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Raphaël O
145 abonnés
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4,0
Publiée le 19 novembre 2014
Ce drame dispose d'un scénario original, remarquablement bien écrit, une brillante mise en scène construite comme un puzzle amenant différents personnages à se croiser et se poser les bonnes questions, interprété par un casting de premier choix. À voir !
Après le très bon Amour Chiennes, Iñárritu continue sa trilogie des destins croisés avec 21 grammes. Ce film où des personnages vont se croiser pour le meilleur et surtout pour le pire. Les acteurs sont vraiment excellents et incarnent leurs personnages de manière très juste. Le scénario est simple en reposant sur un accident de voiture mais parvient à tenir en haleine le spectateur en haleine jusqu'au dénouement final. Comme son petit frère (Amour chiennes), la vrai force de ce film tient dans son montage éparpillé,qu'il nous faut remonter pièce par pièce pour comprendre la totalité de cette histoire. Avec toutes ces belles choses, 21 grammes possède des défauts, comme une réalisation un peu trop mouvante, une lumière un peu trop terne et une musique un peu trop absente. À part ça Iñárritu montre une fois de plus son génie pour le cinéma à travers ce très beau film.
Que de bons acteurs ou actrices dans ce film : Benicio Del Toro, acteur complet et décidément impressionnant dans chacun de ses films, Sean Penn assez bluffant dans ce rôle et enfin la belle Naomi Watts bouleversante. Le scénario est simple finalement mais vraiment bien réalisé, ce qui le complexifie et donne une vraie originalité au film. Bien que le début est assez décousu pouvant en faire décrocher certains, l'intrigue se comprend tout de même assez vite et on a qu'à une envie : voir la fin et suivre le destin croisé de tous ces personnages. Certaines scènes sont très fortes en émotion mais on a quand même quelques longueurs et pour moi, un rôle décevant pour Charlotte Gainsbourg. Mais "21 grammes" reste un bon film.
Sean Penn, l’acteur rebelle étant souvent l’auteur de véritables coups de génie dans ses performances, Benicio Del Toro, la tronche contemporaine du Che et Naomi Watts, la belle anglaise faisant partie des meilleures actrices de sa génération. Un casting comme celui-là, aucun amateur de cinéma ne peut cracher dessus. Le cas contraire relèverait de la folie pure. Le pitch de « 21 grammes » me plaisait fortement. Ces 3 personnages qui vont se rencontrer, s’affronter, se haïr et s’aimer à la suite d’incidents particuliers, ça me laissait augurer beaucoup de bonnes choses. Je m’attendais à une sorte de puzzle complexe, mais diaboliquement captivant. Au final, c’est un spectateur surpris et fortement déçu qui s’adresse à vous en ce moment même. Je tombe vraiment de haut. Je n’ai pas du tout aimé. Impossible pour moi de m’immerger dans ce film à l’ambiance glauque, malsaine et parfois immorale. Ce n’est pas tout ça qui m’a déplu. Ce qui m’a déplu, c’est que l’ensemble est un véritable foutoir. Tout un tas de flashsbacks sont incorporés ça et là sans la moindre cohérence. Du coup, on perd totalement le fil, et on s’ennuie copieusement. Le film se décante très très légèrement à partir du moment où la relation entre le personnage de Sean Penn et celui de Naomi Watts est un peu plus « creusée ». Mais ça ne suffit pas à sauver tout ça. « 21 grammes » avait tout pour être un très grand film. Seulement, à cause d’un réalisateur ne sentant ses chevilles gonfler dans ses pompes, il devient un film à la prétention limite énervante. Même Penn, Watts et Del Toro ne parviennent pas à tirer tout cela vers le haut. Et je zappe volontairement Charlotte Gainsbourg car pour moi, elle n’a pas du tout sa place aux côtés des trois autres. Une déception de plus.
C'est surement un excellent film composé d'un très bon casting mais je n'ai pas adhéré au style d'Alejandro González Inárritu et à son montage "puzzle" qui peut rebuter.
Une tragédie virtuose en forme de puzzle de destins fracassés, filmée par un réalisateur surdoué et servie par une interprétation magistrale. Le genre de film qui nous met en état de choc.
Film aussi chiant qu'un épisode de Derrick ou on a mélangé les chapitres. C'est ininteressant et tellement décousu à force de flashback de 3 minutes au grand maximum qu'on y comprend rien ... enfin surtout qu'on veut pas se faire chier à comprendre tellement on s'en fout. Les pseudos intellos crient au génie pour se donner de la consistance ... mais au final, ca reste une daube de plus.
