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brianpatrick
86 abonnés
1 621 critiques
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3,0
Publiée le 25 octobre 2014
L'homme avec tous ces femmes, le film a de l'âge, mais il reste plaisant à regarder. Mais effectivement les scènes restent redondantes et on attend la fin.
Ce film est parfois très drôle, grâce à de bonnes répliques, notamment la voix-off, mais les personnages féminins sont vraiment trop caricaturaux. D'autre part il est très répétitif et de ce fait semble parfois très long. Je pense aussi, du fait de la diction notamment, que ce film a mal vieilli et est vraiment trop misogyne. Enfin, Daniel Gélin, acteur très sympathique, ne me semble pas avoir la carrure pour ce rôle de "tombeur".
A l'époque de sa sortie, ce film devait sembler pétillant. Aujourd'hui, il apparait comme terriblement ringard. Sans compter une voix off insupportable. Cette comédie bourgeoise, jouée dans le style de Un théâtre ce soir, est devenue d'une certaine façon un document sur les préjugés sexistes qui imbibaient la société française des années cinquante.
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12 481 critiques
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3,0
Publiée le 18 septembre 2018
Avoir le coeur qui bat plus vite...C'est ça l'amour! Souvenirs amoureux d'un jeune homme (Daniel Gèlin) qui joue les Don Juan! Digne reprèsentante du sexe fèminin des annèes 50, Martine Carol rècolta de nombreux succès, en particulier avec son second mari, le rèalisateur Christian-Jaque! il convient de mentionner cette sympathique comèdie de moeurs avec une autre star du cinèma français, Danièle Darrieux, femme de tact qui sait tromper son mari avec beaucoup d'aisance! En 1952, Christian-Jaque, qui fut aussi l'èpoux de cette dernière, lui fait tourner ce classique composè de trois segments! Ses audaces, plus apparentes que rèelles, sa sensualitè font croire que le cinèma français de cette èpoque à jamais rèvolue est le plus èrotique du monde! Or il ose à peine effleurer la comèdie libertine et on ne trouve guère d'èrotisme dans les films de Christian-Jaque ou d'autres! Qu'importe car c'est oublier la scène d'anthologie où Martine Carol sort de sa baignoire sans son peignoir (clair-obscur oblige). Chez elle, les sentiments sont plus beaux que le reste et ce n'est pas le père Seigner qui vous dira le contraire! il faut donc redècouvrir Martine Carol, Danièle Darrieux, Antonella Lualdi ou encore l'excellente Edwige Feuillère, dont "Adorables crèatures est un reflet passionnant de l'èpoque avec tout de même une pointe de mèchancetè et de cruautè entre ses femmes...
Au moment où le séduisant André s'apprête à se marier, Christian-Jaque revient sur les trois histoires sentimentales -sous la forme de trois sketches- qui ont précédé, et dont l'ironie est soulignée par la voix "off" de Claude Dauphin. Car un des aspects piquants de cette comédie sentimentale est de montrer comment le jeune premier Daniel Gélin et son personnage de séducteur, une fois n'est pas coutume et contre toute attente, subissent piteusement l'inconstance de ces "adorables créatures" que nous annonce le titre du film. Parmi elles, les trois maitresses- successivement Danielle Darrieux, Martine Carol, Edwige Feuillère- ont en commun de répudier le jeune amant en vertu de leur humeur, de leur égoïsme, de leur vénalité même. N'en jetez plus! Avec autant d'humour que de misogynie, les auteurs (avec un Charles Spaak plutôt inspiré aux dialogues) proposent un catalogue de défauts estampillés féminins. Elles sont capricieuses et versatiles, perfides et jalouses, menteuses et, pourquoi s'arrêter là, voleuses...Un inventaire et des généralités à faire enrager la féministe la moins militante! Ce point de vue permet néanmoins aux actrices citées plus haut de faire une joli numéro de femmes de caractère -et çà c'est une qualité. Et d'autre part, Christian-Jaque met en scène une jeune fille romanesque et moderne qui refuse catégoriquement de devenir l'épouse au foyer qui se flétrit et qui sert la soupe, comme sa mère. De quoi atténuer la charge? Quoiqu'il en soit, je retiendrai de cette comédie assez plaisante...et perfide la sensualité brûlante et audacieuse de Martine Carol, filmée par son mari en sortie de bain, et la causticité attachée à la grande bourgeoise jouée par Edwige Feuillère, multipliant les soirées caritatives les plus saugrenues. Et Daniel Gélin dans tout ça? Plutôt à l'aise et convaincant dans son contre-emploi.
Bon pour voir des vedettes de 1950 sinon pas très intéressant, un peu décevant. On retrouve le parlé style 16iem de l'époque qui fait sourire . Je reconnais pas les têtes féminines, mais elles sont toutes charmantes. Daniel Gélin très connu ne semble pas être un acteur exceptionnel face aux femmes de ce film. A part "Fanfan la tulipe" je ne connais aucun films de Christian Jacque qui d'ailleurs ne sont jamais revue sur les chaines TV.