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xavierch
46 abonnés
1 167 critiques
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0,5
Publiée le 4 juillet 2013
Nul. Une bonne grosse daube intellectuelle, où il ne se passe quasiment rien, c'est chiant à mourir. La réalisatrice doit être complètement barré pour nous sortir un film aussi névrosé, le scénario est ridicule, c'est soporifique, vraiment aucun intérêt. Passer votre chemin...
Sous ses airs de thriller, "Elle est des nôtres" se veut être la satire d'une société individualiste, capitaliste et percluse des normes qu'elle véhicule. Siegrid Alnoy cherche à restituer le mal-être de notre époque, et il le réussit assez bien. Cadrage, silences, plans-séquences, héroïne déroutante... l'ambiance est oppressante à souhait. Le partage de l'intrigue en trois temps s'avère lui-aussi bien pensé, et les possibilités d'interprétation riches ce qui n'est pas pour nous déplaire. Oui, mais voilà. A trop vouloir nous faire ressentir le mal de vivre du personnage principal, Siegrid Alnoy réalise une œuvre clairement chiante. Les vides font, au bout d'un moment, figure de remplissage. Le côté psychotique de l'héroïne lui retire la possibilité d'incarner une société en perdition. Elle ne représente finalement qu'elle même, c'est-à-dire une dépressive et névrosée, dont la place serait non pas derrière un bureau mais plutôt dans un asile, et il faudrait que ses infirmiers ne lésinent pas sur la dose de calmants à lui donner. En somme, elle n'est pas du tout des nôtres, et encore heureux.
Rarement il m'a été donné de voir film + soporiphique que celui la ,une sorte de Derrick sous Trangsen avec des plans fixes de 30 secondes totalement silencieux entrecoupés de scenes guere plus passionnantes.L'intro laissait augurer d'une oeuvre abordant la solitude et le besion de reconnaissance qui anime chaque etre humain mais plus les minutes defilent et plus l'on derive dans une espece de dimension parallele en ne sachant pas si les situations presentés sont vecus par Christine (excellent jeu de Sasha Andres) ou simplement le fruit de son imagination.Si la cineaste souhaitait nous faire partager le mal de vivre de cette jeune femme alors la bravo ,c'est une veritable reussite : un vide intercyderal aussi immense tient presque de l'exploit ,cette facon de filmé le rien est digne d'un Godard au sommet de son art.
Ne vous attendez pas à un film mouvementé ou prenant, vous seriez très déçu. Il s'agit d'un film hautement contemplatif ( et c'est peu dire ! ). La réalisatrice film l'absence d'humanité de nos cités modernes et la solitude à y vivre. Le personnage principal est l'objet durant tout le film d'une grande indifférence générale, elle est invisible aux yeux des autres. Elle semble subir une vie qui s'écoule lentement mais sûrement comme un sablier. D'autres personnages tournent autour d'elle, mais ils semblent tout aussi "absents". Ce film reste par sa mise en scène très, voir trop anecdotique. Personnellement, j'aurais préféré une critique plus "vivante" de notre société moderne, une plus grande introspection de "l'héroïne" et surtout un vrai rythme qui manque cruellement au film et inhibe toute possibilité d'être vu par le plus grand nombre... Mais là c'est mon côté Hideaki Anno qui ressort !
Encore de la pellicule gâché pour les inepties dun (dune ?) cinéaste qui se croit intelligent(e ?) et qui a avalé de travers tout Antonioni. Avec un solide second degré, des potes et quelques bières cest tout de même assez drôle !!!! Avance rapide recommandé !
