Avis : La Conquête de la planète des singes - Page 4

Rarement une rupture de ton aussi brutale aura eu lieu dans une série cinématographique. En effet, alors que le troisième épisode était assez proche de la comédie, La Conquête de la planète des singes possède, pour un film hollywoodien, un ton d’une noirceur assez rare rappelant certains films apocalyptiques tel que Mad Max 2 ou Zombie. Nous sommes ici dans un futur fascisant (le film se déroule en 1991 soit 20 ans après l’époque du tournage) où la police (portant des tenues proches des costumes nazis) semble plus que présente, où la société parait aseptisée (le tabac est devenu non risqué, ce qui préfigure la cigarette électronique) et où une nouvelle forme d’esclavage est apparue avec l’utilisation des singes.
Ce dernier point constitue d’ailleurs le sujet majeur du film. En effet, La Conquête de la planète des singes, plus encore que les précédents épisodes, est une métaphore du combat pour les droits civiques qui bouleverse alors la société américaine. On pourrait même penser que ce film constitue l’unique cas d’une production d’un grand studio hollywoodien à tenir un discours pro-Black Panther car il semble justifier la révolte violente des esclaves envers leurs maitres. Même si à l’époque du tournage l’esclavage pur avait disparu depuis longtemps des États-Unis (il n’y avait plus d’arrivage d’êtres humains enlevés de leurs continents comme le sont les singes dans ce film), la ségrégation raciale, elle, n’était pas si loin. Ce n’est donc pas innocent si le seul personnage principal noir est aussi le seul personnage, en dehors d’Armando, à comprendre la révolte des singes (qui remplissent les taches autrefois attribuées aux esclaves noirs) même s'il prône un discours plus pacifique (plus Luther King que Malcolm X).
L’humour du film précédent a donc complètement disparu et cela se voit dès le premier plan où la noirceur de la photographie saute aux yeux. De même, le film offre de nombreuses scènes très violentes qui rompent avec l’aspect plus grand public du reste de la saga. D’ailleurs, les projections tests verront le départ des salles des mères de famille. Suite à cela, la production décidera de supprimer de nombreux plans violents et de rendre moins sombre la dernière séquence en plaquant un discours un peu plus apaisé sur des plans remontés. Malgré ces tentatives précipitées d’alléger le film, la version censurée du film n’est que très légèrement moins sombre que la version longue et reflète parfaitement les intentions d’origine.
Cette noirceur et l’aspect « tract politique » font que le spectateur peut moins facilement s’attacher aux personnages et donc prendre moins de plaisir que dans les épisodes précédents (à l’exception d’un second épisode très faible). De même, pour la première fois, les singes ne semblent pas toujours très crédibles. En effet, une évolution de 2000 ans et une guerre nucléaire pouvait justifier la transformation physique des singes alors qu’un saut dans le temps de seulement 20 ans (qui n’a vu qu’une épidémie ne touchant que les chiens et les chats) nous empêche d’accepter totalement ces singes visiblement interprétés par des acteurs et plus particulièrement de comprendre pourquoi les gorilles sont beaucoup moins imposants que des gorilles normaux.
La Conquête de la planète des singes est donc un film assez déroutant, moins plaisant que les précédents épisodes mais qui n’est néanmoins pas dénué d’intérêt grâce à une vision et un discours politique qui détonne dans l’univers des gros studios.

Ce quatrième opus de « La planète des singes » n'était pas nécessaire mais vaut quand même le détour pour nous montrer comment les singes se sont rebellés contre les humains. Les révélations du troisième opus se réalisent donc ici, quelque peu modifiées. Plus violent que les autres aussi bien d'un point de vue visuel que sonore, on a droit à des scènes révoltantes traitant de l'esclavage et à des scènes d'émeutes impressionnantes. « La conquête de la planète des singes » constitue une jolie quête pour la liberté menée par Caesar, fils de Cornélius et Zira. Les humains apparaissent comme détestables, sauf quelques-uns. On appréciera les rôles d'Armando (déjà présent dans le film précédent) et de MacDonald. Mais l'acteur le plus saisissant est encore Roddy McDowall, cette fois dans le rôle de Caesar, très expressif malgré tout son maquillage. Seuls bémols : une représentation très kitsch des années 1990, un scénario peu crédible sur certains points et une fin un peu faiblarde comparée aux fins des trois films précédents et à la fin alternative. Mais « La conquête de la planète des singes » reste une bonne série B de science fiction.

