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Nicothrash
365 abonnés
3 025 critiques
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2,0
Publiée le 9 janvier 2024
L'intention était louable mais le résultat final laisse franchement à désirer voire est gênant à de nombreuses reprises. Pour autant Gad Elmaleh fait passer quelques émotions et ses répliques à côté de la plaque, les mêmes que sur scène, amusent c'est évident. Le soucis une nouvelle fois c'est que l'on traite d'un personnage de sketch et que sur la durée ça ne tient pas, la faute notamment à un scénario assez faible. Merzak Allouache est un peu passé à côté de son sujet, du coup nous aussi et malgré certaines guests intéressantes on a tendance à sérieusement trouver le temps long durant ce Chouchou qui a en outre déjà mal vieilli.
C’est La cage aux folles 2003, ça y ressemble beaucoup ce scénario, Priscilla folle du désert parisien drag queen, le Père Noël, Gad Elmaleh dans ce personnage de travesti clandestin y’a pas travail mais au noir. Double personnalité d’un immigré sans-papier maghrébin faux chilien asile politique magouille pepito choco biscuit croix vierge apparition, pour y retrouver sa famille parfaitement intégrée dans la société, ses amis travelos à Paris illégalement.
Ça fait partie de cette étrangeté, rigolons bien, n’ayez pas peur, rien de mal méchamment, c’est excellent ce film comique, employées chez l'apocalypse, c’est le cabaret des chanteurs chanteuses romantiques, en assurant derrière l’entretien du cabinet psychanalyste. Béni par le Père et le Frère paroissien Saint-Esprit-de-sel alléluia, monologue, psychologique, Sigmund Freud, psychiatrique, inspecteur flic ancien la bavure névrosé rencontre détonateur sentiment d’auto-persécution collimateur commissaire juge.
Sur le point d’expulser ce transgender par ripoux, qui se défend légitimement sa patronne doctoresse zen, le saint patron de la psychanalyse lui parle en elle-même, chouchou sans vulgarité mariage pour tous burlesque, bien joué le coup du one-man-show, comme au spectacle théâtral, un succès surprise inattendue.
Un film immense ! Gad Elmaleh interpréte "convenablement" le rôle d'un marocain homosexuel (qui est trés rare dans la société) il est hilarant et il nous fait pleurer (de rire et de tristesse). Le meilleur film sur le sujet de l'homosexualité
« J’adoooore les sushis !! » Tout le monde a déjà entendu au moins une fois cette réplique culte. Toujours un peu nostalgique de revoir nos idoles avec près de quinze ans de moins au compteur. Bien que Gad Elmaleh n’en fût pas à ses tout débuts avec Chouchou, son adaptation du spectacle au grand écran est un festival de bonne humeur. Le rôle qu’il campe est extrêmement attachant, attendrissant même, pour la bonne raison qu’il s’assume pleinement et n’hésite pas à se jeter au visage sa propre dose d’autodérision. Ses abus de langage, son empathie communicative, ses yeux de chien battu, sa singularité, en font une personnalité atypique. Le film de Merzak Allouache défend avec force la cause homosexuelle sans forcément s’embourber dans le cliché et le stéréotype pathétique. Les tabous s’effondrent un à un comme une suite de dominos, sans aucune sensation de gène de la part du spectateur. Le prodige du jeu d’acteur est aussi là pour nous emmener pas à pas dans cet univers qui dérange les mœurs universelles. La petite touche sentimentale de Gad est un pur caviar humoristique et émotionnel, que ce soit dans la gestuelle ou dans le scripte, il est tout bonnement parfait. Si le film en lui-même renferme quelques lacunes, le personnage à lui seul est suffisamment entier pour tomber sous le charme. Au-delà des contours premier degré et des aprioris ringards, la tranche de l’autre bord s’en tire avec les honneurs en dégageant une sympathie rassurante et agréable. Une réussite de second ordre, mais acceptable pour le travelo le plus populaire de France. Un classique en son genre. 3/5
Gad Elmaleh enchaîne le bon et le moins bon, parfois drôle, parfois lourd dans le style....Chouchou est donc un film moyen qui possède néanmoins un casting consistant !!!
