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Captain fantastic
26 abonnés
285 critiques
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1,5
Publiée le 10 avril 2015
Je trouve ce genre de film très frustrant !! La thématique parait toujours très intéressante et on a hâte de découvrir l'intrigue mais au final beaucoup trop de longueurs et on s'ennuie ferme !! C'est long beaucoup trop long !! La déception...
Ce film en langue mi francais mi georgien ni qu'une qualité à mon avis le jeu d'acteur et surtout celui de la grand mère et c'est très faible comme raison de regarder un film. Tout le reste ne m'a guere interessé , c'était très plat dans tout l'ambiance la mise en scene. Maintenant je me demande meme comment j'ai fait pour aller jusqu'au bout
Vu quelques jours après le nouveau (et très beau) film de sa réalisatrice (qui confirme donc) L'arbre. Ce premier long métrage est un vrai petit bijou. Une mise en scène délicate sur un scénario parfaitement écrit. Trois générations, trois portraits de femmes d'une même famille entre la Géorgie et Paris. Les actrices sont toutes les trois merveilleuses, la grand mère (Esther Gorintin) est à croquer. Dinara Droukarova (la petite fille) a été nommé aux César 2004, tout comme le scénario original et Julie Bertuccelli est repartie avec le César, mérité, du premier film. Un très beau film à voir...
Film magnifique de la fille de son père Jean-Louis Bertucelli qui ne nous avait pas éblouis par sa filmographie. Ce film nostalgique prenant pour décor la Géorgie ressemble beaucoup à « Goodbye Lenin » avec un brin de poésie en plus et surtout le jeu formidable de la patriarche qui ne vit que pour son fils parti à Paris réaliser le rêve de toute une vie : échapper à la morosité ambiante pour aller s’enivrer de la culture française et des plaisirs de la ville lumière. De notre côté on sait trop bien le sort réservé aux émigrés des pays de l’Est souvent clandestins et confinés aux chantiers de travaux publics. Les deux filles et petite fille savent aussi cela et ne sont pas dupes des coups de fil passés par Otar à sa chère maman. spoiler: Elles ne sont donc pas trop surprises quand on vient leur annoncer la mort de leur frère et oncle. Comme dans « Goodbye Lenin » le mensonge s’organise mais ici la pugnacité de la vieille femme qui sent sa fin approcher viendra à bout de la supercherie lors d’un voyage à Paris. Le film quitte alors le ton de la comédie dramatique pour nous saisir aux tripes avec l’annonce de la mort du fils aimé sur un pallier d’immeuble par un compagnon d’infortune d’Otar. Magnifique encore le retour de la vieille femme à l’hôtel où elle décide avec l’assentiment de ces deux filles de prolonger le rêve en faisant voyager Otar en Amérique. Pour la plus jeune le voyage s’arrête à Paris où elle décide de prendre la suite de son oncle. Magnifique. La vie dans l’ex-URSS est très bien montrée et le tour de force de Julie Berucelli est de nous faire nous demander s’il ne vaut pas mieux manquer un peu de confort en échange d’une vie sociale et familiale plus riche.
Pour son premier long-métrage de fiction, Julie Bertuccelli s’expatriait à Tbilissi et nous dressait le superbe portrait de trois femmes géorgiennes de générations différentes : une grand-mère, sa fille et sa petite-fille d’une vingtaine d’années. Portée par un magnifique trio d’actrices, cette chronique familiale raconte le mensonge de Marina et Ada, qui cachent à l’aînée Eka la mort à Paris de son fils chéri Otar – dont le prénom est un clin d’œil à peine voilé au cinéaste Otar Iosseliani, avec qui Bertuccelli a souvent travaillé – pour lui éviter un trop grand chagrin. D’une tendresse infinie, le film remporta en 2004 un César mérité de la meilleure première œuvre de fiction.
Eka, la grand-mère, Marina , la fille, et Ada, la petite-fille incarnent trois générations de femmes géorgiennes. Elles témoignent de la Géorgie d'aujourd'hui (2003) et des vestiges de l'Union soviétique, du stalinisme autant que de la modernité post-communiste proche des démocraties occidentales. Dans cette famille francophone et francophile, il n'est pas surprenant que le fils ainé, Otar, soit parti en France chercher le travail qu'il ne trouve pas au pays.spoiler: Lorsqu'Otar trouve la mort sur un chantier, Marina et Ada se débrouillent pour cacher la nouvelle à la matriarche .
