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elbandito
343 abonnés
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4,0
Publiée le 4 juillet 2013
Une histoire tendre et drôle sur la rencontre improbable entre un artiste des rues et une petite fille abandonnée, livrés à eux-mêmes dans un monde désenchanté. Charles Lane II a su capter l’aura d’une New-York contemporaine et authentique dans une œuvre intemporelle et unique dont les magnifiques images en noir et blanc accrochent immédiatement le regard du spectateur, et dont la musique étonnamment moderne et variée signée Marc Marder se fait le dialogue subtil et adéquat. Dans cet hommage à Chaplin, l’alchimie entre l’artiste et la petite fille est évidente de sincérité puisqu’ils sont père et fille dans la vie. Avant "The Artist", il y avait ce beau film à redécouvrir, réalisé par un artiste incompris à l’époque, car très en avance sur ton temps et sur les attentes du public. Merci au Paris Film Festival qui m'a permis de le voir sur grand écran en version restaurée ce 02 Juillet 2013 au Cinéma Grand Action, Paris 5ème. Enfin !
Le cinéma réenchanteur de vie au travers d'une fable enjouée et grincante qui raconte la prise en charge d'une orpheline après la mort de son père, par un SDF débrouillard. Tout cela n'est pas sans rappeler Le Kid, le classique de Charlie Chaplin... La musique inspirée et diversifiée joue un rôle important dans la réussite de l'oeuvre. Ici, se déroulant dans le New York des années 90, le film se fait satire des inégalités. Charles Danes II fait passer bien des émotions à travers son regard circonspect et la gamine est craquante.
J'ai eu la chance de voir ce film lors d'une projection en plein air à Genève, pendant qu'un groupe de musiciens l'agrémentait de notes parfaitement synchronisées à la dramaturgie du scénario... Cela dit, la musique n'est pas indispensable et le fait qu'il soit muet lui donne une agréable touche de mystère... En voilà une bien belle histoire dans Big Apple et dont les superbes images en noir et blanc accrochent incessamment le spectateur...
Images noir et blanc sublimes dans un New-York rêvé, grande intelligence de la mise en scène et interprétation divine de Charles Lane, tous ces éléments réunis font de Sidewalk Stories un petit bijou à ne rater sous aucun prétexte. Charles Lane ne fait pas qu'y rendre hommage à la grande époque du muet, à Chaplin himself - The Kid en l'occurrence -, il écrit surtout sa propre légende envers et contre tous à une époque (1989) où 30 ans avant le faiblard The Artist, la vraie perle moderne du muet était bien là, sous nos yeux ébahis... Un film trop méconnu et qui mérite d'être redécouvert fissa tissa...
Le cinéma muet tient dans ce « Sidewalk stories » réalisé il y a vingt ans seulement, un modèle du genre qui renvoie « The artist » à ses chères études. Charles Lane qui joue et réalise, donne un ton très personnel à la fantaisie des personnages et aux drames des situations dans un noir et blanc qui s’impose avec une logique évidente. L’utilisation de la musique est d’une pertinence du même acabit. La gamine qui accompagne notre héros est craquante ! On pense bien évidemment à Charlot (« The kid ») mais aussi à toute cette veine du cinéma réaliste américain que Lionel Rogosin a su mettre en lumière. Un coffret 3 DVD lui est consacré. Pour en savoir plus
Film muet, en noir et blanc, Sidewalk stories aurait peu de chances de séduire malgré le succès récent d'un certain film oscarisé... Numérisée, la copie présentée au 31° Festival du Premier film d'Annonay était excellente et la performance de Charles Lane étonnante : un très bon moment.
Formidable film plein de poésie. A recommander aux spectateurs de tous les âges. La bande son mêle avec délice des styles éclectiques, du blues au tango en passant par l'orchestre symphonique; un vrai 'melting pot' comme le New York de cette histoire. La photo noir et blanc est magnifique. Un film muet qui rend hommage au sans voix et sans abri de ce monde. Très émouvant...
Prix du public à Cannes en 1989 cet hommage au kid de Charles Chaplin est aussi tourné en noir et blanc et… muet ! De l'humour, de l'amour, de l'émotion, cette réalisation au budget réduit rempli très bien rôle et d'une façon originale. Si le noir et blanc et muet ne vous rebute pas, vous pouvez sincèrement jeter un œil sur cette œuvre.
Un chef d'oeuvre de tendresse et d'humour, musique et esthétique parfaites, surpasse The artist de beaucoup; on ne s'ennuie pas une seconde notamment grâce à une musique très expressive. A aller voir avec les enfants. J'ai attendu 20 ans pour le retrouver au cinéma et vais courir le revoir avec mes enfants nés depuis. Impossible de ne pas se laisser émouvoir par la petite fille. Quand on pense que ce film a été tourné en 15 jours seulement, dans un froid glacial et avec un budget minimaliste...chapeau bas l'artiste!
J'ai eu l'occasion de voir ce film dans un festival cet été.. plutôt méfiante au départ (un film presque muet? vraiment ??) et ça a été un pur moment de bonheur. C'est un petit bijou : de l'émotion, des pirouettes, de la finesse, de l'humour, une tendresse infinie. Un regard plein de fantaisie, venu du coeur, qui ne se prend pas au sérieux . Le propos est triste, pourtant on se prend à sourire, souvent . J'en suis sortie joyeuse /triste, touchée en profondeur... Les images sont restées longtemps dans ma tête... la musique aussi, pleine de poésie, de légèreté, de surprises, d'inventions . Elle parle plus que tous les mots ! Un chef d'oeuvre absolu !
Très mauvais. Non adapté pour les enfants, alors que mes enfants sont allé avec l'école Primaire. On a vu les zizi, les poitrines... Très crue. Il est très, très loin de Charlie Chaplin.