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AMCHI
5 915 abonnés
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3,0
Publiée le 18 décembre 2011
Avec les films à sketchs ce que l'on craint toujours c'est que les différentes histoires soient inégales mais Asylum contient des histoires de niveau équivalent sauf peut-être la dernière avec Charlotte Rampling et Britt Ekland qui donne l'impression d'avoir une atmosphère moins travaillée. Personnellement ma préférence va pour le 2nd sketch en plus Peter Cushing joue dans celui-ci, une histoire sombre qui aurait pu faire à elle toute seule l'objet d'un long-métrage. Par contre là ou Asylum faiblit c'est le coup de la poupée à la fin qui a une apparence ridicule mais sinon c'est un film d'épouvante qui se regarde avec plaisir si comme moi vous aimez le genre.
Un bon film à sketches fantastiques, avec une petite dose de psychanalyse surtout visible dans la partie avec Charlotte Rampling et Britt Ekland, dont les anglais semblent être les spécialistes et dont le plus célèbre et réussi représentant est "Au coeur de la nuit". Les ingrédients ici sont quasiment les mêmes que dans cette dernière oeuvre : casting prestigieux (Peter Cushing, Herbert Lom, Charlotte Rampling, Britt Ekland, Patrick Magee, Robert Powell, pas mal !!!), écriture des sketches soignée (sauf le dernier avec Herbert Lom !!!), fil conducteur intéressant et solide, fin glaçante... Mais hélàs le quatrième et dernier sketche, celui avec Herbert Lom, n'est pas du tout à la hauteur des trois autres et vire même un moment dans le ridicule. Dommage mais le reste vaut incontestablement plus qu'un coup d'oeil.
Une oeuvre étrange que cet Asylum, mais qui se révèle être au final être un bien bon film à sketchs. Le scénario est en effet intelligent, et finalement, les sketchs et l'histoire principale sont assez complémentaires, sans que l'un ne desserve l'autre. Il y a dans ce film une réelle volonté de créer, de bien faire, qui fait vraiment plaisir à de nombreuses reprises, notamment dans l'intelligence des histoires, et dans la capacité à jouer sur le vrai-pas vrai, sur la la qualité de la suggestion qui permet au spectateur de prendre un réel plaisir. Au final, Roy Ward Baker a réussi son coup avec ce film fantastique qui n'est pas ce que l'on pourrait appeler un film mineur, mais qui est surtout diablement séduisant.
Une oeuvre particulièrement aigue en forme de huis-clos, et naviguant admirablement à travers les écueils trop aisés; l'essentiel de l'intrigue en trompe l'oeil nous faisant découvrir uniquement vers la fin le récit de ce psy-martyr face à ces rudes prisonniers aigris - la séquence des paysans endimanchés à la messe restant un classique parmi les classiques. -
Pour cette première réalisation de Roy Ward Baker pour le compte du studio Amicus, ce sont les histoires de Robert Bloch qui sont portées à l'écran. Et qui de mieux que l'auteur de "Psycho" pour provoquer le frisson au contact des internes enfermés dans ce fameux asile ? La critique complète : http://www.terreurvision.com/2019/01/asylum-19721974-de-roy-ward-baker.html
Ce film britannique nous tient en haleine presque jusqu'au bout, grâce à des histoires bien racontées avec ce qu'il faut d'étrange et de folie... Mentions spéciales aux segments avec Peter Cushing et Charlotte Rampling... Une bonne surprise...
dans la lignée des productions fantastico / horrifiques à sketches direction l'Anglettere avec ce "asylum" signé Roy Baker. Une occasion de retrouver l'inoxydable Peter Cusking presque aussi connu que Christopher Lee outre manche dans le cinéma de genre. Le niveau des sketches est assez homogéne. On y croise même Charlotte Rampling, alors à ses tous débuts, en criminelle cinglée. Dans le même genre, à la même époque et de même provenance je préfére quand meme "contes aux limites de la folie". 3 / 5 quand même
En partant d’un concept original de faire de son film d’épouvante une série de sketchs se basant sur les témoignages des internés d’un asile, Roy Ward Baker a fait preuve d’ingéniosité pour rendre cohérent son scénario. Evidemment, les quatre histoires, elles-mêmes imbriquées dans une étrange intrigue de huis-clos, sont inégales et l’ensemble a aujourd’hui terriblement mal vieilli au point de rendre les passages utilisant les effets spéciaux de l’époque totalement ridicules, mais il est certain, qu’il y a quarante ans, ce film –et sa musique légendaire- ait pu donner froid dans le dos à plus d’un spectateur.
Après La maison qui tue que j’ai toujours trouvé surévalué par la critique, la firme Amicus trouve enfin le parfait équilibre que l’on retrouvera d’ailleurs quelques mois plus tard dans les Histoires d’outre-tombe. Le scénariste Robert Bloch s’affranchit de plus en plus du fantastique traditionnel pour s’intéresser à des cas clinique dont certains n’ont d’ailleurs rien à voir avec l’horreur ou la fiction. Ainsi, le scénariste nous donne à voir des dédoublements de personnalité et autres phénomènes psychiques qui peuvent effectivement arriver, ce qui déstabilise d’autant plus le spectateur puisque l’horreur devient plus tangible et réaliste. La réalisation de Roy Ward Baker oublie les tics du gothique et offre une belle tension de chaque instant, parvenant même à occasionner quelques frissons. Les quatre histoires sont ici de qualité égale et permettent donc au film de se regarder d’une traite sans jamais s’ennuyer. Bref, il s’agit clairement d’un des titres de gloire de ces films omnibus.
Découvert grâce à une superbe édition Dvd ce film à sketchs possède le charme des films anglais des années 70 . Des petites histoires horrifiques à l ambiance omniprésente des productions de la Hammer. Bien sûr l image est un peu granuleuse mais on prend beaucoup de plaisir jusqu' au final très bien amené.
Ce film d'épouvante à sketches est l'un des meilleurs jamais réalisés. Reprenant le segment du mannequin et du ventriloque d'"Au coeur de la nuit" de Cavalcanti, une histoire gothique de Pinocchio, une personnalité fragmentée (avec C. Rampling) et un exposé sur une infidélité macabre, ce film anglais, baroque, un peu suranné, est une vraie réussite (tourmentée, hallucinée, quintessencielle).
un bon film hormis une chose qui gâche malheureusement tout, la poupée qui marche, ce passage fait basculer tout le film du "potentiellement réaliste" au "fanstastique absurde", en revanche la chute avec l'infirmier qui ne l'est pas vraiment (vous comprendrez si vous avez vu le film) est très bien trouvé, oui car dans les récits des malades, il y'a du surnaturel, hors comme c'est des malades cela reste dans le normal et appartiens a leur délire, en revanche l'épisode de la poupée se passe directement a l'asile et implique les personnages de départ, ceux qui font le lien avec le monde "réèl", du coup en passant dans du fantastique l'histoire ne fait plus peur puisqu'elle n'est plus dans le domaine du plausible, bon je sais pas si c'est très clair mais en tout cas c'est mon avis
C'est un film à sketches qui ressemblent aux autres films à sketches de la production fantastique britannique... mais en apparence seulement , car ici le fil (sorte de fil rouge qui relie les histoires plus ou moins bien) se tient et se tient très solidement. Dés le début le principal personnage est soumis à une question et à un dilemme et jusqu'à la fin, on tient derrière le suspens. Oh, c'est un petit suspens mais il faut aller jusqu'au bout pour comprendre... avec cette petit forme d'humour noir so british ! Un bon point pour Charlotte Rampling qui joue à merveille son rôle de folle à lier...