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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 28 mars 2021
Warren Stacey n’est pas qu’un simple serial-killer, c’est aussi et surtout, un détraqué sexuel qui s’en prend aux femmes en les assassinant. L’inspecteur Leo Kessler en charge de l’enquête, est bien déterminé à lui mettre la main dessus et encore plus lorsqu’il apprend qu’il a tué une amie de sa fille.
Ne vous y méprenez pas, Le Justicier de minuit (1983) n’a absolument rien à voir, ni de près ni de loin avec la saga Un justicier dans la ville (1974), le distributeur avait simplement voulu surfer sur la présence de Charles Bronson et le succès des deux premiers opus de la saga pour le titrer ainsi (alors que son titre d’origine est "10 to Midnight").
Très rapidement, le film nous tient en haleine avec une réelle aisance et ce, grâce à la présence glaçante de Gene Davis dans le rôle du détraqué sexuel. Cet homme, incapable de nouer la moindre relation avec une femme (je ne m’attarderais pas sur l’unique relation qu’il entretien, à savoir celle avec… son masturbateur), se transforme en un sadique psychopathe qui prend un malin plaisir à harceler par téléphone les femmes qui auront le malheur de refuser ses avances, avant de passer à l’acte. Un passage à l’acte qui aura le mérite de retenir toute notre attention puisqu’il agit toujours selon le même opératoire, il se met tout nu avant d’assassiner ses proies ! Face à lui, on retrouve l’excellent Charles Bronson qui refuse de voir le serial-killer plaider la maladie mentale pour s’en sortir face à la justice et va tout mette en œuvre pour lui mettre des bâtons dans les roues, quitte à franchir la ligne et virer dans l’illégalité. Enfin, on retrouve dans le rôle de la fille de l’inspecteur, la ravissante Lisa Eilbacher (qui incarnait l’amie de Peter Parker dans L'Homme araignée - 1977).
Un polar teinté de vigilante movie où un inspecteur de police n’a d’autres choix que de falsifier des preuves pour coincer un frustré sexuel. Un thriller où la finesse sera reléguée au placard. Charles Bronson se mue en Paul Kersey (le justicier de la franchise) et dézingue à tout va, sans le moindre remord, comme en atteste le final. Une Série B très plaisante, très dark, rentre-dedans et comme on n’en fait plus de nos jours. Clairement, on ne boude pas notre plaisir.
A noter que l’on retrouvera le réalisateur Jack Lee Thompson & Charles Bronson dans le 4ème (et avant-dernier) opus de la franchise avec Le Justicier braque les dealers (1987).
Pas mauvais du tout mais pas génial non plus, ce film dont le titre français est trompeur (ce film n'a rien à voir avec la série des Justiciers dans la ville) aborde de manière assez originale pour son époque le tueur en série, tueur très bien incarné par Gene Davis (frère de Brad l'acteur de Midnight Express) face à un à Charles Bronson plutôt bon encore (mais qui commence à être blasé par ce type de personnage) mais toujours efficace en policier prêt à violer la loi pour mettre une ordure en prison. Les scènes de meurtres pas réellement sanglantes mais elles font leur effet, la réalisation est bien menée mais vu que c'est une production Cannon Group Le Justicier de minuit oublie la finesse et ce qui aurait pu s'avérer un très bon film sur le thème du tueur en série reste un divertissement un peu racoleur mais bien foutu. A signaler la présence de Jeane Manson (oui, la chanteuse) et celle de Kelly Preston (oui, la femme de John Travolta) dans de petits rôles mais je ne les ai pas reconnu.
Des nichons, du nue, bien gentil tout ça mais pour un scénario bien fade. Un psycho qui donne un avant gout de très loin de l'excellent American Psycho, tout comme Christian Bale le meurtrier de ses dames est souvent à poil. Petite précision, ce justicier là, ne fait pas partie de la saga du même titre. C'est une variante et son personnage porte le même nom Kessler mais le même prénom.
Le film repose sur un scénario très classique et une tête d'affiche, le très linéaire Bronson. L'histoire est donc sans surprise voire ennuyeuse car sans réel rythme ni rebondissement. L'action ne vient pas relever le niveau car inexistante tout comme le suspense. Le minimum syndical pour ne pas sombrer dans le navet avec ses clichés mais beaucoup de détails à peaufiner pour rendre le film au moins intéressant (musique transparente, personnage sans charisme).
Petite production typique des années 80 (on aurait pu nous epargner la musique à l'orgue Bontempi façon Manix) "le justicier de minuit" a néanmoins quelques points posiitifs : d'abord la présence de Charles Bronson qui en impose toujours dans ce type de rôle, et le psychopathe dont les meurtres et le language paraissent moins passés à la moulinette du mainstream que d'habitude. Le meurtrier (qu'on connait dès le début) fait quand même un peu trop gravure de mode mais l'ensemble se laisse voir. A noter que si le terme de justicier colle à Bronson dans cette période après "un justicier dans la ville" 1 & 2, l'histoire n'a cette fois aucun rapport et n'est pas la suite d'une quelconque franchise.... 3 / 5
Un excellent thriller où notre ami, Bronson, justicier à toutes heures, se retrouve à nouveau dans "l'obligation" de faire justice lui-même en enfreignant de plus en plus les règles, cette fois en tant que flic; car ayant un autre redoutable ennemi en plus d'un serial killer particulièrement vicieux: une justice totalement incompétente et clivée qui accorde plus de droits aux agresseurs qu'aux victimes.
Gene Davis, le jeune acteur jouant le tueur en série bien entamé de la tête est réellement très convaincant ! Quant à Charles Bronson, il a toujours son sens inné du nettoyage par le vide qui fait tout son charme.