Avant dernier de la saga culte tirée des romans de Pierre Boulle, cet opus démarra tel un immense défilé de costume carnavalesque dans une mise en scène globale bien incomprise avant que le récit commence réellement. spoiler: Contrairement aux précédents, fini les personnages cultes et acteurs de renom, place cette fois à la descendance de 2 héros, 2 scientifiques évadés ayant fait leur marque sur Terre, César, leur progéniture en place tel un esclave ou propriété vivant au milieu des siens devenue des bêtes de foire et cobayes. Un volet toujours plus politico-environnemental et qui aura bien prit de l'avance sur son temps, un volet mettant enfin en place la révolte des primates sur l'espèce humaine, un volet passionnant sur sa seconde partie mais qui à donc souffert d'un démarrage longuet et peu "crédible" tant son premier quart d'heure ne précisait ni sa chronologie ni son lieu d'action, à croire que l'on avait survoler quelques infos.
La descendance de Zira et Cornélius est donc arrivée, à grandie et à assurée son entrée pour parfaire son intelligence bien que très avancée, une vie radicalement opposée à celle de ces congénères apprenant de fil en aiguilles les préparatifs de leur futur. Sur le fond, le film est évidement vieux mais spoiler: certaines scènes réussirent à choquer tel l'électrocution de César par l'homme voulant lui soutirer le plus d'infos possible et le faire parler.
Sur le jeu d'ensemble les acteurs costumés assurent pleinement leur rôle et respectant comme depuis le premier volet le caractère et comportement primate. Les autres par contre ne font que répéter inlassablement le jeu théâtrale vu et revu de ces années-là. Musicalement mou et même inexistant, il est le volet le moins attractif et laisse bien des passages dans le morose mais l'ambiance globale aide clairement à ne pas se lasser. Puis les décors et scènes finales de chaos, de guerre et d'affrontements reste le point fort avec une direction percutante et un face à face César/assemblée primate/Breck absolument parfait. Un discours quasi présidentiel mener de main de maître, percutant et révélateur de la phase finale, avec un double arrière plan numérique parfait. La bataille approche pour parfaitement conclure cette saga mythique et laisser les singes et leur meneur César à la conquête de la Terre, ne reste plus qu'à.

Le 4e épisode de la saga "La planète des singes" est un très bon film ! 20 ans après les évènements des "Évadés", une épidémie a décimé les chiens et les chats et les humains les ont remplacé par les grands singes, mais petit à petit les primates vont devenir les serviteurs de l'espèce humaine, voire de véritables esclaves. César, le fils de Cornelius et Zira dont l'extrême intelligence a été cachée aux yeux du monde, méprise ce système et va commencer à se faire traquer par le gouverneur Breck qui soupçonne (à raison) les intelligents primates du 3e film d'avoir échangé leur fils avec le bébé d'une autre femelle chimpanzé.. Dans ce film, la tyrannie humaine atteint son paroxysme car les singes leur sont totalement soumis (à l'image des hommes dans le premier film). Elle est fortement dénoncée par le comportement assez extrême du gouverneur (qui rappelle le personnage de Zaius), qui a conscience que l'humanité a sous son nez une armée entière de singes qui n'attend plus qu'un leader (dont le nom n'est pas choisi au hasard). "La conquête de la planète des singes" empreinte donc au péplum dans son analyse de l’esclavagisme, et la révolte dans le dernier tiers du film évoque les émeutes raciales intervenues dans le quartier de Watts en 1965 ; le film est donc politiquement engagé, et est par conséquent encore plus pessimiste que ses 3 prédécesseurs spoiler: (la fin du film a d'ailleurs été jugée trop dure par les producteurs et a donc été adoucie par l'ajout de la réplique "Non" prononcée par Lisa, assez incohérente car les singes ont été entraînés à craindre ce mot par-dessus tout)
. Avec un minuscule budget d'1,7 millions, le film a été quasiment intégralement tourné dans un centre commercial et bien que les décors soient peu variés et que certains costumes et maquillages commencent à tirer la tronche, les scènes d'action sont très efficaces. Un film noir et épique, véritable métaphore des inégalités raciales américaines, qui inspirera le reboot de 2011 !

20 ans plus tard, le petit singe parlant a grandi, il vit toujours dans le cirque qui l’a caché, et avec son sauveur, va devoir affronter une société, avide de réduire à néant le singe, le transformant en animal de compagnie. Au-delà du simple film d’action un brin fantastique, on peut voir dans cette quête pour la liberté, un message anti-dictature, anti esclavagisme ou la sauvegarde d’une espèce l’emporte sur tout le reste. Pas aussi fort que le premier opus de la saga, le meilleur, mais usant d’actions/réflexions, ce quatrième morceau vaut un coup d’œil.

