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Louis Morel
46 abonnés
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4,5
Publiée le 15 mars 2012
Plus on avance dans cette saga passionnante, plus on comprend que tout est lié entre les films et que la logique dont font preuve les scénaristes est remarquables.
Cet épisode 4 est beaucoup trop sous estimé car c'est un des 3 meilleurs épisodes avec le 2 et le 1 bien sûr ! Très sombre et violent ce film fait écho aux émeutes de watts. Dans cet épisode les singes sont réduis en esclavages par une société qui capture et entraîne les singes à à la peur du mot NON et César le fils de Cornélius et Zira va se rebeller avec les siens. La mise en scène est excellente : les scènes des émeutes sont filmé caméra à l'épaule ce qui rend effrayant les dites scènes. Dans ce film vous verrez la chute de l'homme au profit des singes ce qui rend ce film indispensable pour les fans et pour la saga.
La rebellion commence! J'aime bien car il montre comment Césare se libéra de ses chaines contre ceux qui l'oppressent lui et les singes, et du mec qui à tué son tuteur.
Le meilleur de la saga pour moi. Entre la déchéance humaine (esclavagisme, torture animale, violence, bombe nucléaire) et l'émergence d'un messie, l'histoire se penche sur le sens de la société et son avenir. Un film très réussi. Avec toujours des maquillages et un jeu d'acteur excellents.
Une énième suite ultra-vieillissante avec les mêmes idées que les précédents épisodes. Le seul intérêt ici est de découvrir les origines de la planète des singes. La scène finale se demandant d'où vient le mal ne change pas grand-chose.
« La conquête de la planète des singes » présente une facture un brin honorable comparé au précédent. Plus vraisemblable mais l’ensemble est faible, très faible. Dans le volet précédent, Zira avait nommé sa progéniture Milo et voilà que par la magie de la production reniflant le bon filon commercial, elle rebaptise Milo en César. C’est plus évocateur, plus majestueux, ça sonne mieux que Milo. Que dire après ça ? Au-delà d’une lecture transposition-révolte-raciale-patin-couffin, pas grand-chose, trop précipité et élémentaire. Plus on avance dans la saga, plus je m’enfonce dans l’ennui. Charlton Heston ne voyait aucune utilité d’une suite à « La planète des singes ». On en est à trois déjà ! Avec l’âge, je partage la réflexion de l’acteur, surtout après le navrant second volet.
En 1990, les singes ont été domestiqués dans le but d’être asservis par les humains en guise d’animaux domestiques (suite à l’extinction des chiens et des chats). Mais la révolte ne va pas tarder à gronder, sous l’impulsion de César, fils de Cornélius et Zira (les deux chimpanzés venus du futur).
Avant dernier opus de la saga (ou plutôt de la pentalogie pour être plus exact), avec ce 4ème opus, Jack Lee Thompson (Les nerfs à vif - 1962) réalise la suite directe du précédent opus spoiler: (qui nous avait laissé sur une triste fin avec la mort de Zira, Cornélius et leur enfant). Le film est donc le parfait prolongement de ce que l’on avait appris précédemment et qui prend forme ici, avec notamment l’esclavage simiesque et de son émancipation par la force.
On appréciera le magnifique décor urbain avec cette architecture brutaliste de Century City (à Los Angeles) et l’Engineering Tower de l’université de Californie qui collent parfaitement à l’univers dystopique du récit. Même si l’on regrettera qu’il n’y ait qu’une seule unité de lieu durant tout le film.
Un récit toujours aussi prenant, qu’il est nécessaire de voir dans l’ordre d’exploitation pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants.
La conquête de la planète des singes où la révolte de ces derniers devenus esclaves des humains, après leur avoir appris, de grès ou de force, les tâches quotidiennes. Magnifiquement mis en scène, cette merveille, au script si juste et à la bande son excellentissime, prendra le spectateur tout du long, sans temps morts, qui suivra Caesar et ses comparses à la révolte. L'évolution du scénario est bien mené, où chaques regards, gestes et comprehensions s'empilent soigneusement jusqu'au but tant attendu, oeuvrant de toute sa rage, ses souffrances, et de cette longue attente finalement salvatrice. L'humain causera sa propre perte, et entrainera malgrès lui, l'avènement d'une nouvelle civilisilation. Finalement, peut-être pas si "science-fiction" que celà .. 20/20
Lee thompson est loin de valoir Don Taylor, il se situe comme réalisateur entre Schaffner et Post, cela se sent bien dès qu'il y a du mouvement. A cet égard la fin déjà grotesque sur le plan du scénario est filmée d'une manière consternante, pire c'est difficile ce qui évidemment gâche tout le film. En dehors de quelques plans fixes assez beaux et du nombre impressionnant d'acteurs drapés dans leurs costumes de petits gorilles ou de grands chimpanzés, il y a peu à prendre de plaisir. Ricardo Montalban est excellent mais Don Murray est épouvantable; visiblement ce rôle de méchant ne lui convient pas; aussi n'arrive t il pas à nuancer son jeu. Il est bien meilleur dans les westerns. Il me reste à revoir le cinquième et dernier épisode de cette série mais des à présent la version moderne ''des origines '' me semble la meilleure de tous les 7 réunis.
C'est selon moi le meilleur film de la saga, avec l'apparition de César, et la révolte des singes, le tout très bien mené, et qui amène peu à peu à boucler la boucle vers le premier film.
Et puis surtout, c'est le film qui a inspiré l'excellent "La planète des singes : Les Origines".
Celui-ci est vraiment mon préféré. On dirait Spartacus, avec une fin heureuse. On éprouve une vraie empathie pour ces singes, devenus esclaves des bourgeois dans une cité futuriste,(bon, c'est 1991, mais le film date de 1972). Tout est bien vu dans ce film, des manifestations d'ouvriers réduits au chômage par l'emploi d'une main d'oeuvre gratuite, corvéable à merci, maltraitée et humiliée en permanence, à la complicité avec le Noir qui descend de centaines d'années d'esclavage, jusqu'à la bataille finale qui me serre toujours autant le coeur. Le discours du personnage joué par Bill Murray à la fin est incongru, les singes étant pour la plupart des animaux sociaux et pacifiques. Encore une fois, comme le dit Cornélius dans le film, l'homme est mauvais, à part quelques individus qui ont une conscience et du coeur.
Les producteurs enchainent les suites en peu de temps avec un minimum du budget !! Ce qui est intéressant dans cette suite c'est que l'histoire qui nous est proposé été annoncé dans le précédent volet !! Les chimpanzés sont désormais des animaux de compagnie et esclave de la race humaine avant le soulèvement !! Une réalisation sobre et rythmés
Dans les films précédents, on savait que les singes dans un futur plus ou moins proche, allaient prendre le pouvoir mais comment ? Ce film donne la réponse. Il questionne sur la condition animale et sur son exploitation par l'humain. Ce film fait La révolte est spectaculaire comme une révolte de banlieue, violente et intense. un bon film qui s'insère bien dans la série.
Ce quatrième épisode de la saga de la planète des singes version 70’s est plutôt une réussite. Imaginant le début du conflit entre singes et humains le film fait un portrait assez percutant des inégalités aux États-Unis, d’une société qui s’est construite en partie sur l’esclavage, sur les brutalités des autorités, sur tout ces aspects le film garde aujourd’hui une pertinence certaine. Celle ci permet de passer un peu outre son aspect parfois un peu Cheap. Mais dans l’ensemble il réussit plutôt bien à conjuguer divertissement et discours pertinent, même s’il est très loin de conserver la puissance du premier film il en est une suite assez honorable.