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    Le Château du dragon
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    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2014
    Première œuvre de ce géant Hollywoodien qu’était Joseph L. Mankiewicz (« Eve », « Cléopâtre », « Soudain l’été dernier »…) qui hérita de ce projet après la mort par crise cardiaque de Ernst Lubitsch qui devait le tourner initialement, comme quoi les grandes carrières commencent parfois sur de tristes coup du sort…

    Il nous emmène donc dans ce château du dragon (Dragonwyck), sombre, mystérieux et froid où Miranda Welles, une jeune femme venu d'une famille paysanne devenu servante à son arrivé dans ce château va peu à peu découvrir son cousin éloigné et maitre du château, le fascinant propriétaire Nicholas Van Ryn. Il nous livre un récit classique mais très bien écrit et réussi, si le déroulement est convaincant, c'est avant tout par ses personnages et son atmosphère que "Le Château du Dragon" brille. Les protagonistes sont bien étudiés et plutôt complexe, que ce soit cette jeune paysanne de plus en plus fasciné par le château et son maitre ou bien évidemment ce dernier, riche et tenant bien particulièrement à son rang social, hanté par un passé et un désir. L'évolution de leur relation est tout aussi bien écrite. Les personnages secondaire ne sont pas non plus oubliés que ce soit la servante, la fille ou le docteur. Mankiewivz arrive à donner une vraie atmosphère sombre, froide et prenante et notamment grâce aux décors et plus particulièrement ce château qui serait presque un personnage à part entière ainsi qu'à la bande-originale signé Alfred Newman. Il a d'ailleurs le sens du détail, rien n'est laissé au hasard. Puis enfin il faut souligner l'excellente direction d'acteurs, bien aidé par ces derniers. Le talent de Gene Tierney et Vincent Price n'est plus à démontrer, bien au contraire même, mais ils sont ici excellent et notamment Vincent Price dont le personnage antipathique est assez difficile à jouer et qu'il arrive même à rendre touchant.

    Joseph L. Mankiewicz lance admirablement sa carrière qui le placera parmi les plus talentueux et influent cinéaste durant un peu moins de trente ans, il nous livre un captivant récit sombre et gothique, rappelant parfois le chef d'oeuvre "Rebecca" de Alfred Hitchcock, qu'il maitrise de bout en bout que ce soit dans sa réalisation, l'atmosphère ou la direction d'acteurs.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le premier film de Mankiewicz. On y ressent déja une grande maitrise, avec une atmosphère inquiétante particulièrement soignée, et un noir et blanc magnifique. Les personnages sont fascinants et on ne peut-être que charmé par cette ensemble. Gene Tierney est fort belle, mais on n'a d'yeux que pour Vincent Price, magistral dans son rôle d'inquiétant comte du chateau. Formidable!
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2018
    1er film pour le génial J. Mankiewicz, qui prenait ici la suite de son maître E. Lubitsch, malade. Il dirige donc la formidable G. Tierney face au toujours inquiétant V. Price, dans ce drame en costumes ma foi très court quand on pense à l'ampleur et à la densité de l'histoire. Il y avait sans doute matière à bien plus, pour faire une vraie fresque familiale, mais Mankiewicz n'est pas un maître de la narration pour rien. On pourra toujours regretter la disparition de la petite fille au terme d'à peine une 1/2 heure, ou bien le fait de savoir que Tierney s'était mise tous les domestiques dans la poche (ce que nous n'apprenons qu'à la fin) ou bien que les apparitions du fantôme d'Adelaïde restent inexpliquées (mais sont-elles bien réelles ?) mais bon, tout cela n'est pas toujours important. Se concentrant sur la relation entre Tierney et Price, le film est un drame marital parfois bouleversant, écrit et joué à la perfection, avec une mise en scène sublime, au sein d'un noir et blanc magnifique. Un film magnifique donc, qui inaugure avec brio une future carrière qui marquera le cinéma. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2011
    Pour sa première réalisation, Mankiewicz nous montre une parfaite maîtrise de mise en scène soignée, au service d'une histoire prévisible car vue et revue mais qui reste très prenante. Vincent Price fait une excellent composition, tour à tour charmeur et inquiétant et il y a la superbe Gene Tierney.
    bidulle3
    bidulle3