Le film de Julie Berticelli, qui s'attache à décrire l'atmosphère d'une ancienne république d'URSS, se structure autour d'un drame familial intime. Plus loin, il est suggéré que le mensonge, délicat dans l'esprit de Marina et Ada, est de la nature des mensonges staliniens visant à "épargner", plus prosaiquement à tromper la population. La mise en scène est feutrée et intimiste, silencieuse parfois, au point que le film puisse sembler languissant et figé. Il nous attache aux personnages sans véritablement nous émouvoir. Sauf, peut-être, spoiler: dans l'épisode parisien final où la petite vieille pourrait découvrir la vérité sur Otar Esther Gorintin, son interprète, compose une étonnante grand-mère à la physionomie joviale et aux attitudes aussi minimalistes que naturelles.
Plutôt agréablement surpris par son second (L'arbre), je me me suis procuré le premier film de Julie Bertuccelli.
Le scénario de Depuis qu'Otar est parti est relativement simple : une grand-mère dont le fils (qu'elle vénère) est à Paris, sa fille, et sa petite-fille vivent ensemble en Géorgie. Le fils meurt : sa soeur et sa nièce cachent sa mort à la grand-mère. Mais évidemment un mensonge de ce genre n'est jamais simple à tenir dans le temps...
Le film est avant tout un beau triple portrait de femmes de trois générations différentes : on y retrouve cette extrême attention aux acteurs, qui rend Charlotte Gainsbourg si lumineuse dans L'arbre. Il est aussi un tableau saisissant de la Géorgie d'aujourd'hui, entre souvenir du stalinisme et coupure d'électricité.
La mise en scène est épurée, souple, efficace. Julie Bertucelli fait preuve d'un sens du cadrage très sûr. Le montage alterne temps forts et plages plus contemplatives. Un beau film, qui aurait peut-être gagné à être un poil plus nerveux. Il a collectionné les récompenses dans beaucoup de festivals, grand prix de la semaine internationale de la critique à Cannes et César de la meilleure première oeuvre en 2003.
Après la Géorgie (que Julie Bertuccelli a appris à connaître en tant qu'assistante d'Otar Iosseliani) et l'Australie, où la réalisatrice nous entrainera-t-elle pour son troisième film ? D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Ce film est vraiment très beau, et il sent le vécu. Les trois femmes qui appartiennent à trois générations différentes nous offrent plusieurs visions du post-communisme en Géorgie. Chacune d'elles est attachante à sa manière. Une belle image de la famille.
Le scénario est très intéressant, touchant et bien construit. La mise en scène est sobre, intimiste. Le rythme est un peu trop lent peut-être, surtout au démarrage. Mais même dans ce minimalisme, on s'attache aux personnages et on est pris par l'histoire, juchée de rebondissements. Un joli film, sensible.
Personnellement, je n'y ai vu q'une tentative maladroite de reconstituer good bye Lenin et de le situer dans un autre pays, tout en alternant les rôles. Une mise en scène molle, des acteurs manquant cruellement de spontanéité et une intrigue dépourvue d'originalité. Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques car il n'y a vraiment pas matière à s'extasier, à moins que vous soyez friand des vieilles folles recluses entièrement dévouées à leur progéniture.
C'est un film simple, intime, qui révèle la vie et l'amour de 3 femmes liées par le même homme. 3 femmes qui n'en forment au final qu'une et qui nous offrent un pur moment d'authenticité et d'émotion dans un pays encore marqué par le stalinisme, très réussit !
Magnifique , émouvant, juste, sobre, vrai et sans triche ni artifice, superbement interprétés : le meilleur film de la rentrée, bien avant les grosses "machines" de Hollywood.
L'histoire de 3 femmes qui coexistent, chacune appartenant à une époque différente : avant, pendant et après la grandeur de l'empire communiste. A cause de leurs différences, leur séparation parait inévitable et Otar n'est qu'un prétexte à un dénouement déchirant. Chacune de ces 3 femmes est séduisante : l'une par son attachement à la langue française, la deuxième par le souci constant de se débrouiller pour vivre et la dernière pour sa beauté, sa fraicheur et l'espoir qu'elle porte en elle de vivre autrement. Pour moi, un souvenir de l'Azerbaïdjan limitrophe.