provoquer. La photographie en noir et blanc est exquise, jouant très bien avec les ombres, les cadrages et l'éclairage. Et enfin ce chef d'œuvre est ponctué par une direction d'acteur brillante, que ce soit les premiers ou les seconds rôles, Joan Crawford nous livre une interprétation intense, impitoyable et complexe, Ann Blyth dans le rôle de la fille matérialiste et méprisante et dénué de sentiments est splendide et sarcastique, tout comme on pourrait citer Jack Carson, Lee Patrick ou Eve Arden, tout impeccable. Décidément plus je découvre la filmographie de Curtiz, plus je suis ébloui par son talent, que ce soit pour raconter une histoire, techniquement ou sa direction d'acteur. Un très grand film comme on en fait plus, un chef d'œuvre, du grand et du vrai Cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2016
    Construit autour d'une narration assez moderne, mêlant temps présents et flashbacks, Mildred Pierce possède quelques atours remarquables: une histoire fluide et intéressante, qui débute par un assassinat et qui oscille ensuite entre le policier et le drame, une mise en scène parfaite, et un casting de haut niveau à commencer par l'interprétation fiévreuse et possédée de Joan Crawford. Le rythme effréné des enchainements trahi l'age du film sans que cela ne soit véritablement désagréable et sans altérer l'efficacité du scénario (avec un petit coup-fourré final franchement remarquable !). Le film rend hommage de belle manière à la force morale et à l'amour inconditionnel.
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un très bon film noir, adapté du roman de James M. Cain, qui mélange de façon magistrale histoire policière et drame familial. La narration du film, construite en flash-back est impeccable et les dialogues sont de qualité. La photographie en noir et blanc est splendide et le casting est particulièrement brillant. Un portrait de femme intense et captivant ! Encore une très belle œuvre issue de l’âge d’or du cinéma hollywoodien !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    En affaires comme en amours, Mildred Pierce a toujours orienté ses choix de vie pour assurer le bonheur et l'aisance financière de ses deux filles qu'elle aime par dessus tout (notamment l'une, Veda), mais qui ne le lui rendent pas comme elle voudrait. Une mère courage, prête à tout, jusqu'aux pires concessions, jusqu'aux pratiques les moins orthodoxes. Adapté d'un livre de James M. Cain, ce Roman de Mildred Pierce, mi-polar, mi-mélodrame, tient aussi du film noir "par l'atmosphère sordide du background sociologique et par une galerie de personnages dépeints sans aménité par James Cain : fille cynique et avide, second mari gigolo, etc." (François Guérif, Le Film noir américain). De fait, il y a peu de personnages sympathiques dans ce récit où la plupart des relations sont intéressées et où le rapport mère/filles apparaît singulièrement pathologique. Récit cruel et pathétique, marqué par l'échec. Construit en flash-back, le film est superbement réalisé par Michael Curtiz et photographié par Ernest Haller. Il permet aussi à Joan Crawford de délivrer une interprétation mémorable, qui lui vaudra un Oscar et relancera sa carrière, alors en déclin. Ann Blyth compose quant à elle l'une des plus belles garces de l'histoire du cinéma. Formidablement détestable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    Mildred Pierce, celle qui voulait mieux...pour les autres !

    S'il fallait se poser une question lors du visionnage de ce film, il serait alors légitime de nous demander ce qui fait que, près de soixante-dix ans plus tard, il nous touche encore à ce point.

    Dans une petite bourgade américaine, Mildred Pierce, archétype de la femme au foyer consciencieuse et plutôt jolie, divorce pour le bien de ses deux filles, Veda (Ann Blyth, renversante dans son rôle) et Kay. Histoire somme toute banale, sans deux éléments en forme d'épines dans la chair meurtrie de l'intrigue : tout d'abord, un plan digne de la grande époque du film noir, dans lequel cette femme toute simple tente de mettre fin à ses jours en plongeant dans les eaux froides de l'océan ; ensuite, et surtout, la présence lancinante, inquiétante, de Veda Pierce, la fille qui reste, après le décès de sa jeune sœur des suites d'une maladie fatale.

    La Mildred campée par Joan Crawford (au faîte de sa puissance dramatique) ne respire que pour elle. Dès la première apparition des enfants, le contraste est dressé : Kay, pleine de vie dans son innocence, danse pour une Veda sophistiquée, qui joue du piano et aspire à une existence mondaine. Elle reste la préférée, le diamant précieux parmi tous. Pour elle, et une fois la jeune Kay envolée vers d'autres cieux, Mildred va se muer en femme d'affaires impitoyable, dont l'argent pourra offrir le confort qu'elle recherche.

    Autour de ce couple exclusivement féminin, un petit groupe d'hommes gravite tant bien que mal, se raccrochant aux branches tendues par le sexe opposé : il y a Wally (Jack Carson), l'amoureux transi, Monte (Zachary Scott), le dandy richissime, et Bert (Bruce Bennett), l'ex-mari attentionné. Mais aucun n'atteint l'importance d'une Veda dans le cœur d'une mère soumise à la volonté orgueilleuse de sa progéniture. Une seule remarque de sa part suffira à le confirmer, lorsqu'à la question posée par son ancien époux en parlant du nouveau ("Es-tu vraiment amoureuse de ce type ?"), elle répondra tout simplement "Non".