    70 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    Le riche Nicholas van Ryn invite part simple relation la jeune et très jolie Miranda Wells pour qu'elle s'occupe de sa fille. Propriétaire d'un château, propriétaire de toute les terres, les paysans travail pour lui et doivent payé leur impôt sous peine de sanction. Mais c'est sans compté sur docteur Jeff Turner, homme du bas monde, luttant contre van Ryn et surtout ennemi de ce dernier. Les deux homme n'ont un qu'un point commun, Miranda Wells ...
    Premier film de l'illustre Joseph Leo Mankiewicz, il fait part d'une remarquable maîtrise. La mise en scène est parfaite, tant la tension monte crescendo et de manière très intelligente laissant le doute plané, laissant le spectateur en état de réflexion mais aussi d'oppression. On pourrais d'ailleurs y trouvé des éléments similaire a "L'aventure de Mme Muir" réalisé seulement un an après. Et comme par hasard, on y retrouve Gene Tierney, plus belle jamais dans un rôle qui lui va si bien. A travers son personnage, Joseph Leo Mankiewicz s'attaque à plusieurs chose et tout d'abord le rêve, le rêve d'une jeune femme, qui depuis toute petite fille rêvait de vivre avec les grands de ce monde, dans un château telle une princesse, pensant que tout était mieux la bas. Son couple formé avec Vincent Price n'est pas inédit puisque c'est leur troisième collaboration mais pour la première fois, les deux protagonistes se marient. Vincent Price incarne un richissime homme, détestable, arrogant, fier et méprisant. Le trio du film est complété par Glenn Langan, en quelque sort le vrai prince charmant, le héros malgré lui, mais sur qui pourtant quelque question peuvent subvenir ... Espèce de "Belle et la bête", ont y retrouve quelque chose de "Rebecca" D'alfred Hitchcock.
    Le château du dragon, signe les débuts d'un cinéaste prometteur dans un style bien a lui, réalisant un classique du genre dans une ambiance quelque fois fantastique, voire légèrement horrifique sonnant le sommet du film dans une dernière demi heure intense, puissante, nous faisant frissonné tant part ces acteurs que part la révélation. Vincent Price dans la démesure, complétement fou, absorbé part toute sa haine et part la drogue nous laisse sans voix. "Dragonwick" restera a coup sûre l'une des demeures les plus marquantes, dans une oeuvre gothique où le noir et blanc apporte grande contribution.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2009
    Premier film du grand Mankiewicz avec l'excellent Vincent Price et la belle Gene Tierney, une des plus belles actrices du 7ème art !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2013
    S'il fallait trouver à un sous-titre à apposer à ce film, il serait assurément "naissance d'un réalisateur".

    Pour sa première œuvre, Joseph L. Mankiewicz réalise (et scénarise du même coup) un drame désuet, vestige d'une époque qui pourrait tout aussi bien ne pas être datée. Nous sommes en 1844, bien que rien ne le confirme formellement, en Nouvelle-Angleterre. Et deux mondes, deux conceptions de l'existence s'affrontent insidieusement. Miranda Wells, une "fille de la campagne" du Connecticut, et le cousin éloigné de sa mère, Nicholas Van Ryn, issu d'une longue lignée de propriétaires terriens.

    Deux univers radicalement opposés qu'une simple lettre fait se rejoindre, à peine l'intrigue commencée. Voici Miranda propulsée dans le château du dragon (Dragonwyck), demeure d'apparences où se côtoient les membres de la bonne société new-yorkaise (l'Etat, et non la ville).

