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    Les Maîtresses de Dracula
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    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2015
    Dracula au cinéma, c'est une longue, une très longue histoire. En fait, elle est presque aussi longue que le cinéma en lui même, c'est pour vous dire ! Le plus célèbre des vampires a pratiquemment autant connu de visages que de films différents. Et "Les Maîtresses de Dracula", le film dont on va parler aujourd'hui, est une anomalie dans le paysage, quelque chose d'anormal et d'inhabituel. Pas parce qu'il cherche à l'être, non, parce que Dracula y brille de par son abscence. Et aussi étrange que cela pourra vous paraître, il est bel et bien le meilleur de tous les films de vampires de la Hammer. "Le Cauchemar de Dracula" était un classique, un vrai, celui là pousse le personnage de Van Helsing encore plus loin et nous fournit une histoire, originale, réfléchie et bien plus aboutie. Le scénario est littéralement génial, et permet à cette suite de se démarquer du reste des métrages du genre, tout en nous fournissant une vision originale et nouvelle du mythe du vampire. En effet, Dracula vaincu, il fallait lui trouver un remplaçant, un nouveau vampire charismatique, un autre méchant démoniaque. David Peel prend le flambeau avec talent, et l'approche de son personnage se veut encore plus sensuelle et terrifiante. Car oui, Christopher Lee avait beau être très bon, je trouve ce David Peel largement meilleur. Ils est bien moins cliché que son prédécesseur, et nous fournit une vision nouvelle du vampire : il peut autant paraître gentil que terrifiant, séduisant que repoussnat. C'est cela, le talent, mes amis ! Pour tout vous dire, Saroumane/Dooku ne m'a pas manqué une seconde. C'est surtout parce qu'en fait le grand Peter Cushing, que je trouve largement au dessus, nous fait l'honneur d'interpréter le rôle principal de cette suite : le professeur Van Helsing, personnage qu'il reprend avec charisme, conviction et un brio certain. Il nous fait part de tout son talent, et nous gratifie d'une prestation unique et inoubliable. Et justement, pour les suites, ce qui manque le plus, c'est Peter Cushing. Même si Lee s'y trouve présent, il ne parvient pas à nous faire oublier le grand gentleman du cinéma fantastique des années 60. "Les Maitresses de Dracula", outre un titre français complètement hors-sujet, est à mon goût le meilleur Dracula de la Hammer, le plus aboutit d'entre tous, un chef-d'oeuvre intouchable et insurmontable. L'écriture est réellement excellente : cette manière qu'ils ont de jouer avec la mère du vampire, c'est tout simplement brillant spoiler: : on pense qu'elle est la méchante du film ( d'autant plus qu'elle ne manque pas de présence à l'écran ! ), pour finalement nous dévoiler que celui que l'on pensait le gentil était, au final, le grand méchant de l'histoire !
    . C'est la meilleure écriture de toute la saga : le scénario est vraiment excellent, comme je vous l'ai dis, et trouve son originalité là où les autres n'auront jamais voulu aller. Outre le fiat qu'il est très intelligent de jouer ainsi avec les personnages, les nombreux enjeux dramatiques sont très efficaces et bienvenus, offrant une sorte de non linéarité à l'oeuvre toute entière, parsemée de passages très beaux, parfois presque émouvants. Les acteurs sont très bons, bien que je trouve que Peter Cushing est celui qui en ressort le plus ( comme à son habitude, ai-je envie de dire ! ). Le passage où Van Helsing se cotérise est réellement impressionnant, surtotu pour l'époque : saisissant, bluffant, j'ai été conquis ! L'atmosphère soignée apporte énormément, et les décors et les costumes sont très esthétiques : ils font vrais, et c'est tout ce que l'on peut en souhaiter ! La musique est toujours aussi bonne, tout comem la réalisation du très talentueux Terence Fisher. A voir. Plus qu'un classique, un chef-d'oeuvre !
