Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 30 novembre 2011
Pour un premier long-mètrage, Joseph L. Mankiewicz se rèvèle un metteur en scène plein de maîtrise et d'èquilibre à tous le niveaux entre une magnifique Gene Tierney, prise entre ses dèsirs et la rèalitè, (mais qui se rèvèlera plus forte à l'arrivèe) et un Vincent Price pètri d'orgueil, qui cherche à dominer le monde et qui va, au fil de l’histoire, changer terriblement, monstrueusement! Ce sont ici les thèmes de "Dragonwyck" qui se dèvoilent ici mais qui seront récurent dans l'oeuvre de Mankiewicz! Dans l'un de ses plus beaux rôles, l'allure très inquiètante de Vincent Price fait une fois de plus des merveilles! Le manoir est impressionnant, Gene Tierney est èmerveillè en tombant vite amoureuse de ce maître des lieux dans un film dèlicatement gothique! Un classique parfaitement maîtrisè et brillamment interprètè...
Le premier film de Mankiewicz. On y ressent déja une grande maitrise, avec une atmosphère inquiétante particulièrement soignée, et un noir et blanc magnifique. Les personnages sont fascinants et on ne peut-être que charmé par cette ensemble. Gene Tierney est fort belle, mais on n'a d'yeux que pour Vincent Price, magistral dans son rôle d'inquiétant comte du chateau. Formidable!
Première réalisation pour Joseph L. Mankiewicz, qui officiait auparavant en tant que scénariste. Mais il s’est surtout fait un nom en tant que producteur, en travaillant aux côtés de George Cukor, Fritz Lang ou encore King Vidor. Bon nombre de ses réalisations connaîtront d’importants succès ou resteront gravées dans nos mémoires, notamment avec Cléopâtre (1963), Le Reptile (1970) ou encore Le Limier (1972). Avec Le Château du dragon (1946), il adapte le roman gothique d'Anya Seton et en restitue un étonnant drame passionnel qui ressemble de loin à Rebecca (1940) de Alfred Hitchcock ou encore Jane Eyre (1944) de Robert Stevenson. Ici, le sujet est prenant, ne laissant rien entrevoir jusqu’à la scène finale. Les interprètes jouent juste, surtout le duo principal, à savoir Gene Tierney & Vincent Price. Ce dernier étant particulièrement inquiétant, un rôle qu’il incarne à la perfection ! A noter aussi, une très agréable qualité photo, dans un superbe noir & blanc.
Pour son 1er film en tant que réalisateur Mankiewicz montre déjà une belle maturité dans la mise en scène avec une belle maîtrise de cet art qu'il confirmera par la suite. Le Château du dragon aborde plusieurs thèmes et qui ne sont malheureusement pas tous pleinement exploités (c'est sans doute la faiblesse du film), Le Château du dragon nous montre le portrait d'un homme d'un autre temps superbement interprété par un mystérieux Vincent Price sans oublier la resplendissante Gene Tierney qui apporte sa grâce et son charme à ce très beau film. Un Mankiewicz à découvrir. Par certains aspects Le Château du dragon m'a fait songer au Rebecca d'Hitchcock.
Il y a la sublime Gene Tierney (que j'épouserais à la seconde!!!), le génial Vincent Price et le géant Mankiewicz derrière la caméra... Ah! Il faut que j'argumente. Bon, rien que l'énoncé de la première phrase devrait donner envie à n'importe qui de se jeter sur ce film. Alors sans forcément retrouver toute la magie qui fera la réussite absolue de "L'Aventure de Mme Muir" ou toute l'angoisse qui fait celle de "Rebecca" dont le scénario s'inspire sur quelques points bien significatifs, "Le Château du dragon" est du très bon, je dirais même plus du très très bon. Chaque image est très soigneusement composée (aidée en cela par des décors gothiques à souhait!!!), avec une mention pour celle de Vincent Price regardant à travers la fenêtre la belle Gene partir en diligence dans des décors enneigés, et la BO d'Alfred Newman souligne très bien l'atmosphère. Gene Tierney est sublime (ah, je l'ai déjà dit, et bien je le redis!!!), Vincent Price en seigneur toxico, archaïque et ignoble est le seul comédien capable de faire ressentir de la pitié pour un personnage aussi antipathique, et Joseph L. Mankiewicz emballe le tout avec un talent qui ne fera que s'affirmer par la suite. Dôté en plus de personnages assez complexes (ce qui est loin d'être quelque chose de négligeable!!!), "Le Château du Dragon" est un spectacle de très grande qualité.
Pour sa première réalisation, Mankiewicz nous montre une parfaite maîtrise de mise en scène soignée, au service d'une histoire prévisible car vue et revue mais qui reste très prenante. Vincent Price fait une excellent composition, tour à tour charmeur et inquiétant et il y a la superbe Gene Tierney.
