Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Plume231
3 882 abonnés
4 639 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 11 septembre 2011
Jack Lee Thompson était un sacré magicien car il était capable de transformer de l'or en plomb. Ce qui veut dire en gros qu'avec des sujets en or comme ceux de films comme "Aux frontières des Indes" ou "Les Canons de Navarone" il arrivait à faire de mauvais films. Seul "Les Nerfs à vif" a l'air d'avoir échapper à cette alchimie grâce à une grosse dose bénéfique d'influence hitchcokienne. Mais ici, ce film n'a pas du tout échappé à l'hécatombe, et encore moins que les autres. Bon on peut souligner "l'intelligence" d'avoir situer l'action en France, alors qu'elle aurait été totalement crédible en Angleterre, en mettant des acteurs bien britanniques au casting avec une mention spéciale pour David Niven, l'acteur physiquement le plus britannique de tous les temps. Ensuite, Thompson au lieu d'essayer d'instaurer subtilement une atmosphère fait mumuse pendant une heure et demie avec la caméra en la faisant bouger tout le temps et avec le montage en coupant sans arrêt on ne sait pourquoi. Donc impossible de rentrer dans le film... Il arrive même l'exploit à ne pas me foutre les jetons, alors qu'il n'y a pas plus acrophobe que moi, avec une scène de vertige. La direction d'acteurs des enfants n'est pas terrible non plus. Dans un chef d'oeuvre comme "Les Innocents", les enfants-acteurs étaient tellement crédibles qu'il était impossible de ne pas ressentir des frissons, là on a juste envie de leur coller une tarte dans la gueule en particulier au garçon. En fait pour tout dire, seule Deborah Kerr arrive à sauver quelques meubles dans ce naufrage. Bon, si vous voulez du rituel païen allez voir plutôt "The Wicker Man" à la place. Vous y gagnerez très très très très très très largement au change.
La grosse faiblesse de L'Oeil du malin c'est un scénario assez mince, une histoire somme tout ordinaire mais cette faiblesse est sauvé par une mise en scène inspirée de Thompson qui a su parfaitement utilisé les lieux et les décors du tournage pour créer une ambiance mystérieuse ainsi qu'un côté sinistre. L'autre attrait de L'Oeil du malin c'est son casting composé d'acteurs prestigieux des déjà confirmés comme Niven, Kerr et Pleasence et aussi David Hemmings et la regrettée et belle Sharon Tate interprétant un étrange jeune couple.
Bon, au niveau du scénario il n'y a pas grand chose à signaler, l'histoire jouant sur une malédiction de famille, un lieu inquiétant habité par des gens qui le sont tout autant et des réunions de satanistes. Mais à partir d'éléments qui sont devenus des clichés du genre, Jack Lee Thompson signe une mise en scène inspirée, aussi sublime (le noir et blanc est superbe) que déroutante avec ses cadrages penchés et sa caméra qui respire une certaine instabilité. Le réalisateur sait s'y prendre pour créer une ambiance malsaine, parfois dérangeante, parfois envoûtante et il prend le spectateur par ses émotions les plus enfouies, quitte à parfois en faire trop. Et même quand il en fait trop, il y a le casting de rêve qui vient rattraper le coup. En effet, Deborah Kerr est grandiose en femme et mère paniquée par ses découvertes et elle est bien entourée par David Niven, Donald Pleasence, David Hemmings et même la charmante Sharon Tate. Forcément, on ne va pas bouder notre plaisir.
Sous ses airs de thriller champêtre sortant en pleine hégémonie des productions Hammer Eye of the Devil se distingue par son ambiance pesante et sinistre, une intrigue surnaturelle, son clair-obscur de toute beauté ainsi qu'une distribution prestigieuse.
13 699 abonnés
12 420 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 20 février 2016
Suspense et èpouvante selon J. Lee Thompson où l'on se croyait au Moyen-Age! « Rècupèrez vos enfants, quittez la vallèe et ne revenez jamais. » En à peine un quart d'heure, le ton est donnè avec un château lugubre, une colombe morte et des hommes en robe de cèrèmonie! Profondèment ancrè dans le passè, il faut croire que les gens de Bellenac ont d'ètranges coutumes! Leurs pratiques religieuses sont anciennes! Certaines peuvent paraître ètranges au profane mais elles doivent être respectèes! N'essayez pas de comprendre, c'est inutile! Comprendre n'est pas toujours nècessaire! Cela n'est pas toujours indispensable non plus! Et parfois, cela n'est pas possible du tout! spoiler: Disons que si vous souhaitez changer un crapaud en colombe blanche, demandez à la mystèrieuse Sharon Tate qui n'a que faire des hommes! Bref, Deborah Kerr doit y croire...ou partir, face à un David Niven tourmentè! Bienvenue à Bellenac, avec l'archer David Hemmings, la migraineuse Flora Robson et le père Donald Pleasence! N'oubliez pas que les douze dansent le ciel et celui qui ne dansent pas ne sait pas ce qui va se passer! Mèditez là dessus...
Une atmosphère inquiétante et sinistre comme je les aime, d'excellents acteurs (Deborah Kerr, David Niven, Sharon Tate entre autres) au service d'un scénario somme toute assez médiocre.
Une histoire de fantômes et d’envoûtements. Le film n’est pas sans rappeler le tour d’écrou de H. James. Le style est très réussi. Ambiance mystérieuse et angoissante. Même si elle au service d’une tradition qu’on a du mal à comprendre… La malédiction ancienne héritée du moyen âge va-t-elle s’abattre encore sur cette famille d’aujourd’hui? C’est plutôt le dernier plan avec l’enfant qui « oublie » quelque chose et qui annoncera le futur macabre qui est assez réussi….. Pas mal
Entre des superstitions primitives, des croyances antédiluviennes, de bien curieuses habitudes datants du Moyen-Age, des capuches noires, avec les habitants des villages anônnant ensemble des choses devant des églises; le tout dans situé au fin fond de la campagne française et de ses routes en lacets, le spectateur se perd quelque peu parmi tous ces hérétiques et se demande surtout ce que vient faire Sharon Tate dans le casting. Peu inspiré, pas ingénieux spoiler: open barre totale d'ennui.