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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 janvier 2009
Pouah quelle infâme histoire (vraie) ! Encore une belle preuve des dérives de la religion, c'est révoltant ! Et dire que ces prisons (car c'est vraiment le cas), sont restées ouvertes jusqu'à il y a peu ! L'actrice qui joue la mère supérieure dans le film a été très bien choisie : on dirait le bouldogue de Satanas ! Ce film donne une image peu reluisante de l'Eglise : bonnes soeurs cruelles, curé pervers, couvents servant de machines à sous.(enfin bon ce n'est pas trop nouveau). Ca me dépassera toujours ces gens qui s'attribuent une supériorité au nom d'un Dieu, et qui en font baver les autres. C'est sympa comme principe : faire vivre un enfer aux autres dans l'espoir d'aller au paradis. C'est le credo de ces couvents en tout cas où sont privées de liberté (ça, c'est un vrai péché !) des jeunes filles soi-disant "perdues". Bref, restons calmes, vive le cinéma, on y apprend des choses car je suppose que ce n'est pas par l'Eglise qu'on aurait pu connaître cette histoire. Très bon film, très bonnes actrices.
Un chef d'œuvre, tiré d'une histoire vraie sur la honte des Laveries Irlandaises tenues par des Soeurs... Leur devise : Marche ou crève... Témoignage poignant sur la souffrance endurée par des jeunes femmes reniées par leur famille. La dernière laverie a fermée en1996 ce qui amène à réfléchir, jusqu'où pouvait aller le droit de l'église en Irlande
Film coup de poing qui prend aux tripes,MOsieur Peter Mullan,le grand P.Mullan(ouais je sais c'est parti-pris mais j'assume)s'est inspiré de "personnages réels",notamment celui de la mère supérieure,religieuse sadique qui l'a acceuilli à son arrivée à Londres.Ah,si le cinéma français pouvait plus souvent ressembler à ça,et non au très embougeoisé Audiard(fils)qui choque le bourgeois avec des moyens assez artificiels et tape-à-l'oeil.
Le ton général est inspiré et sobre, axé autour des actrices, de leurs regards et de leurs traumatismes. La caméra lit sur les visages comme dans des livres ouverts sur une tristesse indicible, et sur un silence imposé au couvent comme a l’extérieur où aucune émotion ne s’exprime. Peter Mulla dénonce une société Irlandaise hypocrite et écrasante de bigoterie. L’Eglise en prend largement pour son grade, de l’argent gagné par ces esclaves à bon compte qui expient leurs péchés, aux humiliations et punitions physiques, en passant par la sexualité brutale des sœurs comme des prêtres. Entre les murs de ces prisons qui ne disent par leur nom, la vie semble aussi glaciale que la pierre, mais son inextinguible force sauve ces jeunes filles, envers et contre tout.
Agréable à regarder mais le scénario est convenu, la mise en scène trop propre... le tout manque de charme et de personnalité. Ce film est trop aseptisé pour être un ‘grand film'. Quant au thème choisi, dire que ‘le fanatisme religieux c'est mal', c'est un peu enfoncer des portes ouvertes.
On n’imagine pas à quel point le cinéma peut donner de la force à un évènement quel qu’il soit. Ce film accablant est d’une force inouïe et a des effets dévastateurs. Comment imaginer tant de cruauté et d’injustice de la part de toute une société ? Rendre une jeune fille coupable d’être de s’être fait violer, d’avoir eu un enfant sans être mariée ou tout simplement d’être jolie. Sans parler de celles un peu naïves qui servent d’objet de désir par ceux mêmes censés les protéger. Les familles bienpensantes qui n’hésitent pas à renier leur fille et leur progéniture et l’église hypocrite qui s’assoit sur ce conformisme qui l’arrange. Ce film est un brulot mais comme les faits ne sont pas niés, elle doit passer par cette étape brutale. C’est terrible, comment imaginer cela à une époque si peu éloignée ? Une prison ou une caserne n’aurait pas parue pire. On peut mesurer le poids du conformisme et de l’ordre social et l’on comprend aisément pourquoi aujourd’hui, l’échelle des valeurs s’est progressivement transformée pour élargir le champ de la tolérance. Certes, pour une plus grande objectivité, il aurait été intéressant de voir également les belles réalisations des sœurs Marie madeleine. L’objectif premier de ces couvents n’est il pas de servir la foi en passant par la charité chrétienne ? L’existence de ces congrégations n’a pu être aussi longue que grâce au rôle qu’elles ont rempli auprès de toutes les filles qui ont été hébergées et qui ont été sorties de la misère.
Violent, composer de haine tout le long, de l'injustice ... De la peur, des intrus ... Un magnifique film ... Mais pourtant si peu connu, je comprend le Lion D'Or et l'approuve entierement. Moi qui me disais que ce film allait etre d'un ennuie... Et bien j'en suis la premiere etonnée
Un film éprouvant, qui nous éclaire sur la bêtise de l'homme, et notamment sa capacité à instrumentaliser la religion, pour rendre honorable sa cruauté. La violence des religieuses, et la détresse des jeunes femmes sont parfaitement rendues. On est mal ... Dire que la dernière de ces institutions n'a fermé qu'en 1996.
film bouleversant nous rappelant qu'il n'y a pas si longtemps et pas si loin,le role et la parole des femmes n'avaient aucune valeur face a une societe phallocrate.