    Souvent qualifié (peut-être à tort) de film noir en costumes, c'est surtout d'un drame contrasté qu'il s'agit ici. Ou du moins, un drame tout fait de contrastes et de symbolisme inconscient, jamais poussé. Dans les bras de son instable cousin, la peau blanche de Miranda ressort presque de l'atmosphère brumeuse et sombre des murs qu'elle habite. Au mur, le portrait d'une ancêtre, dont le fantôme hanterait encore les lieux. Greenwich croît en Dieu, Dragonwyck croît aux esprits.

    La limite est fixée, le combat s'annonce, sans s'imposer au premier abord. Les Wells, famille de basse souche protestante, guidée par la Bible d'un patriarche qui n'a pour lui que la force de ses mains. Les Van Ryn, dont l'opulence est exacerbée jusqu'à la nausée, jusqu'à l'étouffement de Mrs Van Ryn, qui oppose son appétit glouton à la minceur de Miranda.

    Mais plus encore que la foi ou les traditions, c'est semble-t-il le rapport à la terre qui occupe l'esprit de ce film, en forme de soutien au labeur des "farmers" et à la promesse de l'eldorado américain, distribuant ses champs fertiles à une population toujours plus nombreuses. Déracinée, Miranda se retrouve transplantée dans un terreau qui n'est pas le sien et où croissent les fleurs les plus diverses. Une métaphore filée, jusqu'à l'épineux problème de la plante offerte par Van Ryn à son épouse malade, et qui suscite bien des interrogations de la part du bon docteur Turner, soupirant secret de la cousine du Connecticut.

    La terre qui accueille Mrs Van Ryn et le fils que Nicholas perdra dans les bras de Miranda (qu'il marie sans plus attendre). Tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. Celle qui jonche le sol des cultures, mais qui recouvre aussi d'un fin voile immaculé les meubles et les portes de Dragonwyck, figé dans une époque qui n'est plus la sienne, dans une terre stérile qui interdit toute descendance au maître des lieux.

    Un dernier retour à la terre, et Mankiewicz peut boucler le cercle et remplir les sillons creusés. C'est en présence de ses fermiers depuis longtemps révoltés que s'éteint le personnage campé par Vincent Price, poupée silencieuse sur son trône de papier, avant que Miranda ne retrouve sa terre natale. Temps du départ, temps du retour, car l'on n'est jamais mieux que là où ses racines plongent profondément et nous attachent.

    Et c'est là toute l'affaire du "Château du Dragon". Violent soufflet porté aux classes dirigeantes, il est avant tout la dénonciation virulente de l'éloignement, qui fait de nous des autres, des étrangers à nous-mêmes que nous tentons de dissimuler derrière des robes de dentelle et des costumes apprêtés (ou par la drogue, dans le cas de Van Ryn).

    Portée par ses acteurs, sublimée par ses prises de vue rapprochées, cette pseudo-idylle paysanne tend en fin de compte vers un éternel brisé, dans lequel ne subsiste plus que le regard de Dieu.

