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Un visiteur
4,5
Publiée le 9 juin 2011
Film magnifique , émouvant , remplis de sentiments ... Ne pas juger ce film trop vite , il vaut la peine . Une histoire d'amour remplie de passion et de tendresse !
Ce truc ne présente aucun intérêt en tant que film, le scénario cousu de fil blanc tient sur un timbre-poste, les dialogues sont niais, les personnages sans aucune intensité, la morale de l'histoire archi-simpliste... Allez le voir si vous avez 1h45 à passer devant une (jolie) carte postale du Viet-Nam (où le film a été tourné), bien chiadée, où aucune feuille indisciplinée ne dépasse... où si vous avez apprécié les navets asiato-érotiques des seventies du style "Emmanuelle" (en moins bien).
Brode Bak Mon Tain pourrions-nous appeler ce film avec un titre phonétiquement vietnamisé. superbe photo, sujet sensible mais traité sans sensiblerie, facture classique, musique qui l'est tout autant, je me suis régalé. Que demander de plus à un film qui ne prétend à rien d'autre ? Encore une fois, nombres de spectateurs vont passer à côter d'une belle oeuvre "grâce à l'étroitesse d'esprit de certains critiques professionnels"
Ça reste un beau film, avec des plans et des paysages grandioses. C'est plein de préciosité et de sophistication. Mylène Jampanoï est une erreur de casting, c'est dommage. Elle manque de finesse, de profondeur, de mystère. Les dialogues sont moyens, c'est dommage aussi. (Les voix françaises sont du reste épouvantables.) Moins de paroles, de très rares – mais précieuses – paroles auraient suffit. Le choix de Lin Dongfu pour interpréter le père et surtout son jeu sont plus que discutables également. Ces quelques points étaient perfectibles et, améliorés, auraient vraiment fait un grand film. À défaut il nous reste un grand film en puissance, en formation ou en gestation, qu'on prend plaisir à regarder. On se plaît à se fondre dans cette atmosphère moite et suffocante, à s'en imprégner, à exsuder de concert dans ce climat tropical humide.
Les bons points : - chaque plan est sublime et bien pensé. - le personnage du botaniste est très bien interprétè, il est tellement dur envers les autres et envers lui-même qu'il finit par être de plus en plus seul. - une histoire simple, on ne cherche à faire du spectaculaire. Les mauvais points : - lent, surtout les 25 premières minutes. - une fin prévisible. Finalement, il y a quelque chose d'inachevée dans cette oeuvre, c'est bien, mais sans plus.
C'est dans les magnifiques décors de la Chine rurale que se déroule ce drame moite et sensuel, passionnant et passionné. Les interprétations sont remarquables, surtout les actrices, d'une beauté troublante. La musique est belle à pleurer.
Il a suffit que je vois l'affiche avec le nom Dai Sijie marqué dessus pour que j'aie envie d'aller voir ce film. Et résultat, malgré une critique peu unanime, le film est sublime. Dai Sijie nous raconte une fois de plus une histoire poignante, et nous fait part là aussi et de sa rancoeur et de son amour pour la Chine. Deux jeunes femmes dans les années 80 tombent amoureuses et se promettent de ne plus jamais être séparées quoi qu'il arrive. Nos deux héroïnes découvrent l'amour, se font de belles promesses, vivent dans un endroit idyllique qui les plonge dans un conte à l'eau de rose. Mais cet amour à la tendre mièvrerie (mais pas fade) vient se confronter à la dure réalité d'une Chine encore sous l'emprise de préjugés et de violence pour ce qui s'écarte des traditions. Les nombreux 'Vive le Président Mao !' démodés que répète l'oiseau dans sa cage se teintent de plus en plus d'amertume, les jolies montagnes ne semblent plus être que des leurres pour cacher une dure vérité. La menace planera constamment au dessus des deux jeunes filles, jusqu'au choc brutal et inévitable. Dai Sijie, à qui l'on doit Balzac et la petite tailleuse chinoise, ose une fois de plus dénoncer des tabous qui, malheureusement, ne sont pas si vieux. Il n'a d'ailleurs jamais pu tourner son film dans son pays natal, étant lui même interdit (si je me souviens bien) de séjour en Chine à cause de ses oeuvres dénonciatrices. Pendant un certain temps cependant, Dai Sijie se laisse prendre au jeu de filmer plus les paysages que ses héroïnes, et l'on se surprend parfois à regarder l'arrière plan plutot que les protagonistes. Mais il réussit cependant à nous émouvoir et à nous surprendre... Voire même à nous choquer (pour ceux qui comme moi manquent cruellement d'informations sur la vie politique chinoise).
Moins que zéro étoile pour ce film X déguisé en film d'auteur "esthétique". Dialogues plats, personnages plats, situations plates, bref, tout est plat dans ce film, des scénaristes aux distributeurs. Même les jolies filles toutes nues paraissent insupportables. Sauf peut être les producteurs qui ont réussi à monter un film érotique avec l'argent des contribuables français et canadiens. Chapeau.
L’histoire "humide" d’un amour interdit et condamné, cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? Bref, je retiendrai de ce film exotique aux paysages édéniques, une musique ambiante des plus réussies pour les envelopper, la fausse retenue et le manque de sensualité de l’amante métissée ainsi qu’une fin expédiée et attendue. D'une fadeur esthétisante, une curiosité qui reste tout de même à découvrir.
Min part en stage chez un botaniste, M. Chen, homme froid et caractériel, et se rapproche de sa fille, An. L'amitié se transforme en amour, mais Chen a d'autres projets, il veut marier Dan, son fils soldat, à Min. Mylène Jampanoï a un jeu exécrable qui tue toute crédibilité, tout érotisme et rend ce film totalement timoré et chiant. Il ne suffit pas de nous montrer des nanas en sueur ou couvertes de boue... « Les filles du botaniste » est totalement dénué de grâce.
On en avait parlé pas mal lors de sa sortie... "sublime"... disait-on avec dans un des rôles principaux Lena Jam-Panoï.
Eh bien oui, de très belles images... mais cette coproduction franco-chinoise ne va pas beaucoup plus loin. On raconte une "belle histoire" mais en surface, sans jamais vraiment approfondir le sujet et, finalement, on se contente des belles images et de l'histoire qu'on suit d'un oeil extérieur sans réussir à vraiment rentrer dedans.
Très esthetique... Surement trop esthetique ? Effectivement cette recherche absolue de l'esthetique enlève la sincérité que l'on peut notamment trouver dans Brokeback Mountain... Le film reste excellent, mais on ne se sent pas proche de ces deux jeunes filles... Une oeuvre d'art s'esquisse devant nous mais Attention ! Ne pas toucher ! Cette distance entre l'oeuvre et le spectateur est perceptible et l'on ne peut adhérer complètement à l'histoire de ces filles...