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Le scénario est subtil, au lieu de s'embarrasser à ressusciter Dracula on va s'intéresser à l'un de ses disciples, ce qui permet de varier complètement l'histoire du moins dans sa première partie. Parce qu'ensuite Cushing arrive avec sa petite mallette, mais son intervention s'intègre parfaitement au récit et on a droit à quelques séquences assez rares dans les films de ce genre spoiler: (l'auto guérison de Cushing, la maman du vampire mordu par le fiston, la servante qui aide les morts à sorti de terre).
    Les personnages secondaires sont bien croqués, les couleurs sont jolies et minutieusement choisies, la mise en scène est minutieuse. Bref, c'est pas mal du tout
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2011
    Un film d'épouvante tel que Les Maîtresses de Dracula de nos jours on ne le regarde plus pour avoir des frayeurs mais pour le cachet et le style gothique de la Hammer (bien que tous leurs films sont loin d'être des réussites) et dans son genre Les Maîtresses de Dracula est vraiment agréable. Pas le plus connu de la série des Dracula de la Hammer et pour cause ce fameux vampire est absent du récit donc pas de Chrsitopher Lee ici mais par contre Les Maîtresses de Dracula nous honore de la présence de Peter Cushing tout à fait à son aise dans la peau du professeur Van Helsing. Les Maîtresses de Dracula a une bonne histoire et l'ensemble est dynamique quant au début avec la scène du château c'est plein de mystère.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    983 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2013
    Deux ans après l'incommensurable succès du Cauchemar de Dracula, la Hammer décide de continuer l'aventure malgré la mort du célèbre vampire à la fin du précédent film. Terence Fisher rempile donc derrière la caméra et se moque éperdument du sort du comte aux dents longues en mettant en scène cette séquelle où Van Helsing, toujours interprété par Peter Cushing, revient en Transylvanie et va devoir affronter un nouveau vampire en la personne du Baron Meinster, tout aussi cruel que son prédécesseur... Exit Christopher Lee, place à David Peel dans la peau dudit Baron, vampire machiavélique aussi rusé que dangereux qui va malheureusement être libéré de ses chaînes par une naïve jeune fille (notre Yvonne Monlaur nationale) venue malgré elle passer la nuit dans sa demeure. Invitée par la mère du Baron (la glaciale Martita Hunt), cette institutrice française à peine arrivée en Transylvanie va être la proie du suceur de sang et ne pourra être secourue que par l'intrépide Van Helsing, lequel va mener un nouveau combat contre les forces du mal. Bien que l'absence de Christopher Lee se fait cruellement ressentir, son remplaçant David Peel étant par ailleurs nettement moins convaincant pour ne pas dire ridicule lorsqu'il exhibe sa dentition pointue, cette séquelle réussit à divertir grâce à la mise en scène toujours aussi soignée de Terence Fisher qui utilise à bon escient de somptueux décors et des effets spéciaux aujourd'hui datés mais néanmoins en soi réussis. L'intrigue est quant à elle passionnante et nous replongeons avec plaisir dans cette Transylvanie sombre et brumeuse peuplée de légendes, de mystères et de créatures de la nuit assoiffées de sang. Une suite forcément inférieure mais toutefois efficace que l'on regarde avec le même plaisir.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Un bon cru Hammer par le réalisateur le plus célèbre du studio même s'il lui manque le très bon rythme du "Cauchemar de Dracula" pour totalement emporter l'adhésion. Attention le titre est trompeur car Dracula, donc Christopher Lee, n'apparaît pas dans le film mais son ennemi mortel le docteur Van Helsing, incarné par le très charismatique Peter Cushing, fait acte de présence. A noter à ses côtés d'une très belle actrice française, Yvonne Monlaur, dont on peut trouver dommage, même si Claudine Auger est très canon, qu'elle n'ait pas eu le rôle de Domino dans "Opération Tonnerre" (oui, quand je ne connais pas une belle actrice je regarde sur Wikipédia après avoir vu le film !!!). Malgré quelques petites raccords hasardeux bien visibles, l'ensemble tient très bien le coup avec des séquences très réussies notamment celle avec les ailes d'un moulin.
