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Hotinhere
571 abonnés
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4,5
Publiée le 26 janvier 2014
Dans les année 60, en Irlande, trois jeunes filles, considérées comme des pécheresses par leurs familles, sont enfermées dans une institution religieuse ultra stricte. Un film assez inoubliable qui nous bouleverse avec un récit intense et émouvant interprété par des actrices formidables de justesse. Lion d’or à Venise en 2002.
Un drame sentimentaliste, fleur bleue, et donc pas très concret (j'ai horreur de ça quand c'est prononcé, j'ai tout de suite les images d'un soap sous les yeux). Une réalisation classique qui donne un petit film simple comme tout du début de notre ère sans que ce soit ancrée dans ma mémoire sur le long terme et c'est bien là mon problème avec les œuvres trop classiques : je les oublie sur le long terme. Une vision manichéenne bien mis en évidence ce qui est assez embêtant déjà que le film donne dans le sentimentalisme (les musiques, le doublage, le caractère sensible des personnages... C'est dommage, mais je m'y attendais). Je partage les mêmes pensées du scénario : qui de manière modérée dans sa critique, va à l'encontre des principes de l'église et lui dévoile une face des plus hypocrites qui soit (ce qui est horripilant, en sachant que ces établissements ont existé. On ne peut imaginer l'enfer que connaît une femme à qui on ôte toute forme de liberté et d'appartenance à la féminité). Les actrices sont formidables, touchantes. Un film dur par les mœurs rigoristes qu'elle affiche mais qui aurait pu aller plus loin encore dans sa critique...
Un huis clos fort et brutal. Le film fait passer un sentiment de révolte contre les conventions et surtout la religion qui les dicte. Cette dernière étant la seule référence devient une prison mentale pour tout le monde à la fois pour l entourage des filles qui ne voit que la seule issu du couvent pour les "sauver" et pour les filles elles mêmes prisonnière à la fois de corps et d esprit. La mise en scène est absolument remarquable, j en veux pour preuve la dramatique scène d ouverture qui va donner d emblée le ton du film et instaure déjà le sentiment de révolte que j évoquais plus haut. Un film sur l importance de l auto affirmation, sur l ivresse du pouvoir ( le personnage de la Soeur principale est proprement ahurissant et parait d une justesse confondante) et enfin sur l l'aliénation provoquée par les religions et les doctrines. C est simple mais c est grand.
Etre révolté, choqué par l’existence de ces institutions (le dernier couvent-prison n’a été fermé qu’en 1996!) Entendre résonner la phrase « You’re not a man of god, You’re not a man of god » Les scènes d’humiliation à répétition qui mettent mal à l’aise
Un chef d'œuvre, tiré d'une histoire vraie sur la honte des Laveries Irlandaises tenues par des Soeurs... Leur devise : Marche ou crève... Témoignage poignant sur la souffrance endurée par des jeunes femmes reniées par leur famille. La dernière laverie a fermée en1996 ce qui amène à réfléchir, jusqu'où pouvait aller le droit de l'église en Irlande
Ce film tiré d’une histoire vraie « Les couvents de la Madeleine » est tout simplement excellent et bouleversant. Tous les acteurs sans exception sont criants de vérité et sont d'une justesse remarquable. Un vrai régal !! Le grand Peter Mullan filme avec force, finesse et authenticité le destin de ces femmes qui ont perdu une partie de leur vie dans ces couvents-prisons. Il est évident que le film dérange de part l’hypocrisie et l’exploitation inhumaine perpétrée par des représentants de l'Eglise Catholique. On ne peut éprouver que de la colère à la vue de ce métrage, d’autant plus que l’existence de ces couvents a perduré jusqu'en 1996. Comment a-t-il été possible? Merci à Peter Mullan de nous avoir ouvert les yeux sur cette tragédie et en même temps, d’avoir rendu hommage à toutes ces femmes. Hautement recommandé.
Le ton général est inspiré et sobre, axé autour des actrices, de leurs regards et de leurs traumatismes. La caméra lit sur les visages comme dans des livres ouverts sur une tristesse indicible, et sur un silence imposé au couvent comme a l’extérieur où aucune émotion ne s’exprime. Peter Mulla dénonce une société Irlandaise hypocrite et écrasante de bigoterie. L’Eglise en prend largement pour son grade, de l’argent gagné par ces esclaves à bon compte qui expient leurs péchés, aux humiliations et punitions physiques, en passant par la sexualité brutale des sœurs comme des prêtres. Entre les murs de ces prisons qui ne disent par leur nom, la vie semble aussi glaciale que la pierre, mais son inextinguible force sauve ces jeunes filles, envers et contre tout.
