Film délicat à noter car le 1er 1/3 du film n'est qu'une mise en place cynique de la situation, une peinture acide de cet oncle. On pourrait donc très largement s'en passer car légèrement ennuyeuse. Excepté qu'il y a en introduction, une controverse qui s'installe entre le rôle de l'homme, la femme, et la technologie qui vient fiche le bazar entre les deux, en vendant notre âme au diable. Sans aucune limites ou frein de notre part, et jusque dans nos trous intimes. Reste l'intelligence pour nous sauver, là où chacun devient le chasseur de l'autre, le prédateur, la menace possible, l'adversaire à abattre. Perdu l'intérêt commun, perdu le ciment porteur de nos intuitifs d'origines. C'est le rôle de la deuxième partie de ce film. Une gangrène qui commence aux E.U. et envahi nos esprits, et où finalement, il ne reste que la virginité d'un puceau, pour épancher la soif de vampires qui rodent dans les bars. Pas de sexe ici, seulement énormément de discussions, de propos, d'interrogations, d'affirmations. Mais sans réel ennuis, en dehors de cette première période plutôt dispendieuse, même si utile à la compréhension d'un vrai souci de société. Qui est à sa place? Un film plutôt bien mené jusqu'à la fin, et sans plus aucun temps mort par de-là cette l'introduction un peu laborieuse, pouvant faire douter naïvement de l'intérêt de ce film. Ce qui serait bien dommage. Il y a bien ici un nid d'idées pouvant alimenter bien des conversations passionnées.