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    Excellents réalisation et scénario avec quelques scènes et trucages qui sapent la crédibilité de l'ensemble.
    spoiler: Les chauves souris, les incisives, les femmes vampires qui regardent Cushing sans intervenir...
    Comme toujours chez la Hammer, l'image et les décors sont sublimes. Un bon divertissement.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Après le succès du "Cauchemar de Dracula" (sorti en 1958), la Hammer s’est retrouvée face à un dilemme : comment faire fructifier cette potentielle saga alors que le méchant du titre est mort à la fin du premier opus ? Le studio a, alors, employé la même méthode que pour "Frankenstein s’est échappé" et a, ainsi, sorti, dès 1960, une suite, privée de son monstre star… mais recentrée sur Peter Cushing, la vedette maison. L’idée (vraisemblablement dicté par le refus provisoire de Christopher Lee de reprendre le rôle du vampire) ne manquait pas d’intérêt et permet de retrouver le formidable Van Helsing, toujours très actif dans sa quête d’éradication du genre vampirique… mais, également, de varier un peu le bestiaire en proposant d’autres vampires que celui créé par Bram Stoker. Exit, donc, Dracula qui fait place au Baron Meinster, campé par le méconnu David Peel. Malheureusement, et c’est sans doute le seul point incontestablement impardonnable du film, la Hammer a visiblement été effrayée par la notoriété, trop confidentielle pour un grand public, de Van Helsing et a voulu assurer le coup en appelant le film "Les maîtresses de Dracula"… alors que Dracula n’apparaît pas dans le film (il est simplement cité pour faire le lien avec l’opus précédent) ! On pourrait crier, à juste titre, au scandale et à la publicité mensongère… mais, les années aidant, cette escroquerie participe, désormais, au charme de cette suite, qui s’avère franchement réussie même si on ne peut pas vraiment parler de renouveau. En effet, la structure de l’intrigue est sensiblement identique à celle du "Cauchemar de Dracula", spoiler: avec une longue introduction (présentant le méchant et ses motivations) suivie de l’arrivée de Van Helsing, qui va le traquer et protéger le jeune femme en détresse, objet de toutes les convoitises (vaguement lubriques) du monstre
    . On se rend, d’ailleurs, très vite compte que le changement de méchant est très artificiel puisque le Baron Meinster est une copie quasi-parfaite du Comte Dracula (mêmes canines, même cape, même noblesse, même attaque sexuée…). Heureusement, David Peel propose quelque chose de différent dans son approche du personnage, qui s’avère un peu plus complexe que prévu, notamment spoiler: en raison de sa captivité initiale et de ses relations avec sa mère
    mais, également, de dialogues bien plus élaborés que son prédécesseur. Le désamour du public concernant l’interprétation de Peel (considérée comme fade et, surtout, indigne de celle de Christopher Lee) me parait, dès lors, un peu injuste, l’acteur ayant surtout eu la malchance de faire suite à une icône qui, comble de malchance, a repris le rôle par la suite… le condamnant, ainsi, à l’oubli. Le reste du casting s’en sort aussi très bien. Outre le toujours parfait Peter Cushing (qui n’a décidemment, pas son pareil dans les scènes d’affrontement où il fait ressentir toute la souffrance et l’abnégation de son personnage), on retrouve Yvonne Monlaur dans l’inévitable rôle de la proie un peu cruche (mais qui compense par un physique moins aseptisée qu’à l’accoutumée), Martita Hunt en inconsciente mère protectrice, Henry Oscar en amusant directeur de pension pour jeunes filles et Freda Jackson en cabotine servante. "Les maîtresses de Dracula" est, par ailleurs, le premier film de la Hammer à représenter le vampire sous la forme d’une chauve-souris (ce qui donne des séquences extraordinairement kitschs aujourd’hui) et à exploiter l’absence de reflet, ce qui vient compléter un peu plus l’iconographie du montre telle qu’on la connaît aujourd’hui. Le film renforce, également, l’image christique de Van Helsing… dont on ne peut que regretter qu’il s’agisse de la dernière véritable apparition dans la saga (les épisodes où Dracula sévit dans le Londres des 70’s mettant en scène le descendant du chasseur). Le film enfonce, enfin, le clou de la sexualité (qui reste très suggérée) et de la violence frontale spoiler: (le sang qui jaillit du coeur planté d’un pieu, le Baron Meinster défiguré à coup d’eau bénite…)
    . Pour autant, "Les maîtresses de Dracula" n’est pas sans faiblesse, loin de là. Côté mise en scène, Terence Fischer a beau nous livrer une copie propre et s’autoriser quelques idées intéressantes spoiler: (le réveil de la première victime aidée de la servante, le final dans un moulin comme hommage à Frankenstein, et sa roue utilisée comme croix)
    , il ne soigne pas toujours son rythme (plusieurs séquences paraissent un peu longuettes) et aurait dû se montrer plus exigent sur la BO qui apparaît quelque fois maladroite pour un film d’horreur classique spoiler: (voir le premier affrontement entre Van Helsing et le Baron Meinster)
    . Quant au scénario, outre son côté un peu "redite", il se laisse aller à quelques facilités dispensables ( spoiler: voir notamment la guérison miracle de la morsure de Van Helsing !
