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chrischambers86
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
Avec "North West Frontier", Jack Lee Thompson signe une sorte de western britannique et ferroviaire à la fois original et distrayant : l'histoire d'un maharaja assassinè par des musulmans en rèvolte, comme il y en a souvent et pas depuis aujourd'hui [...] Le fils de cinq ans du Maharaja en question doit être mis à l'abri et confiè à un capitaine anglais incarnè par Kenneth More! Et on va se servir d'un train pour èvacuer le jeune hèritier...Bref, sachez quand-même que la regrettèe Lauren Bacall y tient le rôle important d'une gouvernante amèricaine et que le scènario a ètè bâti par Robin Estridge et surtout Frank S. Nugent (qui n'ètait rien que moins le scènariste attitrè du grand John Ford jusqu'à la fin des annèes 40). D'où le côtè westernienne de cette histoire qui se regarde sans ennui avec l'Inde, de grands espaces, de beaux paysages et une figuration importante très bien photographièe en Scope couleur qui rend à la fois le côtè spectaculaire de l'action et l'intimisme chatoyant de certaines scènes! Un classique...
Un grand film d'aventures à l'ancienne qui n'évite pas certains dialogues moralistes et bien-pensants mais qui dégage un grand souffle d'exotisme de plus Aux frontières des Indes comporte une certaine dose de violence pour l'époque. On pénètre rapidement dans ce magnifique film qui débute par des scènes de batailles assez impressionnantes mais l'essentiel de Aux frontières des Indes c'est une traversée en train de territoires hostiles avec une séquence sur le pont toujours aussi vertigineuse de nos jours. La faiblesse du film vient peut-être des personnages qui ne sont sans doute pas assez décrit dans leur sentiment mais les acteurs sont tous très bons. Il y a aussi une belle BO qui va en tout point avec l'ambiance du film ; Aux frontières des Indes est bien la preuve que la carrière de Jack Lee Thompson ne doit pas se limiter à sa catastrophique décennie des années 80.
La différence entre un grand, voir même simplement un bon, metteur en scène et un mauvais metteur en scène ??? Ben, le grand ou le bon metteur en scène arrive à faire un grand film avec un très bon sujet et un bon casting, avec mentions spéciales pour Lauren Bacall et Wilfrid Hyde-White, alors que le mauvais metteur en scène même avec un très bon sujet et un bon casting arrive à faire un mauvais film. Cette sorte de "Chevauchée fantastique Made In England se passant en Inde" aurait pu parfaitement fonctionner si le cinéaste n'avait cru bon de réaliser à plusieurs reprises assez platement des scènes d'action révélant le nombre et le visage de l'ennemi alors que juste savoir qu'il est présent tout en en sachant peu sur lui aurait fortement accentué le suspense. Ajoutez à cela qu'un bon metteur en scène aurait eu l'idée de faire évoluer psychologiquement ses personnages qui étaient pourtant intéressants. Ce qui n'est pas le cas non plus ici. Quelques transparences hideuses viennent compléter le tout. Il y a tout de même quelques bonnes séquences à se mettre sous la dent comme celle où les protagonistes sont face à un homme armé d'une mitrailleuse. Si on est pas trop difficile, on peut réussir à un petit peu apprécier ce film qui aurait pu très facilement être meilleur.
Un merveilleux voyage en train à travers les indes avec ce qu’il faut de péripéties et de batailles. Les personnages sont stéréotypés, hormis celui d’Herbert Lom, méchant ambigu auquel on fini par s’attacher. Le film aborde également les guerres de religions en Indes ainsi que des sujets graves comme le racisme ou le colonialisme, c’est assez rare dans une œuvre de pur divertissement.
Un bon film d'aventures avec un souffle épique comme on savait les réaliser avant, bien loin des images numériques à foison et des gags lourdingues qui cassent l'ambiance des scènes comme on en voit partout aujourd'hui. Voilà un film qui m'a fait pensé par certains aspects à 100 000 dollars au soleil ou encore le salaire de la peur, avec ce petit train qui avance tant bien que mal, et également par certains aspects à L'homme qui voulait être roi tant on y voit ces différences de cultures en un lieu lointain et exotique.
Bon film d'aventure à bord d'un train en Inde, poursuivi par les musulmans qui, après avoir éxécuté le Maharadjah, veulent en faire autant avec le prince héritier. Un jeune enfant naïf et plein d'innocence qui est sous la protection de quelques soldats et civils. Des ennuis sur les rails feront que le train sera plusieurs fois à porté de tir. Un film avec du suspens jusqu'au bout et de l'aventure. Pas mauvais sans toutefois être mémorable.
Un voyage exotique à travers les indes britanniques dans un pays en proie à la rébellion, voici comment pourrait être résumé cette œuvre signée J. Lee Thompson.
Ce long métrage est dans la lignée des films d’aventures d’époques où nous retrouvons des personnages occidentaux investis d’une quête épique confrontés à une culture qui n’est pas la leur. Malheureusement, nous n’avons qu’un point de vue très occidental des choses qui est très peu nuancé par les motivations des belligérants. Le contexte importe finalement peu, seules les différentes embûches sur le chemin semblent être importantes.
Semblable à un carnet de voyage, l’histoire avance en même temps que le train progresse le long de la voie ferrée. Avec de belles images et de beaux plans, l’aspect aventure exotique est renforcée grâce un visuel réussi.
Concernant les protagonistes, il y a beaucoup de trop de stéréotypes pour avoir un minimum d’empathie. L’objectif aurait du être d’intégrer le spectateur à cette expédition, le résultat en est loin puisqu’il est difficile de croire en ces individus et donc met une distance entre le spectateur et les acteurs.
La combinaison d’un pitch peu satisfaisant avec un esthétisme fort fait de ce film une œuvre assez inégale. Je n’ai pas passé un moment désagréable, loin de là, mais il est clair que je n’en garderai pas un souvenir impérissable.