A. G. Iñárritu signe une œuvre destructurée voire désordonnée en apparence et la démarche en est déroutante. Mais le récit se met petit à petit en place et cette construction n'evite pas pour autant un aspect prévisible des évènements. Un drame simple dans le fond, complexe dans sa forme, avec une distribution solide.
Le genre de film que j'adore, la vie c'est ça. C'est pas les bisounours malheureusement se film me fait pensais à " Accident " Plusieurs histoires qui se rejoignent. Acteurs et actrices vraiment super. Je l'ai vu en 2003 en 2022 toujours aussi intense
Le début du film m'a laissé perplexe. Le fouillis temporel mis en place par le scénario alambiqué de Guillermo Arriaga n'apporte à mon avis pas grand-chose à l'oeuvre, si ce n'est de décourager potentiellement pas mal de spectateurs. Le temps de comprendre ce qu'on voit, il se déroule une bonne demi-heure.
A partir de là on peut se concentrer sur le propos du film, qui est assez fort.
La mise en scène d'Inarritu est incroyablement puissante, tantôt constituée de vifs mouvements de caméra parfaitement maîtrisés, tantôt de gros plans absolument sidérants ou de plan fixe très beaux, comme celui qui précède de quelques secondes l'accident et montre un jeune homme ramasser des feuilles mortes. Le talent que manifeste le réalisateur laisse pantois, on pense à Scorsese par exemple, ce qui s'explique peut-être par le fait qu'Inarritu a déjà 40 ans lorsqu'il tourne 21 grammes.
Le grain de la photo, très visible, et l'aspect un peu sale de l'image surprend au début, puis s'avère parfaitement en phase avec l'histoire. Les acteurs sont absolument magnifiques et tire le film vers le haut : un Sean Penn qui mue physiquement en fonction de son état de santé, une Naomi Watts exceptionnelle, méconnaissable, non maquillée, droguée, abattue, un Benicio del Toro hyper physique, bloc de douleur particulièrement expressif. Même notre petite Charlotte Gainsbourg est parfaite.
En somme, un film important, même si la sophistication inutile de sa construction et les petites afféteries autour de ces 21 fameux grammes le plombent un peu. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Si tout homme perd 21 grammes en mourant, il faudrait savoir combien il prend en kilogrammes de bêtise devant ce condensé de misérabilisme qui regarde ses corps se heurter dans des décors sales en se repaissant de leurs souffrances. La caméra à l’épaule semble constamment à l’affut de la plus petite étincelle de détresse : un cri, un sursaut, une absence manquant de faire vaciller le personnage. Alejandro González Iñárritu signe ici une pornographie de la misère comme le sera Capharnaüm (Nadine Labaki, 2018) une décennie plus tard, sondant le désarroi de la small town américaine et le besoin qu’ont ses habitants de trouver des alternatives à leur condition humaine et sociale – la religion, la drogue, l’alcool, la vie de famille. Seuls valent les acteurs qui attestent un talent certain pour jouer la souffrance, mention spéciale à Benicio del Toro gorgé de foi et de violence. L’éclatement du récit en sauts de puces depuis un présent incertain vers un passé ou un futur rend le film illisible et conscient de cette illisibilité, presque auto-satisfait devant un spectacle que le réalisateur orchestre tel un marionnettiste cupide. La laideur des plans n’a d’égale que la mollesse minimaliste de la musique que signe Gustavo Santaolalla. Et s’il ne pèse pas lourd, 21 Grams n’en demeure pas moins un long métrage abject.
Une demi-heure après le début du film : les têtes laser de mon lecteur sont en panique ou quoi?? Ah non! C'est M. Inarritu qui se donne des airs de réalisateur branché en polluant le film de flashs-back et autres retours vers le futur. Ah non ça y est j'y suis, c'est la dernière collection hebdomadaire : le monteur-débutant.com de chez Atlas! Remettez les scenes dans l'ordre et en bonus, vous avez droit à la version ordonnée de 21 grammes... Et soudain c'est le drame : vous vous rendez compte que c'est ennuyeux, plat et que pour ce genre de drames mal racontés, le journal de 20 heures est gratuit et réaliste!! 1 étoile pour le jeu des acteurs mais...grosse déception!