Mon compte
    Du grabuge chez les veuves
    Note moyenne
    2,6
    15 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Du grabuge chez les veuves ?

    6 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    0 critique
    3
    3 critiques
    2
    1 critique
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 215 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Jacques Poitrenaud n'a pas laissé une grande empreinte sur le cinéma français des années 60 où il aura occupé à peu près tous les emplois, de réalisateur à acteur en passant par assistant, scénariste et producteur. En 1963 il dirige une petite comédie policière sans grande prétention inspirée d'un roman de Jean-Pierre Ferrière ("Les veuves") mais qui a le grand mérite de proposer une confrontation tout-à-fait réjouissante entre la grande Danièle Darrieux alors un peu dans le creux de la vague quoique toujours aussi resplendissante et la jeune Dany Carrel dont la beauté mutine est soudain redevenue très tendance depuis l'avènement de la bombe Bardot. Les deux femmes se connaissent pour avoir déjà tourné sous la direction de Julien Duvivier dans "Pot-Bouille" en 1957. Cette histoire assez classique mais plutôt bien menée de veuves joyeuses vite consolées est le véhicule parfait pour mettre en avant les spécificités du charme de chacune des deux vedettes. Jean Rochefort encore dans ses années de seconds rôles obscurs est parfait dans l'emploi du flic énamouré à la vue des yeux en amande de la belle Dany. Le gigolo italien joué par l'insipide Enzo Doria est en revanche moins crédible. On passe un bon moment face à ce petit film qui nous replonge dans une époque qui paraît désormais bien lointaine où Paris pouvait encore avoir des petits airs de province. On notera la courte apparition de Jean Carmet et la présence toujours flegmatique de Jacques Castelot, le frère cadet de l'historien.
    karpathakis y
    karpathakis y

    26 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Carmet qui a un rôle insignifiant a raison: mourir quand on a ça sous la main, faut vraiment être la crème des andouilles ! Quand on a vu la sublime Dany Carrel en veuve, on ne peut qu'agréer à cette réflexion. Son défunt mari n'a pas vraiment l'air de plaire à Dany, si j'en crois le flash back qu'elle a en regardant sa photo. Mais que dire de plus que les deux critiques qui existent ? Tout est dit de ce film et même analysé...et c'est aussi mon avis personel, d'ou la note identique que j' attribuerai a cette oeuvre.
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2017
    mi comédie, mi thriller Poitrenaud ne semble pas avoir trop fait son choix. Aussi le film ne convint dans aucun des genres malgré le casting alléchant, ni bon ni mauvais en fait.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    43 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Plus fantaisiste probablement que le roman policier dont il est l'adaptation, le film de Jacques Poitrenaud a pour têtes d'affiche deux charmantes actrices, Dany Carrel et Danielle Darrieux. La première est une veuve cynique qui découvre les trafics de drogue de son défunt mari; la seconde en était la maitresse.
    Que les deux comédiennes soient ravissantes est bien le seul aspect que je retiendrai de cette piètre comédie. Poitrenaud met en scène avec platitude une intrigue terne qui ne s'emballe jamais, ni dans le registre de l'action ni dans celui de la comédie. On tourne en rond dans un divertissement bavard et sans saveur malgré les efforts du dialoguiste Albert Simonin pour glisser des mots d'esprit, par ailleurs vains et artificiels.
    Sans caractère, sans l'inspiration parodique du duo Audiard-Lautner au sujets souvent analogues, le film tente de teinter la comédie policière d'une certaine amertume attachée aux personnages. Sans davantage de réussite, les auteurs se montrant incapables d'invention, de dynamisme dans un domaine, de conviction dans l'autre.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2023
    « Il est veule, lâche et complètement amoral mais je veux faire ma vie avec lui. »

    Un an avant Une Souris Chez les Hommes/Un Drôle de Caïd, Jacques Poitrenaud sortait Du Grabuge Chez les Veuves, avec, déjà, Dany Carrel. L’actrice, qui offre enfin toute la palette de son jeu parfait dans un premier rôle qui ne soit pas celui d’une ingénue ni d’une prostituée, est ici entourée de la star de théâtre et de cinéma Danielle Darrieux, en femme forte qui craque, de Jean Rochefort encore méconnu à l’époque, exceptionnel d’austérité et d’élégance, et de Jean Carmet dans un tout petit rôle, ainsi que de Pascale de Boysson, en belle-sœur lunaire, surtout connue pour sa carrière théâtrale, Georges Chamarat, en pharmacien façon Captain Obvious, acteur et comédien éclectique et prolifique, Enzo Doria, en séducteur convaincant, acteur rare en France (j’ignore s’il est doublé mais, si c’est le cas, le doublage est admirable) et Jacques Castelot, en mari cocu et blasé, acteur oublié mais comédien reconnu (Sartre et Anouilh) et frère d’André Castelot, l’historien.

    Pour ce film, Poitrenaud s’adjoint les services de Denys de la Patellière au scénario (une adaptation d’un roman de Jean-Pierre Ferrière), qui sera plus connu pour ses propres réalisations, et d’Albert Simonin aux dialogues, comme ce sera le cas sur son film suivant. La musique de Georges Delerue est parfaite puisqu’on ne la remarque pas.

    De prime abord, ce film déconcerte par la litanie presque ininterrompue de lieux communs déversée par les personnes présentes aux funérailles, balayés cyniquement par Manet/Georges Chamarat et Isabelle/Dany Carrel. Le propos du film, lui, va bien plus loin même s’il met du temps à se déclarer. Ce temps n’est du reste pas lent, le réalisateur maniant sa caméra avec plus de fluidité qu’il ne le fera dans son film suivant. En outre, on ne peut pas s’ennuyer quand on suit Dany Carrel et qu’on l’entend. Lorsque l’histoire est enfin démarrée, après quelques flash-backs explicatifs importants, on assiste à un fabuleux jeu de dupes, certes un peu naïf, mais enlevé et, surtout, filmé avec virtuosité. Ajoutons enfin que c’est aussi une comédie avec des gags mais tellement fins, tellement bien amenés et joués avec un tel naturel qu’ils font sourire, d’abord, rire ensuite, quand on y revient, comme la scène du douanier, anodine pourtant, mais tellement révélatrice et résolument contemporaine. C’est aussi une diatribe contre la toute-puissance masculine qui fait des femmes des jouets de leurs manipulations.

    Au final, il faut retenir l’interprétation absolument parfaite, la réalisation plus que correcte et un scénario qui déstabilise, porté par des dialogues à la fois pointus et réalistes. Ce Grabuge chez les Veuves est un petit chef d’oeuvre oublié, un film féministe avant l’heure.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juillet 2012
    Au premier degré un simple polar servi par une intrigue bien ficelée et d’excellents comédiens. Avec un œil critique plus historique ou sociologique c’est aussi le portrait caustique d’une époque d’autant plus efficace qu’il garde les apparences du comique léger. Le film donne à voir une bourgeoisie provinciale, avec tous ses attributs de respectabilité, en plein dévergondage (trafics de drogue, méli-mélo amoureux…). Le crime dévoilé in fine apparaît comme un acte d’émancipation féminin. Sur le mode habile et léger, les remises en cause des années 60 de la chape de plomb des convention apparaît bel et bien en filigrane.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top