C'est mauvais, et je n'ai même pas trop envie de me justifier pour la simple et bonne raison que je n'ai absolument aucun souvenir de ce film. Enfin aucun, si, quelques uns comme tout le monde, parce qu'ils sont tombés dans l'inconscient collectif. Et j'ai d'ailleurs honte.
Chouchou est un film culte ! On rigole tout le long du film. Gad Elmaleh est exceptionnel. Beaucoup de scènes cocasses très drôles. Je ne m'en lasse pas.
4 527 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 28 juin 2021
On ne s'attend pas à ce que beaucoup de jeunes Arabes parlent ouvertement de leur homosexualité ou de leur passion pour le travestissement et encore moins à ce que ceux qui ont grandi au pays aient encore l'accent pour le prouver. Pourtant cette contradiction était à la base de l'un des sketches les plus populaires de Gad El Maleh celui de Chouchou un travesti marocain à Paris. Gad avait le bon maquillage et le bon regard sauf qu'il avait l'air plutôt maladroit comme s'il avait oublié une perruque. Je sais je ne devrais pas supposer qu'il est censé toujours ressembler à une femme je pense juste qu'il y avait quelque chose de confus à ce sujet dans la façon dont il a conduit la romance. Je ne sais pas si Stanislas tombe amoureux de Chouchou l'homme ou de l'homme habillé en femme ou de la femme enfermée dans un corps d'homme. Est-ce de l'homosexualité du travestissement fétichiste ou même de l'hétérosexualité latente. Le fait que le film laisse cette question sans réponse prouve que personne ne s'y intéresse vraiment comme si l'insistance à faire jouer des hommes montrant leur côté féminin était la garantie de la délivrance du message d'acceptation. Eh bien je suis désolé mais la fin parle différemment et pas en faveur du film. Lorsque les deux amoureux courent l'un vers l'autre au ralenti dans un décor de prairie c'est tellement ringard et tellement sirupeux qu'il n'est pas possible que cette ringardise n'ait pas été délibérée et voulue d'une manière semi-parodique. À la fin les acteurs sourient comme s'ils se disaient enfin on a fait le film. Et c'est tout ils se sont amusés à jouer les drag-queens et les hommes féminins mais le jeu est malheureusement terminé...
Film comique léger dans lequel le cinéma français est maintenant passé pro. Certaines scènes sont vraiment marrantes. Je pense qu'au deuxième visionnage l'effet ne serait pas le même.
Avec une vraie histoire, cette comédie ne cherche pas seulement à affiler vannes sur vannes. La fin toute fois est très légère mais compréhensible. On ne se lasse pas de revoir encore et encore ce Gad Elmaleh qui nous chante la mère de Michel qui a peur de le chat. Le film nous présente sa palette de couleurs sans orgueil et avec tout son charme il n'a pas à avoir honte.
On s'amuse bien tiré du personnage du one man Show de Gad El maleh L'accent de chouchou et ses blagues de carambar sont à mourir de rire. Quand elle remplace la psychiatre et qu'elle fait du bon boulot...
Des notes un peu étonnantes chez les autres critiques spectateurs, teintée pas mal d'homophobie et transphobie de leur part, mais bon.
Chouchou est un film très doux avec un regard très tendre pour la communauté LGBTQ+, à une époque où la transidentité est surtout moquée et tournée au ridicule. Mais pas ici, et ça fait un grand bien ! Tout le monde parle de "sketch étiré", mais c'est pas le sentiment que j'ai eue. La transidentité n'est pas une blague, n'est pas un sketch. On suit Chouchou qui au fur et à mesure parvient à assumer pleinement ce qu'elle est vraiment, une femme, tout en s'entourant de personnes bienveillantes. L'antagoniste est cliché et violet, et alors ? Cheh. Il ne manquererait plus qu'il faille dépeindre ce type de personnes avec délicatesse. Parce que des personnes comme lui, qui agissent comme lui, ça existe, genre la manif pour tous.
Le seul reproche éventuel, c'est que le rôle ne soit pas joué par une vraie femme transgenre. Mais le film est de 2003, à cette époque les gens ne savaient pas que ça pouvait poser soucis. Il y a aussi confusion entre "homosexualité" et "transexualité", mais encore là, c'est parce que le film date de 20 ans.
Les personnages queer ne sont pas clichés (pas de follophobie dans les commentaires, c'est trop demandé?), c'est des ambiances qu'on retrouve dans les lieux queer et prides.