    ) et autres incohérences ( spoiler: pourquoi tuer la Baronne Meinster alors que sa transformation ne semble pas avoir altérer son esprit ? Pourquoi Marianne accepte-t-elle la demande en mariage du vampire après ce dont elle a été témoin au château ?
    ), oublie certains personnages sur la route ( spoiler: la servante hystérique est sous-exploitée, les "maîtresses" du vampire sont oubliées dans le final…
    ) et se montre, somme toute, décevant quant au sort réservé au Baron Meinster ( spoiler: qui s’écroule à la vue d’un crucifix géant… soit une mort bien moins spectaculaire que celle auxquelles Christopher Lee aura droit dans la saga
    ). Il n’en demeure pas moins que "Les maîtresses de Dracula" vaut bien plus que le statut d’illustre oublié de la saga "Dracula", coincé entre "Le Cauchemar de Dracula" et l’excellent "Dracula Prince des ténèbres", qui sortira 6 ans plus tard et renouvellera un peu la saga.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Les Hammer de l'âge d'or se dégustent toujours pour leur côté indémodable tout en étant kitsch et surannés. Celui-ci développe un gothique gentiment carton pâte, sans jamais verser dans le ridicule. Au contraire, on peut dire que l'ambiance est réussie. Peter Cushing fait le job avec sa voix caverneuse et ses sourcils froncés dans une honorable histoire de jeune innocente tombée aux mains de vampires. C'est tout ce que l'on aime dans ce type de production: de l'efficacité à l'ancienne, des réussites et des points faibles attachants.
    Certainement pas effrayant mais très divertissant.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2021
    encore une production Hammer (je les collectionne actuellement). Cette fois le grand Peter Cushing y incarne Van Helsing le chasseur de vampires. C'est vrai que ces films d'horreur d'époque ne font plus frissonner personne aujourd'hui mais les décors, l'ambiance gothique et les grands acteurs et réalisateurs de la firme (ici l'inoxydable Terence Fisher derrière la caméra) donnent à ces films un délicieux gout de bonbon anglais. 3 / 5
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Pour cette suite du premier "Dracula" de la Hammer, un nouveau démon séduit et vampirise des jeunes femmes, jusqu'à jeter son dévolu sur une institutrice française de passage en Transylvanie. Si David Peel est clairement moins charismatique en vampire que Chritopher Lee (voire un peu grotesque par moments), le film n'en demeure pas moins plaisant à suivre. Le début, mystérieux et inquiétant, attire la curiosité du spectateur, pour amener une suite de péripéties bien ficelées, ponctuées d'une touche d'humour bienvenue. Yvonne Monlaur incarne une "Dracula girl" pas très maligne mais intrépide, tandis que l'on retrouve Peter Cushing en Van Hesling flegmatique et déterminé. Par ailleurs, les décors sont riches, avec quelques scènes bien trouvées (le moulin, le château...), qui contrebalancent des trucages parfois vieillis (on se serait passé des chauve-souris en toc). Cependant, l'ambiance gothique de la Hammer fait toujours son effet, et "Brides of Dracula" s'avère être une suite très correcte.