Tout le film est une critique constante et acerbe (facile dirons certains, mais pourquoi faire compliqué avec ce qui saute aux yeux ?) de lois très paradoxales, et insiste bien sur la nullité d'un système judiciaire inconséquent qui à terme sait souvent anéantir les efforts et réussites des gens de terrain, les poussant par là même à faire des choix difficiles et coûteux auxquels ils ne devraient pas être confrontés afin d'éviter de futures victimes, si les éternels "culs sur une chaise" faisaient leur boulot correctement, autrement qu'avec une cuillère en argent dans le bec et un balai planté bien profond.
La scène finale est sans appel sur ce qu'on peut espérer d'un système judiciaire qui finit par faire passer les bourreaux pour des victimes, et pousse ainsi les honnêtes gens à cesser de l'être... Le dernier plan - et ses évidentes conséquences futures à assumer - est on ne peut plus clair. Le message est simpliste, le film aussi, mais y a-t-il besoin de plus de subtilité quand les dérives sont aussi évidentes ?
Beaucoup de films se ressemblent et celui ci a été copié et recopié à volonté. Toujours dans le charme du milieu des années 80 Charles Bronson s apprête à photocopier son personnage de justicier pendant de nombreuses années. Bien sûr il a vieilli dans la photo et le montage très cheap mais le plaisir à le voir continue.
Un peit classique sur les tueurs en série méthodiques, intelligents, maniaques et frustrés. On ose ici en 1983 certaines choses qu'on hésite à montrer de nos jours. Même si le métrage a quelque peu vieillit, Bronson, par son charisme, nous permet de suivre cette enquête avec attachement.
Le début de la fin pour Bronson, peu motivé dans ce polar très glauque (son seul atout entre nous) surfant sur la mode des deux premiers "Death wish" mais torché n'importe comment par un Jack Lee Thompson en très petite forme.
Dans les années 80, le populo d'extrême-droite avait pour héros, en France Alain Delon et sa filmo "flic", aux USA - et donc en France - Charles Bronson et sa filmo "justicier". Chantre de la loi du Talion, seule solution face à une Justice aveugle sourde et muette, et une bureaucratie lourde, alors que merde, quoi ! si Bronson dit que c'est untel le coupable, c'est que c'est lui, faisons confiance à son jugement et au scénario qui ne laisse planer aucun doute sur l'abominable méchant qui, ici, a en plus le culot de tuer à poil des nanas à poil - cruelle hypocrisie d'un film qui objective la femme autant que son tueur. Vous l'avez compris, le film ne joue pas dans la finesse et c'est malgré tout avec une certaine efficacité acquise au long d'une carrière de solide faiseur que Jack Lee Thompson met en boîte ce long épisode de n'importe quelle série policière lambda - Commissaire Moulin, de là où tu es... Mieux, le personnage du tueur, dont l'identité est dévoilée d'emblée, est particulièrement creusé, et rappelle à bien des égards le Patrick Bateman de Bret Easton Ellis, des années d'avance. Malheureusement, sa personnalité incarne le Mal, à grands renforts de vulgarités débitées au téléphone - balance-ton-porc n'existe pas encore - pour mieux servir un final en légitimation de l'auto-justice, à la suite de quoi le générique défile aussi sec pour éviter toute tentative de réflexion. Radical et brutal, oui, mais c'est un peu court jeune homme.
Un polar standard comme les Américains en faisaient à la pelle dans les années 70-80. Le tueur en série est inquiétant à souhait. Bronson, en flic bourru, à la fois borderline et pygmalion, est parfait. La scène finale rappelle que "Le justicier de New-York" n'est pas loin.
Excellent polar, mélange d'action et de suspense. Charles Bronson est relativement meilleur que dans les autres "Justiciers" habituels et la séquence choc finale, bien gore et bien choquante, est à déconseiller aux âmes sensibles...
Ce "justicier de minuit" de la Canon est un bon petit polar avec en vedette un Charles Bronson émoussé par le poids des années mais néanmoins efficace dans ce rôle de flic vengeur qui a fait sa gloire lors de sa fin de carrière. Correctement réalisé, un brin gore, ce film nerveux doit beaucoup aussi à Gene Davies, impressionnant dans son rôle de tueur en séries assez proche d'ailleurs du "Maniac" de Lustig. Enfin, le joli minois de la ravissante Lisa Eilbacher est un plus incontestable.
Cette fois, le tueur aime se mettre nu pour séduire ! ( et pour semble-t-il manger des glaces & se laver ) Paul Kersey veille ... Sport & Douches.com : 16,5
" Le Justicier de minuit " est un polar de la " Cannon " ( attention !) dont le scénario est un véritable copier coller de " Dirty Harry" ... A la différence que le serial killer n' est plus un maniaque des armes ( Scorpion dans " l' inspecteur Harry ") mais ... Un pervers ! Le scénario est bof et pas beaucoup travaillé... Charles Bronson nous montre qu' il est bon en inspecteur aux méthodes expéditives mais son interprétation est toujours figée ! ( C'est un bon acteur pourtant Charly même si la période des 80' s va le faire entrer dans une série de nanars interminables et ou malheureusement il finira sa carrière ) ...Le reste du casting est ridicule ( Le méchant est pas mal ) . Jack Lee Thompson ( " Les canons de Navarone ") , dont c'est la 4 ème collaboration avec Bronson , n' arrive pas a mettre du punch au film avec sa réalisation empâtée . En plus de tout cela , on nous sert une apologie douteuse de la vengeance privée ! Il aurait fallu un autre réalisateur ( comme Michael Winner, autre réalisateur attitré de Bronson ) aux commandes ..... De toute façon , " Le justicier de minuit " n' est qu' un navet a la réalisation bof , au montage ridicule et a la morale douteuse .. A voir pour les fans de Charles Bronson , comme moi .