Le premier Mankiewicz avec le grand Vincent Price et la sublime Gene Tierney méritait bien une nouvelle vision à l’occasion de la sortie d'une remarquable édition DVD collector par les toujours soignées éditions Carlotta. Pour un coup d’essai on ne dira pas que c’est un coup de maître, les emprunts à Rebecca et à Hantise étant un peu trop marqués. Toutefois on retrouve certains des thèmes chers à Mankiewicz comme l’incompréhension entre les couches sociales. Au-delà de l’histoire d’amour impossible entre le riche propriétaire et la fille de fermier il s’agit bien pour Price d’utiliser un ventre pour pouvoir perpétrer son nom et l’on peut croire qu’il a pensé après l’échec avec sa première femme que cette fille élevée à la campagne pourrait lui donner un fils. La preuve en est définitivement faite quand après la mort du fils tant attendu après un seul jour de vie il choisit de lui réserver le même sort funeste. Si le faste et l’éducation ont tout d’abord séduit la jeune fille qui se sent enfermée dans sa condition, elle comprend très vite qu’elle ne sera jamais acceptée et qu’elle-même aura du mal à endosser les mœurs et idées d’une classe sociale dont la particularité est de ne pas s’ouvrir sur l’extérieur pour préserver son rang et ses privilèges. A mon sens c’est la leçon première du film au détriment de l’intrigue qui de ce fait n’est jamais franchement mise en avant au contraire des films cités plus haut où Hitchcok et Cukor multiplient les rebondissements pour faire monter la tension jusqu’à son paroxysme. Mankiewicz ne s’y trompe pas qui contrairement à la tradition des films gothiques refuse de terminer son film par la destruction de la demeure chargée de tous les maux de l’héroïne. Ici c’est Vincent Price qui meurt devant ses fermiers comme pour marquer la fin d’une époque où les propriétaires terriens pouvaient étrangler financièrement leurs métayers afin d’assumer leur train de vie souvent dispendieux.
Au 19ème siècle, un jeune fermière enfermée dans sa famille bigote est invitée à passer un séjour dans la luxueuse demeure d'un lointain cousin. "Dragonwyck' démarre de manière intrigante, où l'on suit l'héroïne qui découvre cet univers à la fois riche, snobe, et à l'histoire trouble, et où elle s'échappe de sa famille très obtuse. Un début prometteur, malheureusement le film a ensuite tendance à fortement sous-exploiter certains de ses sujets, relayés au rang de sous-intrigues, voire moins : la révolte des fermiers contre leur propriétaire, l'opposition entre athéisme et bigoterie, l'histoire tumultueuse de la famille (certains passages inquiétants font penser aux futurs films d'horreur de la Hammer, alors que le reste du film est plutôt dramatique !). Néanmoins, ce serait bouder son plaisir que de ne pas apprécier cet première œuvre de Joseph L. Mankiewicz. Le noir et blanc est esthétique, le décors du manoir impressionnant, et la réalisation de très bonne tenue. Et devant une candide Gene Tierney, Vincent Price est excellent en dandy charmeur qui peut aussi bien muer en homme d'affaire implacable qu'en mari désespéré (un rôle qu'il reprendra, avec des variantes, dans plusieurs films d'horreurs).
Première œuvre de ce géant Hollywoodien qu’était Joseph L. Mankiewicz (« Eve », « Cléopâtre », « Soudain l’été dernier »…) qui hérita de ce projet après la mort par crise cardiaque de Ernst Lubitsch qui devait le tourner initialement, comme quoi les grandes carrières commencent parfois sur de tristes coup du sort…
Il nous emmène donc dans ce château du dragon (Dragonwyck), sombre, mystérieux et froid où Miranda Welles, une jeune femme venu d'une famille paysanne devenu servante à son arrivé dans ce château va peu à peu découvrir son cousin éloigné et maitre du château, le fascinant propriétaire Nicholas Van Ryn. Il nous livre un récit classique mais très bien écrit et réussi, si le déroulement est convaincant, c'est avant tout par ses personnages et son atmosphère que "Le Château du Dragon" brille. Les protagonistes sont bien étudiés et plutôt complexe, que ce soit cette jeune paysanne de plus en plus fasciné par le château et son maitre ou bien évidemment ce dernier, riche et tenant bien particulièrement à son rang social, hanté par un passé et un désir. L'évolution de leur relation est tout aussi bien écrite. Les personnages secondaire ne sont pas non plus oubliés que ce soit la servante, la fille ou le docteur. Mankiewivz arrive à donner une vraie atmosphère sombre, froide et prenante et notamment grâce aux décors et plus particulièrement ce château qui serait presque un personnage à part entière ainsi qu'à la bande-originale signé Alfred Newman. Il a d'ailleurs le sens du détail, rien n'est laissé au hasard. Puis enfin il faut souligner l'excellente direction d'acteurs, bien aidé par ces derniers. Le talent de Gene Tierney et Vincent Price n'est plus à démontrer, bien au contraire même, mais ils sont ici excellent et notamment Vincent Price dont le personnage antipathique est assez difficile à jouer et qu'il arrive même à rendre touchant.