    4,5/5
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Un très beau drame romantique et un film curieux dans sa manière de s’approcher du genre gothique sans vraiment y adhérer. Vincent Price interprète u personnage typique de ce genre, celui du dernier représentant de grande famille quasi-féodale, rongé par une tare secrète qui le mène au crime. Il le déclinera par la suite mainte fois dans des films gothiques ou d’épouvante, avec beaucoup plus d’outrance dans la composition. L’arrière plan historique américain est intéressant, celui du conflit entre une sorte d’aristocratie de propriétaires terriens descendants des tous premiers colons (en l’occurrence hollandais) et de fermiers mus par un esprit démocratique et la certitude de la légitimité du travail pour l’appropriation des terres. Le film est à sa manière une épopée de la grande démocratie américaine.
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2011
    Pour son 1er film en tant que réalisateur Mankiewicz montre déjà une belle maturité dans la mise en scène avec une belle maîtrise de cet art qu'il confirmera par la suite. Le Château du dragon aborde plusieurs thèmes et qui ne sont malheureusement pas tous pleinement exploités (c'est sans doute la faiblesse du film), Le Château du dragon nous montre le portrait d'un homme d'un autre temps superbement interprété par un mystérieux Vincent Price sans oublier la resplendissante Gene Tierney qui apporte sa grâce et son charme à ce très beau film. Un Mankiewicz à découvrir. Par certains aspects Le Château du dragon m'a fait songer au Rebecca d'Hitchcock.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2011
    Il y a la sublime Gene Tierney (que j'épouserais à la seconde!!!), le génial Vincent Price et le géant Mankiewicz derrière la caméra... Ah! Il faut que j'argumente. Bon, rien que l'énoncé de la première phrase devrait donner envie à n'importe qui de se jeter sur ce film. Alors sans forcément retrouver toute la magie qui fera la réussite absolue de "L'Aventure de Mme Muir" ou toute l'angoisse qui fait celle de "Rebecca" dont le scénario s'inspire sur quelques points bien significatifs, "Le Château du dragon" est du très bon, je dirais même plus du très très bon. Chaque image est très soigneusement composée (aidée en cela par des décors gothiques à souhait!!!), avec une mention pour celle de Vincent Price regardant à travers la fenêtre la belle Gene partir en diligence dans des décors enneigés, et la BO d'Alfred Newman souligne très bien l'atmosphère. Gene Tierney est sublime (ah, je l'ai déjà dit, et bien je le redis!!!), Vincent Price en seigneur toxico, archaïque et ignoble est le seul comédien capable de faire ressentir de la pitié pour un personnage aussi antipathique, et Joseph L. Mankiewicz emballe le tout avec un talent qui ne fera que s'affirmer par la suite. Dôté en plus de personnages assez complexes (ce qui est loin d'être quelque chose de négligeable!!!), "Le Château du Dragon" est un spectacle de très grande qualité.
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Une fois encore, Mankiewicz

    Petit loto habituel et paf, encore Mankiewicz. Encore une bonne pioche en somme. Il s’agit du tout premier long métrage du monsieur et il le réalise en remplacement d’un Lubitsch diminué.

    Nous sommes quelque part sur la côte est. Là vit Nicholas Van Ryn, riche propriétaire terrien descendant de l’aristocratie hollandaise. Il règne sur son domaine comme le seigneur dans sa seigneurie féodale. Les paysans travaillent ses terres et paient leurs taxes en nature. A la mort de sa femme, il fait venir une cousine paysanne qui ne rêve que de belles robes et de vie facile loin de sa famille à la pratique religieuse austère.

    A la fois drame social, drame intime et semi-thriller, Dragonwyck multiplie les pistes narratives. L’histoire rappellera volontiers la Belle et la Bête, la bête ayant ici une apparence humaine. Il y a de nombreuses similitudes entre les deux récits mais ici, les choses semblent inversées. Il ne s’agit plus d’un être à l’apparence monstrueuse conspué à tort par les villageois alors qu’il n’est qu’un cœur blessé. Il s’agit cette fois d’un BG détesté pour son autoritarisme d’un autre âge, celui-ci parvenant à manipuler la belle pour l’emprisonner dans son château. Il est la bête, il est le dragon. Le preux chevalier qui voudra la délivrer se manifestera sous les traits d’un médecin progressiste. Point de duel ici, ni de victoire d’ailleurs, tout se passe dans le registre du symbole. Autre point d’accroche, on observe la conquête de l’idéal américain face à l’idéologie de la vieille Europe. Le film se place en défenseur de l’égalité et de la liberté. Il propose un regard critique sur la reproduction sociale de certains settlers qui détourneraient le projet des pères fondateurs. Une histoire à tiroir fort intéressante donc et un suspens qui fonctionne parfaitement tout du long. L’ambiance rappelle un peu un mix entre le Rebecca de Hitchcock (1940) et la Maison Usher de Corman (1960). Cette dernière référence est peut-être due à la présence de Vincent Price à l’écran, toujours agréable et ici dans ce qui me paraît être sa meilleure performance. A ses côtés, Gene Tierney est toujours un régal de candeur et son sourire semble toujours éclairer les ténèbres. A la mise en scène, c’est la grande classe sans la démesure. Des mouvements de caméra sobres et toujours à propos, parfaitement fluides qui matérialisent le côté mouvant du personnage de Van Ryn.