    Emportée dans un tourbillon de profit facile et d'activité florissante, celle qui naguère vendait des tartes aux dames du voisinage devient une femme sans pitié, prête à annihiler tout obstacle se dressant entre elle et le bonheur de sa chère fille. Un paradoxe qui dérange à mesure que le vrai visage de Veda nous apparaît, en même temps qu'il tend à disparaître aux yeux de Mildred.

    La pénombre de la maison où toutes deux se retrouvent oppose ainsi sa froideur à la lumière qu'exhalent les larges fenêtres de la demeure bourgeoise de Monte. Leur lien est déjà brisé, un tas de billets verts dressé entre elles. Mais une mère veut y croire, jusque dans les plus viles critiques que sa fille lui adresse, jusque dans la confrontation de leurs conceptions de la vie, et à la gifle que Veda inflige à sa bienfaitrice, soufflet au nez de la bonté incarnée, qui s'avère également faire preuve d'une grande naïveté.

    Et voici donc ce qui rend ce récit touchant, et plus encore intemporel. L'amour d'une mère est infini, celui de Mildred est disproportionné. Contre la société de son temps, contre la masculinité du monde et les préjugés lancés contre elle, et contre l'adversité, Mildred Pierce n'est en fin de compte qu'une femme blessée, nouvelle riche en manteau de fourrure qui tente de faire comprendre à des policiers obtus les raisons de ses actes.

    Dans l'obscurité d'une nuit sans lune, où les stores du commissariat sont baissés, sa lueur s'est effacée, et les reliques du passé sur lesquelles elle a construit sa vie ne tiennent plus. Les éclats de balles sur le miroir, derrière le fameux corps du premier acte, définissent tout autant le drame qui se joue que l'état de sa personnalité. Égarée dans un océan de déconvenues, ce même océan dans lequel elle cherchera à se noyer, sa leçon est une leçon de courage, mais aussi une terrible leçon d'échec, qui se conclut sans fin heureuse et sans embrassades.

    Inclassable par son style, indémodable par la galerie de personnages qu'il oppose et par son thème éternel, Michael Curtiz (Casablanca, Captain Blood, Les anges aux figures sales) adapte un roman de James Cain, livre ici une confession presque intime et pénètre dans l'antichambre de la douleur familiale, avec ce drame aux accents shakespeariens, où la joie n'a de cesse de composer avec la tragédie.