La Conquête de la planète des singes part sur de bonnes bases. En effet, il a un bon scenario, mais malheureusement c'est tout. Bon il faut quand même avouer que ce scenario a des faiblesses, dont une qui est énorme, c'est la précipitation de la révolte des singes. Le "maitre" de César meurt, et celui-ci, en une journée arrive a rallier les singes a sa cause afin de lancer une révolte, mais WTF ??? il manque une partie au film, c'est pas possible autrement, c'est pas expliqué, on voit César qui découvre que son pote humain est mort, il court, et a la scène d’après il est avec pleins de singes et ils préparent la révolte. Comment il a réussi a réunir tous les singes ?? comment il a réussi a ce faire comprendre ?? le scenario a pleins de choses intéressantes et intelligentes mais la c'est quand même gros. Mais c'est pas le plus gros problème du film, la mise en scène est dégueulasse, on dirait que c'est souvent filmé a l'arrache, y a des passages désagréables a regarder a cause de ça. Heureusement l'histoire de la révolte est en elle même intéressante a suivre, le film est donc pas totalement désagréable et inintéressant a suivre et c'est ce qui le sauve, mais c'est franchement dommage.

Attention, si vous n’avez pas vu le précédent opus, ne lisez pas cette critique, car elle contient quelques spoilers qui pourraient vous gâcher le plaisir de le voir. Vous êtes prévenus, je commence ma critique du quatrième film de la saga. Le précédent épisode (Les Évadés de la Planète des Singes) nous avait laissé avec une fin à suspense. En effet, Cornélius et Zira avaient été tués, et leur bébé aussi. Enfin, pas vraiment, car peu avant leur mort, ils avaient échangé leur vrai bébé contre celui d’un singe de cirque. Bilan des faits : César, le fils de Zira et Cornélius, travaille dans le cirque d’Armando. Armando est aussi le seul humain à connaître l’histoire de Cornélius et Zira. Il s’est proposé de les aider, et doit tout faire pour cacher César, car celui-ci est recherché. L’histoire de ce quatrième épisode se situe 20 années après le précédent opus. César a grandi, et se retrouve dans notre futur, dans lequel les singes sont utilisés comme animaux domestiques et esclaves. La Conquête de la Planète des Singes est selon moi le film le moins réussi de la saga. Je l’ai trouvé trop long et ennuyeux, et la façon dont les singes arrivent au pouvoir est à mes yeux ratée. Mais commençons par les points positifs, peu nombreux dans cet épisode. Les maquillages sont toujours aussi réussis, on ne peut reprocher ce point à aucun film de la saga. Autre point fort : en fait, il n’y en a aucun qui me vient à l’esprit, tant ce film est pauvre en bonnes surprises. Déjà, dans l’histoire, les singes sont censés être encore des êtres primitifs. Or, ils se déplacent comme des êtres humains, et leur look est identique à celui des singes intelligents des deux premiers opus. Ça décrédibilise énormément le récit, vu qu’ils ne sont pas encore censés ressembler à des êtres humains. Et ne parlons même pas de leur démarche, qui manque tellement de naturel que ça en devient ridicule. Concernant la bataille finale, elle est tellement longue qu’elle en devient lassante. Ça aurait été plus malin de nous montrer une scène de révolte deux fois plus courte, histoire de ne pas se répéter. Je me suis rarement tant ennuyé devant une scène d’action. En ne parlons même pas du discours de fin, tellement cliché que le spectateur n’en a que faire des évènements de l’histoire. Pour une révolte qui est censé dévoiler les origines de la saga, La Conquête de la Planète des Singes s’en sort très mal. Je préfère largement le préquel / reboot des origines sorti en 2011 sur nos écrans de cinéma. L’histoire y est plus plausible et mieux racontée.