Lion d'or au Festival de Berlin, "The Magdalene Sisters" ne me disait trop rien. Disons que le synopsis ne me branchait pas des masses. Mais bon, qu'importe, regardons le film quand même. De Peter Mullan, je ne le connaît que comme acteur pour son rôle dans le récent "Tyrannosaur" de Paddy Considine que je n'ai toujours pas vu d'ailleurs. Après les deux heures passées à regarder les "filles perdues" se faire martyriser par les soeurs, on remarque que le long-métrage reste classique dans sa forme ainsi que dans son fond. Mullan parvient à faire partager une émotion proche de l'oppression et de la haine vis-à-vis du comportement des soeurs par rapport aux filles envoyées dans ces couvents. Dans ce sens, le film est réussi ou les sentiments touchent directement le spectateur et implique ce dernier dans les injustices mises en scène. On se met dans la peau de ces femmes jugées déshonorées par leurs familles, on partage leur haine, leur volonté de s'enfuir, leurs souffrances. Toutefois, le bémol imposé réside en cette vision trop classique de la réalisation. Vision beaucoup trop classique. Les personnages principaux sont manichéens de même que les "méchantes". On se retrouve face à l'éternelle confrontation entre le bien et le mal avec une réflexion certes véridique mais qui aurait mérité plus profond traitement. En gros, on se contente d'être obstiné de par la manière dont les jeunes femmes sont traitées et de par la violence dont étaient capable les bonnes soeurs se proclamant "filles de Dieu" (vive la paix et l'amour les enfants!), et c'est tout. La morale reste simple et ne cherche pas à aller au plus profond des choses. Ainsi, "The Magdalene Sisters" est un film qui laisse l'amère impression de rester tout en surface du sujet sans aller au plus profond des choses. Dommage car le second long-métrage de Mullan aurait pu être vraiment bon, mais l'ensemble reste trop superficiel pour être pleinement digne d'intérêt.
The Magdalene Sisters relate une histoire vraie : celle de jeunes filles qui ont été placées contre leur gré dans un pensionnat-prison tenu par des "bonnes" sœurs. Quel était leur crime ? Être filles-mères, avoir eu des relations hors-mariage ou tout simplement être jugées trop aguicheuses. L'interprétation et la réalisation étant à la hauteur, on ne peut que recommander ce film. A voir et à faire voir !
Un film très poignant mais extrêmement dur sur l'idiotie et l'hypocrisie de la religion. C'est une histoire qui met en colère, encore plus quand on sait qu'elle est inspirée de faits réels. Les trois actrices sont formidables, on vit avec elles les souffrances de la vie au couvent et on se réjouit de leurs actes de rébellion et leur sursaut d'orgueil. Par contre, ce film laisse une image désastreuse de la religion ....
15/20 : On ne peut qu'être révolté à la vue de ce film. Le réalisme de la description du couvent par Peter Mullan fait froid dans le dos. Nos premiers sentiments sont l’indignation, la colère allant parfois jusqu’au dégoût. Le personnage principal, Margaret alias nora – Jane Noone à laquelle on s’identifie dès le début devant l’injustice à laquelle elle fait face, reste digne et combative. Un film dérangeant de vérité (c'est tiré d'une histoire vrai), on est captivé par ces trois interprètes qui sont bouleversantes de simplicité. Un film qui rend hommage à ces femmes qui ont perdu leur jeunesse et parfois leur raison dans ces murs. Sans oublier que ce système a perduré jusqu'en 1996, ce qui est proprement surréaliste et inimaginable ! « The Magdalene sisters » nous transporte dans un univers inconnu dont on voudrait sortir le plus vite possible.
je viens de le regarder hier c est tout simplement magistral je n ai pas quitteé l écran des yeux une seconde ,magnifiquement interprété par des actrices de talent cette histoire vrai nous glace le sang que d horreurs au nom de la religion je n en trouve pas mes mots j avais mal pour ces pauvres filles livrées au sadimsme des bonnes soeur toutes puissantes au nom de dieu!!!!!!! je suis heureuse d etre athée!!!!!!!!!!!!!
Film coup de poing qui prend aux tripes,MOsieur Peter Mullan,le grand P.Mullan(ouais je sais c'est parti-pris mais j'assume)s'est inspiré de "personnages réels",notamment celui de la mère supérieure,religieuse sadique qui l'a acceuilli à son arrivée à Londres.Ah,si le cinéma français pouvait plus souvent ressembler à ça,et non au très embougeoisé Audiard(fils)qui choque le bourgeois avec des moyens assez artificiels et tape-à-l'oeil.
Une oeuvre aussi puissante que révoltante qui n'est pas sans provoquer une certaine haine envers la religion qui, comme on peut le voir, détruit les neurones et l'humanité comme pourrait le faire une lobotomie. De plus, alors que le scénario pencherait vers l'histoire de trois jeunes demoiselles, interprétées par des actrices aussi brillantes que méconnues, Peter Mullan ne s'arrête pas là et détaille aussi la psychologie de seconds rôles bluffants, avec brio. Ainsi, The Magdalene Sisters est l'adaptation de faits réels, une scandaleuse histoire où il n'est pas exagéré de comparer l'Eglise au régime nazi, avec ces Magdalene Homes qui ne sont pas sans rappeler les camps de concentration (en tout de même moins trash mais l'esprit est le même). À voir de toute urgence. Film choc.