    5/5, l'un des chefs d'œuvre de l'époque faste d'Hollywood
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mai 2011
    Le film commence par un meurtre, celui de Monte Beragon, dos au miroir (…). La suite est la narration, au commissariat de la vie de Mildred Pierce Beragon (Joan Crawford), sa femme, qui réussit à monter, à force de persévérance, sa propre chaîne de restaurant mais qui ne put jamais inspirer le respect à sa fille Veda, jeune femme avide, dépensière, et ayant en horreur le métier et les origines modestes de sa mère. Entre noblesse fauchée (Beragon) et nouveaux riches (Veda) ce film dénonce la noirceur des âmes polluées par l'argent. Drame cruel mêlé à un policier (qui a tué Beragon), « Le roman de Mildred Pierce » est un bon film noir, à ceci près que l'on reste dans le factuel : les événements s'enchaînent (décès, divorce, trahison) avec trop de rapidité et ne laissent pas le temps à l'expression des tourments. Toute l'ampleur psychologique du drame, est mise au second rang: Veda reste la même très mauvaise fille (c'en est presque caricatural) et Mildred la même très bonne mère en totale abnégation (idem)
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Heureusement que Mildred Pierce est un film ayant bénéficié d'un budget confortable, avantage joliment concrétisé par une superbe photographie ainsi qu'une direction artistique parfaitement ad hoc pour l'époque. Michael Curtiz avait les moyens de faire parler de lui en cette année 1944, fort d'un chef opérateur au talent indiscutable et d'une technique de pointe... Mais cela ne suffit pas à placer Mildred Pierce au rang des bons films, tant la mièvrerie du propos gâche cruellement le résultat. Glamour de part et d'autre, hollywoodien jusqu'à la lassitude, ce drame sirupeux n'en finit pas de nous prendre par les ( bons ) sentiments, accompagné de la musique ronflante de Max Steiner. Les personnages y sont stéréotypés et surtout sans saveurs - à l'exception de Vera peut-être, jeune fille au comportement étonnamment trouble - et le scénario ne réserve pratiquement aucunes surprises voire aucunes émotions, malgré un effort de narration louable pour l'époque : la structure en flashback. Film chic, manucuré et donc classieux Mildred Pierce est une fausse valeur qui maintient l'illusion du chef d'oeuvre par des raisons uniquement superficielles. Une déception.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2011
    Mélange magistral de film noir très noir et de mélodrame familial, "Le Roman de Mildred Place" est sans conteste un des plus beaux et des plus intelligents représentants de l'Âge d'or hollywoodien. La trame est impeccable, très bien écrite, et il est difficile de ne pas admirer la très grande qualité des dialogues. Derrière la caméra, Michael Curtiz est à son sommet jouant habilement avec les possibilités techniques pour faire mieux avancer l'histoire et lui donner un rythme assez tendu. Sa direction d'acteurs mérite aussi que des éloges. Ann Blyth (hyper-convaincante en fille pourrie gâtée égoïste et assoiffée de luxe qui justifie à elle seule l'utilisation du préservatif!), Jack Carson et Eve Arden donnent des prestations en tout point remarquables. Joan Crawford donne à la perfection tout le relief émotionnel nécessaire à ce personnage de femme forte mais fragile en même temps et incarne ce qui est sans conteste une des plus belles figures de femme du cinéma américain. Elle a reçu l'Oscar, ce n'est que justice. Le tout avec en plus une pointe de dénonciation de la richesse matérialiste qui allait véritablement commencer à la fin de la Seconde Guerre Mondiale (juste quand le film est sorti en fait!). On a affaire ici à un grand classique hollywoodien par excellence.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Une femme négligée par son mari fait fortune en créant des restaurants et deviendra la rivale de sa propre fille... Ce film noir, qui est une adaptation du roman de James M. Cain, est clairement l'un des plus réussi que le genre ait connu durant cette période. Comme l'histoire le résume, ce long métrage est un véritable drame familial, et inutile de préciser que le casting est particulièrement brillant et qu'il doit beaucoup à la qualité finale de cette œuvre. Dans le rôle de la mère, nous retrouvons la fantastique Joan Crawford (qui obtiendra un oscar pour l'occasion), qui nous délivre ici d'une prestation en tout point remarquable de justesse à travers ce personnage bien intense qu'elle possède. Le rôle de la fille sarcastique et manipulatrice est subtilement interpréter par Ann Blyth qui nous prouve malgré son jeune âge (17 ans seulement à l'époque) qu'elle avait déjà beaucoup de talent. Niveau mise en scène, Michael Curtiz est une fois de plus à la hauteur de l'attente et nous propose certaines séquences bien prenantes [/spoiler](comme celle de la mort de la seconde fille de Joan Crawford) [/spoiler] et le tout se regarde donc avec beaucoup d'intérêt grâce aussi à la magnifique photographie de Ernest Haller et à la très belle partition musicale de Max Steiner. Un film noir donc particulièrement captivant à suivre, et qui s'inscrit comme étant l'un des fleurons du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 avril 2010
    C'est un bon film. On aimerait donner un bon coup de pied aux fesses d'Eve Arden, en fille gâtée qui en veut toujours plus. Je ne m'attendais pas à cette fin qui crée un vrai retournement de situation. Joan Crawford joue très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2009
    Du grand et VRAI cinéma. Un grand classique du 7ème art et l'un des meilleurs films "psychologistes" qui scotch au fauteuil jusqu'à la toute fin(très étonantes) .A voir absolument!
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2009
    Un grand mélodrame comme seul Hollywood osait en faire à l'époque. Partant comme un thriller, le film se révèle par d'intelligents flash backs un formidable portrait de 2 femmes, mère et fille, opposées de caractère. L'un des meilleurs rôles de Joan Crawford, justement oscarisée pour ce personnage de mère courage.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2010
    Le cinéma Hollywoodien comme on l'adore, et c'est peu dire... Car ce "Roman de Mildred Pierce" s'avère avant tout un formidable portrait de femme, très intense et surtout formidablement mis en scène par un Michael Curtiz qui aurai rarement été aussi inspiré (c'est dire...) De plus, on ne peut être que saisi par la beauté dans l'ensemble, servi par un noir et blanc splendide, jouant sur les clairs-obscurs de manière assez étourdissante... Mais le film est loin de n'être que cela. Il est également une histoire d'amour, mais aussi un formidable film noir... Bref, Curtiz navigue au milieu de plusieurs genres mais tout en leur apportant une unité, une touche faisant que le film reste remarquablement construit et très fouillé d'un point de vue psychologique. Alors bien sur on pourra toujours trouver qu'on est en terrain connu, et que l'ensemble s'avère finalement des plus classique dans son déroulement, mais reste qu'on ne peut être que fasciné devant une oeuvre aussi remarquable à tout point de vue, qui plus est réussissant à capter notre attention du début à la fin. Un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2008
    Un classique du film noir qui oscille entre polar et mélodrame. Dirigée de main de maître par Michael Curtiz, Joan Crawford signait ici un come-back fracassant. C'est avec "Johnny Guitar" son rôle majeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un bijou. Soutenu par la partition sans faille de Max Steiner ...un jeu d'ombres et de lumières signé Michael Curtiz et des acteurs au sommet de leur art.
    Des personnages absolument pas manichéens, avec une mention particulière pour Ann Blyth en pauvre petite snob pervertie.
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