"Elle est des Nôtres" dérange par référence au paradoxe de l'Identité. En effet, "l'identité" fait à la fois référence à la différenciation vis-à-vis d'autrui (ex: la carte d'identité propre à chaque individu), et à l'appartenance à un Groupe, nécessaire pour sa propre survie. Christine, dans le film, est rejetée tant qu'elle n'appartient pas à ce "moule", malgré ses efforts maladroits pour y parvenir, et, au contraire, est d'autant plus acceptée qu'elle se ment à elle-même en jouant un rôle. Lorsqu'elle commet son crime et qu'elle "est des nôtres", on a l'impression qu'elle va mieux (elle a son permis de conduire, fait ses courses au supermarché avec son copain, etc...) car elle nous "ressemble", au sens où elle a un comportement admis et dicté par la société. En rejetant son alter ego (le jeune stagiaire paumé), elle participe par là même à la survie du Groupe. "Elle est des Nôtres" est un film cinglant et dérangeant par le fait qu'il nous rappelle que, quelque part, nous sommes tous des "Christine", adoptant des comportements de consommation dictés par la société et rejetant ceux qui n'y adhèrent pas. Sur le DVD, je conseille très fortement de voir le film avec les commentaires audio de la réalisatrice (dans les bonus) qui éclaireront certains passages.
Il y a des oeuvres comme ça, où les images importent plus que les dialogues. Nul regard, nul geste, aucun plan n'est anodin. Le monde vu à travers le regard de Christine s'impose à nous. Elle cherche à appartenir à une société dont les rouages la fascine. On se demande surtout ce qui se passe. Trois minutes durant, un cri qui devient insupportable, une scène dramatique et surprenante qui nous plonge au cur d'une tragédie humaine. Quanlité inouie de plans-séquences se succèdent pendant lesquels la caméra se fixe sur un objet dont la force est de symboliser ce que des mots ne sauraient exprimer. ELLE EST DES NOTRES est un film qui à la fois surprend, fascine, dérange et fait peut-être peur. Parce que Christine ressemble à madame tout le monde et que l'on se retrouve être des protagonistes potentiels de son histoire. Sa famille, ses collègues, même ceux qu'elle ne connaît pas semblent graviter autour d'elle. Ils s'agglutinent, et sont attirés comme des aimants vers cette figure marquée par le mensonge qui pourtant lui permet d'exister. Les acteurs livrent une prestatation sobre et remarquable. L'issue du récit est inattendue, tout comme son contenu déroutant et troublant.
Je n'ai pas mis zéro car les acteurs (et notamment l'actrice principale) jouent très bien. Mais sinon quel navet prétentieux, et cette caméra qui tourne (au sens propre et au sens figuré) sans bande son qui aurait pu nous divertir. Le scénario est incompréhensible. J'aurais du me méfier quand j'ai noté l'écart entre la moyenne des notes de la presse (4/5) et celle des spectateurs (en dessous de 3). Car c'est bien le genre de film à plaire aux critiques professionnels (et désabusés) ceux là même prêts à encenser un navet (planétaire celui là) comme "Tree of Life"
du cinéma "auteuriste-académique". Soporifique. Aucun scénario digne d'interêt. Une image d'une laideur incroyable (vous comprenez, c'est ca le "reel"). Cette idéologie moribonde du cinéma survivra-t-elle longtemps ??
spoiler: Voilà un film qui est extrêmement réfléchi: nous imaginons un gros travail intellectuel derrière ce film.
Le personnage principal est une intérimaire dont la vie est vide et qui ne sait pas exister sans les autres. Mais elle se révèle une psychopathe et criminelle. Elle s'invente une vie quand elle parle d'elle avec les autres. Elle essaie de sociabiliser et d'avoir des relations avec les autres. Sa bizarrerie fais qu'elle arrive à intéresser les autres. Et finalement cela marche, elle arrivera à monter dans la société qui l'emploi, jusqu'à obtenir un poste de direction.
Le film est très fouillé sur la forme : de la bande-son qui est extrêmement travaillée, subtile, lancinante, jusqu'à l'interprétation de Sasha Andres qui donne à son personnage le charisme d'un lama. Avec une multitude de plans inhabituels dans le cinéma: par exemple l’assassinat de Catherine Mouchet avec ses cris de douleurs dans une longue séquence, ou l'idée des deux policiers qui parlent en même temps, élément anachronique de burlesque que l'on pourrait trouver dans une comédie mais qui provoque un mélange de tons, bienvenue ici.
Nous sentons un gros travail qui pourrait correspondre à la rencontre de Michael Hanneke pour une forme de nihilisme et de Jean-Luc Godard pour certains éléments de forme et d'humour décalé.