Joseph L. Mankiewicz lance admirablement sa carrière qui le placera parmi les plus talentueux et influent cinéaste durant un peu moins de trente ans, il nous livre un captivant récit sombre et gothique, rappelant parfois le chef d'oeuvre "Rebecca" de Alfred Hitchcock, qu'il maitrise de bout en bout que ce soit dans sa réalisation, l'atmosphère ou la direction d'acteurs.
Voici un premier film de Joseph L.Mankiewicz qui est d'une sacrée maîtrise en terme de mise en scène, et dont certaines séquences nous restent gravées en mémoire bien après sa vision. Cette sombre histoire se déroulant dans un château lugubre est avant tout un sujet dramatique, mais l'oeuvre possède quelques moment à caractère fantastique, ce qui fait que le tout se suit avec délectation. Au niveau de l'interprétation : Vincent Price est excellent dans le rôle de l'inquiétant maître de maison et Gene Tierney prouve qu'en plus d'être la plus belle actrice du 7ème art, elle était aussi une grande comédienne et possédait un talent certain pour des rôles à consonnance dramatique. Artistiquement, ce long métrage est totalement abouti, car les magnifiques décorations, les superbes costumes et de l'excellente photographie en noir et blanc donnent à l'oeuvre un côté " gothique " qui est vraiment appréciable. Le tout est accompagné d'une BO envoûtante de Alfred Newman, ce qui fait que cette premiere oeuvre de Mankiewicz reste comme l'une des plus réussies dans son style et qui se doit véritablement d'être découverte par le plus grand nombre.
1er film pour le génial J. Mankiewicz, qui prenait ici la suite de son maître E. Lubitsch, malade. Il dirige donc la formidable G. Tierney face au toujours inquiétant V. Price, dans ce drame en costumes ma foi très court quand on pense à l'ampleur et à la densité de l'histoire. Il y avait sans doute matière à bien plus, pour faire une vraie fresque familiale, mais Mankiewicz n'est pas un maître de la narration pour rien. On pourra toujours regretter la disparition de la petite fille au terme d'à peine une 1/2 heure, ou bien le fait de savoir que Tierney s'était mise tous les domestiques dans la poche (ce que nous n'apprenons qu'à la fin) ou bien que les apparitions du fantôme d'Adelaïde restent inexpliquées (mais sont-elles bien réelles ?) mais bon, tout cela n'est pas toujours important. Se concentrant sur la relation entre Tierney et Price, le film est un drame marital parfois bouleversant, écrit et joué à la perfection, avec une mise en scène sublime, au sein d'un noir et blanc magnifique. Un film magnifique donc, qui inaugure avec brio une future carrière qui marquera le cinéma. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Pour son premier film, Mankievicz met en scène un mélodrame à l’atmosphère gothique, techniquement séduisant, contrairement au récit inabouti qui confronte l'innocence de la sublime Gene Tierney au charisme inquiétant de Vincent Price. 2,75
Les mecs, j'ai un gros problème : comme en témoigne ma note, j'ai beaucoup aimé le film mais...je ne peux pas m'empêcher d'en ressortir un peu frustré. Vous comprenez...un château à la campagne, affublé d'une atmosphère quelque peu gothique, Vincent Price en châtelain à la personnalité ambivalente et, au milieu de tout ça, la divine Gene Tierney, rien qu'avec ces forces en présence, dans ma tête, je m'étais fabriqué tout un scénario digne de Belzébuth et, au final, j'ai assisté à une romance sombre, certes bien au-dessus de la moyenne (après tout, ne parlons-nous pas d'un film de Mankiewicz ?), mais restant somme toute assez conventionnelle et un dénouement l'étant tout autant même si l'on ne peut que ressentir une certaine satisfaction de voir ce Baronspoiler: se faire flinguer devant les yeux des fermiers qu'il méprise et arrose de taxes.
Avant de visionner ce film, j'ignorais que la version Française existait, mais oui et c'est tant mieux, réalisé et écrit par le cinéaste Joseph L. Mankiewicz, produit par le grand nabab d'Hollywood Darryl F. Zanuck et interprète par la belle Gene Tierney et Vincent Price, je m'attendais à un film fantastique vu le titre "Le château du dragon" mais c'est plus un film de costumes que nous avons affaire là. Les ingrédients pour faire une bonne œuvre sont là, beau travail sur les décors, les lumières, les costumes et les interprétations de la jolie Gene Tierney qui est éclipsé par la forte présence de Vincent Price. Pourquoi cette note, la première partie ou l'héroïne à des envies de partir de la campagne familiale pour vivre au château m'ont paru longues a suivre, heureusement, la suite sauvé les meubles sur des rebondissements inattendus. Je n'ai pas vu beaucoup de longs métrages de Joseph L. Mankiewicz , j'avais adoré "La comtesse aux pieds nus", mais je pense que "Le château du dragon" ne doit pas en être un des sommets.