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Plume231
3 908 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 24 juillet 2014
Dans la catégorie "film que j'ai regardé uniquement parce qu'il est dans les "1001 films à voir avant de mourir"", je demande "Voyageur malgré lui"... Pourtant du même réalisateur et avec le même duo d'acteurs de l'excellent "La Fièvre au corps", j'avoue y avoir été un peu à reculons m'attendant pas vraiment à grand-chose d'intéressant. Et cette impression a été confirmée par la vision. Il y a une certaine ambition, mélanger un drame atroce (la perte d'un enfant !!!) avec de la romance et quelques éclairs de comédie (les scènes avec le chien névrosé !!!) mais loin d'être aboutie ; il y a quelques trucs bien trouvés comme les frères et sœurs du protagoniste qui classent les aliments par ordre alphabétique, etc... Mais en dehors de cela, on ne sort guère d'une conventionnelle romance hollywoodienne additionnée en plus avec un rythme mou. Bon les acteurs sans être géniaux s'en sortent plutôt bien, en particulier Geena Davis (même si on peut trouver l'Oscar exagéré !!!), mais il est difficile de penser autre chose que ce film est dispensable.
Le "Voyageur malgré lui",c'est cet homme,Macon Leary,dévasté par la mort accidentelle de son enfant.En signe de réponse sécuritaire,il se met à vouloir absolument tout contrôler,bannir tout imprévu,alors que son métier consiste ironiquement à écrire des guides pour voyageurs réticents,comme lui.Une dresseuse de chiens farfelue(Geena Davis,lumineuse et candide)parvient à lui rendre momentanément le sourire,alors même que sa femme(Kathleen Turner,incendiaire et indécise)tente de renouer leurs liens passés.William Hurt n'a pas son pareil pour camper les hommes lambda,confrontés à des crises existentielles sans fin.Lawrence Kasdan,en adoptant un ton tragi-comique,lui donne l'occasion de mettre en avant toute sa facette neurasthénique et vulnérable.Le film,lui,oscille habilement entre le mélodrame intime et la fable triste aux élans comiques venus de nulle part.Il donne beaucoup à réfléchir sur l'imprévisibilité de la vie,sur le fait que chacun à besoin d'affection pour faire son deuil ou simplement en temps de chagrin.Le portrait familial présenté,avec une soeur vieille fille,qui s'occupe de ses 3 dadais de frère,dans une maison aux règles de vie absurde,est cocasse et savoureux.Kasdan a toujours été très fort pour capter les errements d'humains faillibles.C'est un monde que ses films ne soient pas plus célébrés.
Plus connu pour avoir été le scénariste d’épisodes de Star Wars ou bien des « Aventuriers de l'arche perdue », Lawrence Kasdan a néanmoins réalisé quelques films au genre très varié. En 1988, il signe une comédie dramatique dans laquelle on découvre le portrait d’un homme (William Hurt) endeuillé par la mort de son fils. Séparé de son épouse et menant une vie terne, il tombe amoureux d’une jeune femme extravagante. Même si le récit possède une certaine tendresse, le ton monocorde finit par lasser. Les émotions sont rares malgré le sujet de la difficile reconstruction mentale après la perte d’un enfant. Bref, un long-métrage assez fade assaisonné de romance et de tragédie sans relief.
Une comédie dramatique avec des personnages bizarroïdes et certaines situations un peu absurdes (ça fait le charme du film). Par contre il y a quelques longueurs et une musique barbante, la fin est un peu rapide.
Un très bon film, aux personnages originaux, tous excellemment bien interprétés par des acteurs très performants. La mise en scène apporte à cette oeuvre une ambiance intimiste nous rapprochant des personnages. Le seul défaut, c'est un peu lent.