La Conquête de la Planète des Singes est un chapitre plutôt correct (par rapport aux deuxième et troisième volet de cette saga, manquant cruellement de peps), voire convaincant de la franchise La Planète des Singes. Le deuxième volet s'était complètement perdu dans des métaphores religieuses et métaphysiques et le ton humoristique du troisième chapitre coupait maladroitement avec la puissances des thématiques qu'il abordait. Ici, le film revient vers une histoire plus simple peut-être, mais clairement plus efficace et surtout, le film constitue enfin une suite logique (qui ne donne pas l'impression de venir de nulle part) à son prédécesseur et offre une vraie continuité à la saga.
Le film démarre presque vingt ans après le troisième film (Les évadés de la Planète des Singes) qui s'était terminé sur la mort de Cornelius et Zira et sur l'échange salvateur de leur bébé (César) avec celui d'un chimpanzé lambda. Ce nourrisson est désormais devenu un jeune adulte et va découvrir le monde des hommes qui a bien changé depuis sa naissance. J'ai d'ailleurs trouvé cela très maladroit la vitesse à laquelle les hommes ont perdu les chiens et les chats, ont réussi à complètement domestiquer les singes (jusqu'à leur faire appliquer des tâches assez complexes) et ont mis en place un système d'esclavage extrêmement bien bâti, le tout en moins de vingt ans (ça me paraît peu crédible).
La réaction et l'évolution de César est extrêmement intéressante à suivre et c'est bien là que le film parvient à être plus réussi que les deux précédents volets. spoiler: La mort d'Armando ici est extrêmement palpable et la tristesse de César est bien perceptible malgré le port de prothèse plastique de moins en moins réussies.
La révolte des singes est très réussie et le personnage de César est marquant par son sens stratégique et son leadership. Les scènes d'émeute sont particulièrement convaincantes. Ces scènes sont parsemées de discours de la part de César ou du gouverneur Breck très prenants.
Côté maquillage, cette première saga reste toujours coincé dans son époque et les masques de singes manquent complètement de réalisme. Là encore, lorsque durant le film un vrai singe est mis à côté d'un acteur sous un costume, il n'y a pas photo. D'une manière plus générale, le gros point noir de ce film réside dans l'intégration de singes dans un monde réaliste. Leur façon de parler ne sonne pas du tout naturelle à l'écran et leur façon de déambuler entre la marche humaine normale et la démarche actuelles des grands singes fait très bizarre et n'a pas du tout l'air ergonomique.
Roddy McDowall est extrêmement convaincant en César et il arrive à transmettre beaucoup d'émotion malgré son maquillage.
Bref, malgré des problèmes techniques qui affaiblissent terriblement la qualité du film, ça reste quelque chose de très séduisant.

Le quatrième opus de la saga est égale au troisième en terme d'intrigue et de réalisation, le scénario est une fois de plus intéressant. Le film parle de l'ascension au pouvoir de César le fils de Zira et Cornelius. Là où le film est intéressant c'est qu'il dépeint très bien la supériorité que l'homme ressent envers des êtres dit moins intelligent que lui. On aborde également des thèmes comme l'esclavage, et bien entendu la révolution dans la seconde partie du film. Sur ce point là d'ailleurs ont peut dire que le film de 2011 est assez fidèle, le seul bémol du film c'est que la Conquête de la planètes des singes nous montre des singes primitifs devenir intelligents, mais cela se déroule un peu trop vite, contrairement au film de 2011 qui montre les singes en tant qu'animal (sauf César bien sûr), mais qui suggère sur la fin qu'ils vont devenir une communauté civilisé. Bien entendu les films sont toujours aussi kitch, mais pour l'époque nous n'en tiendrons pas rigueur. La superbe réalisation de J.L Thompson sublime vraiment le très bon scénario du film, les plans de caméras sont également somptueux. Je le recommande!

On commence à avoir sa dose d’invraisemblances et d’improbabilités dans cette saga. Le 4ème opus ne déroge pas à la règle et, dès le début, il entre en contradiction avec les faits établis et raconté par Cornélius dans le 3. D’ailleurs, le public ne s’y est pas trompé, ce film est le premier échec commercial de la série, à juste titre. Dans l’épisode précédent, Cornélius affirme que les singes ne sauront pas faire de tâches domestiques avant au moins 2 000 ans. Ici, l’action prend place en 1990 et que voit-on ? Les chats et les chiens n’existent déjà plus sur la planète (ils ont tous disparu en 20 ans !), les singes les ont remplacé dans les foyers et s’acquittent de toutes les tâches domestiques de leur maître. C’est totalement impossible (surtout que plusieurs espèces sont en voie de disparition). Cette fois, c’est sûr, on y ne peut plus y croire, même avec la meilleure volonté. L’histoire devient abracadabrantesque avec la façon de la prise du pouvoir des singes, dans une scène lourde où les hommes sont des pantins et où leurs balles ne touchent que très peu de singes (d’ailleurs, comment les singes primitifs comprennent ce que dit Caesar ?)... Reste quelques moments sympathiques dans les premiers deux tiers de la « Conquête ». Je crains le pire pour le cinquième et dernier épisode.

Sans aucun doute le volet le plus violent de la saga avec comme son nom l’indique la révolte de César et des siens contre la race humaine. Dommage que le film reste trop terre à terre, mais bon on a quand même envie de voir comment va se conclure la saga.

la conquête de la planète des singes n’apporte rien de plus à la saga et je pense que les producteurs auraient pu s’abstenir de faire ce film. La mise en scène de Jack Lee Thompson est tout à fait correcte, la distribution est excellente, on retrouve notamment Roddy McDowall, Don Murray et Natalie Trundy. Cependant le scénario ne m’a pas convaincu et je n’ai pas vraiment aimé ce film. Je vais donc mettre un 06 / 20.