    Chaill
    Chaill

    18 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2017
    Fin des années cinquante: le cinéma d'épouvante est dépassé et plus à la mode du tout, jusqu'à ce qu'une maison de prod britannique, jusque là spécialisée dans le film d'aventures du style Robin des bois en jupette, décide de dépoussiérer tout ça, en s'attaquant à des mythes du genre: entre autres Frankenstein, la momie et bien sûr Dracula. Maintes et maintes fois copiée, et jamais égalée bien sûr, la Hammer, bien aidée par son réal favori Terence Fischer, sait créer des films captivants, sans temps mort, à l'ambiance gothique prenante, le tout avec des acteurs incroyables crevant l'écran toujours plus à chaque film; avec bien sûr en tête Peter Cushing et le grand Christopher Lee.
    Ce dernier est absent du présent "Maitresses de Dracula" pour raisons personnelles nous dit la petite histoire, remplacé par le jeune baronnet Meinster (donc pas de Dracula vous l'aurez compris --> titre mensonger), un jeune noble enchainé par sa mère et délivré par une jeune fille de passage. Le prêtre du village fait donc appel à Van Helsing (P. Cushing) pour stopper les méfaits du vampire.
    Nous somme ici dans le plus pur style Hammer cité plus haut, l'ambiance gothique du XIXe siècles est parfaite, la mise en scène sans temps mort comme à l'accoutumée avec Fischer. Seul bémol: les éternelles chauve-souris en carton suspensues à des fils font quelque peu pitié... Ce film est un classique du genre, pour preuves plusieurs parodies s'en inspirent: le baronnet Meinster rappelle le vampire homosexuel du Bal des ampires de Polanski, et la gouvernante du chateau qui se retourne sans cesse dans l'escalier fut parodiée plus tard avec la fameuse Frau Blucher de Frankenstein Junior.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2012
    Un peu moins bon que el classqiue "le cauchemar de dracula" cette suite sans Christopher Lee tient la route grâce au jeu de Peter Cushing toujours excellent en docteur Van Helsing et aux décors baroques et gothique.
    Anonyme M
    Anonyme M

    61 abonnés 1 655 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    difficile de mettre une note, film affreusement vieux et a affreusement mal vieilli. le type de film long pas intéressant.
    TCovert
    TCovert

    78 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    Après le succès du premier Dracula, la Hammer sort The Brides Of Dracula, un titre qui ment sur le contenu (marketing oblige) car Christopher Lee n’apparaît pas dans cet opus. Le scénario s’est complexifié, il y a plus de personnages, plus de personnages féminin comme le sous-entends le titre, tout ça rend le film un peu plus brouillon que son prédécesseur. Mais il y a tout de même le mythique Peter Cushing et quelques seconds rôles très bon comme la gouvernante ou le docteur porté sur la bouteille qui permettent de balancer certaines autres performances moins convaincantes comme celle du vampire principal qui évidemment n’a pas le charisme de Lee. La bande originale me semble quelque peu supérieure à celles des autres du studio britannique pourtant déjà efficaces, on y trouve notamment des références religieuses appuyés aussi dans le scénario. Le rythme du film n’est pas toujours maîtrisé et quelques scènes sont assez plates mais en contrepartie d’autres sont très sympa (la scène de guérison de Van Helsing par exemple) et au final ce Brides Of Dracula est assez divertissant.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Le début est étonnant : du merveilleux avec un fond oedipien flagrant. On pense un peu à « La Belle et la bête » de Cocteau (avec même la touche française apportée par Y. Monlaur). Le film tout entier ressemble à un conte de fée noir : la sortie du tombeau d’une femme vampire devient une sorte d’accouchement, le baron vampire est attendu comme le Prince charmant… Il est vrai que l’interprète du baron vampire paraît bien fade comparé à Ch. Lee, mais cette suite de l’adaptation du roman de Bram Stocker a un scénario qui rend très intelligemment justice à la dimension d’érotisme occulte du mythe.
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