    En clair, une belle réussite et un bon moment. S’il n’y a pas le côté piquant des scénarios futurs de Mankiewicz, on y trouve déjà un goût certain pour la comédie de mœurs et une maîtrise académique qui fera son style. Bonne pioche disais-je donc.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    Les mecs, j'ai un gros problème : comme en témoigne ma note, j'ai beaucoup aimé le film mais...je ne peux pas m'empêcher d'en ressortir un peu frustré. Vous comprenez...un château à la campagne, affublé d'une atmosphère quelque peu gothique, Vincent Price en châtelain à la personnalité ambivalente et, au milieu de tout ça, la divine Gene Tierney, rien qu'avec ces forces en présence, dans ma tête, je m'étais fabriqué tout un scénario digne de Belzébuth et, au final, j'ai assisté à une romance sombre, certes bien au-dessus de la moyenne (après tout, ne parlons-nous pas d'un film de Mankiewicz ?), mais restant somme toute assez conventionnelle et un dénouement l'étant tout autant même si l'on ne peut que ressentir une certaine satisfaction de voir ce Baron spoiler: se faire flinguer devant les yeux des fermiers
    qu'il méprise et arrose de taxes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2007
    60 ans plus tard, ce film se regarde presque comme un film contemporain ... Le rythme est excellent, les acteurs jouent justes (de la douce Gene Tierney à l'inquiétant Vincent Price) bien servis par un scénario assez nuancé et un réalisateur qui sait ménager ses effets et entretenir des atmosphères très fortes ... bref, un seul regret, aucun Dvd de disponible pour ce film donc peu de chances de pouvoir le revoir avant longtemps ....
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Voici un premier film de Joseph L.Mankiewicz qui est d'une sacrée maîtrise en terme de mise en scène, et dont certaines séquences nous restent gravées en mémoire bien après sa vision. Cette sombre histoire se déroulant dans un château lugubre est avant tout un sujet dramatique, mais l'oeuvre possède quelques moment à caractère fantastique, ce qui fait que le tout se suit avec délectation.
    Au niveau de l'interprétation : Vincent Price est excellent dans le rôle de l'inquiétant maître de maison et Gene Tierney prouve qu'en plus d'être la plus belle actrice du 7ème art, elle était aussi une grande comédienne et possédait un talent certain pour des rôles à consonnance dramatique.
    Artistiquement, ce long métrage est totalement abouti, car les magnifiques décorations, les superbes costumes et de l'excellente photographie en noir et blanc donnent à l'oeuvre un côté " gothique " qui est vraiment appréciable.
    Le tout est accompagné d'une BO envoûtante de Alfred Newman, ce qui fait que cette premiere oeuvre de Mankiewicz reste comme l'une des plus réussies dans son style et qui se doit véritablement d'être découverte par le plus grand nombre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Le Château du Dragon,1er film de Mankiewikz,contient déjà en germe tous les ingrédients des films à venir,ne serait-ce que cette lettre impromptue qui va changer le destin de cette fille de fermiers du XIXème siècle. Certes,Gene Tierney ne représente pas la paysanne idéale,mais son jeu,juste et sensible nous émeut,face au "royal" Vincent Price,aristocrate séduisant mais rigide,qui refuse d'évoluer avec son temps,et dont la volonté de puissance ne connaît pas de limites...En fait,ce n'est pas vraiment un film "gothique",même si nombre d'éléments nous y renvoient,comme ce Château de Dragonwyck sorti tout droit d'un roman de vampires,fantasme baroque,quasi irréel,mais qui ne vire jamais au fantastique...Film prenant dont le sujet et les interprètes charismatiques nous interpellent,de même que les superbes photos en noir et blanc où les jeux d'ombre et de lumière évoquent les merveilleux tableaux des peintres hollandais...
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