Je n'ai pas pu m'empêcher de découvrir la suite au plus vite ! J'ai maintenant compris e subterfuge de Zira, Cornélius et Armando. On retrouve donc notre planète Terre, vingt ans après les événements du film précédent. Caesar a bien grandit, il travail avec Armando qui a pu le protéger jusqu'à présent. Mais la prédiction apportée par ses parents est entrain de se réaliser. Une nouvelle plongée dans cette univers qui me ravie. Avide d'en apprendre toujours plus sur le pourquoi du comment du premier volet. Et de l'enjeu aujourd'hui de la présence de Caesar et de l'impact sur l'avenir. La réalisation est telle qu'on a l'habitude de la voir, elle n'a pas vieilli (ou presque) et peu se vanter de traverser les années. Un univers passionnant de par son réalisme. Le scénario est bien construit, en lien avec les précédents volets. Les personnages sont toujours aussi attachants, dans la mesure où ils n'ont pas le rôle du grand méchant. On passe un agréable moment et on en apprend tellement. A-t-elle point que je me suis questionner sur l'intérêt des préquels sortis récemment. Je sens déjà que je vais beaucoup moins les apprécier... Dans ce film, j'ai beaucoup apprécier la transition entre la scène finale, et le discours de Caesar, avec le générique de fin dont l'absence de musique est assez pesante. C'est fou comme ce genre de fin peu mettre mal à l'aise le spectateur, sa à souvent un aspect négatif sur nos émotions. Il ne me reste plus qu'à découvrir le dernier volet de cette saga impressionnante. Qui n'a vraiment rien à envier aux autres selon moi et qui est fortement à découvrir.

Cet épisode retrace la révolte des singes menée par César (le fondateur mythique de la civilisation simiesque). On retrouve, comme dans l'épisode précédent, la marque des années 70, aussi bien dans les décors, les costumes et la musique que dans la manière de filmer. Moins intéressant que l'épisode précédent, le scénario manque aussi de crédibilité (la facilité de la prise de pouvoir par des êtres inférieurs). Le premier épisode de la série reste encore le meilleur.

"La Conquête de la planète des singes" est le projet qui devait nous montrer ce dont on entend parler depuis le tout premier film : la révolution des singes sur l'Homme. Un sujet de base assez intéressant qui amène forcément à des attentes chez le spectateur, pour un résultat finalement en demi-teinte. Autant le dire, rien n'est vraiment sensationnel dans ce film, malgré quelques points plutôt intéressant. Ce qui m'a gêné ici, c'est qu'il n'utilise pas à 100 % son sujet et que l'on se retrouve avec un scénario rempli de facilités. Dans le dernier volet, on perdait beaucoup de nos repères, notamment avec la disparition du duo Cornélius et Zira, et ce film en souffre beaucoup. On change certes encore d'environnement pour se retrouver dans des décors dépaysants et assez crédibles au sein de cette histoire, ce qui est une bonne chose. Mais d'un autre côté, le film est obligé de repartir de zéro avec de nouveaux personnages et ceux-ci ne sont pas forcément incroyables. Le personnage d'Armando est intéressant, mais assez sous-exploiter. Quant à Caesar, son développement se fait un peu trop à la vas vite. Si son revirement total en milieu de film, quand il choisit de débuter la révolte, passe bien, le point central du premier acte (cette scène où Caesar parle en public) est assez bancale et semble un peu écrit uniquement dans le but de trouver un prétexte au commencement de l'histoire. Avant cela, nous n'avons eu que peu de scènes avec lui donc on semble un peu rattraper de force par l'intrigue du film. Pourtant, paradoxalement, toute la partie finale du film, donc la partie qui nous montre cette fameuse révolte, est celle que l'on retient. Ce n'est pas forcément des affrontements de grande envergure, mais tout est plutôt bien organisé et on retiendra une dernière scène assez marquante. spoiler: Cette scène du discours de Caesar, puis de l'exécution des humains par les singes, est absolument folle et on en ressort vraiment choqué par ce choix de conclure le film.
On a donc un long-métrage qui a un peu de mal à gérer son rythme et son développement, mais qui finis vraiment de manière assez forte, ce qui rattrape un peu le tout. Rien n'est donc très incroyable, mais un petit détour sur ce projet reste sympathique. Pour conclure, un film un peu en demi-teinte.