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    Le Monstre de Londres
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    3,3
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    6 critiques spectateurs

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    Yves Echard
    Yves Echard

    82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    C'est le type même d'excellent film d'horreur, le premier sur les loup-garou je crois, qui avec un budget très timide donne un des meilleurs résultats et cela des les années 30.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    583 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Film fondateur du mythe, ce n’est pas rien d’autant que la lycanthropie est considérée ici comme une maladie soignable mais incurable qui fait épouvantablement souffrir les hommes qui en sont atteints. Évidemment, il demeure les effets collatéraux subis par l’entourage et les victimes extérieures dues au hasard des rencontres. L’angoisse est au rendez vous mais l’intérêt sur le personnage principal domine et ses transformations sont aussi impressionnantes pour lui que pour nous. C’est du très beau cinéma noir et blanc avec une mise en scène élégante et de bons acteurs de l’époque. L’humour type anglais n’est pas oublié et quelques vielles dames sont croustillantes. Un seul reproche, le montage. Le film est trop court et semble hachuré, il manque de liaisons entre les séquences. Il parait même parfois posséder des trous comme la disparition du compagnon de Glendon lors de la recherche initiale au Tibet de la fleur magique, marriphasa lupino lumino, n’éclosant qu’à la lumière de la lune.
    dougray
    dougray

    236 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2016
    Souvent oublié dans la liste des films de monstres classiques du studio Universal (dont on retient plus volontiers "Le Loup-Garou" avec Lon Chaney Jr), "Le Monstre de Londres" (sorti en 1935) est pourtant un film réussi et une vraie curiosité à découvrir aujourd’hui… pour peu qu’on ne soit pas réfractaire aux vieux films d’horreur, il va sans dire ! En effet, le film peut se vanter d’être le long-métrage parlant à mettre en scène un loup-garou... qui plus est avec un maquillage loin d’être ridicule signé par le génie Jack Pierce ! A ce titre, les transformations du monstre, filmés avec les moyens de l’époque, sont gentiment bluffantes et évite le piège du ridicule que n’éviteront pas toujours les très nombreuses adaptations qui suivront. La représentation du loup-garou est, d’ailleurs, assez déstabilisante ici puisque, si on retrouve bien la rage animale inhérente au monstre, une large part d’humanité est conservée… spoiler: de sorte qu’on se retrouve avec un monstre qui prend le soin de s’habiller avant de sortir et qui parle
    . On pourrait considérer, aujourd’hui, ce parti-pris comme un défaut majeur mais, le fait d’être devant la première représentation du loup-garou lui confère un certain charme. Autre originalité : le remède à la lycanthropie spoiler: (à savoir une plante extrêmement rare)
    qui ne sera pas repris par la suite. Mais la réussite du " Monstre de Londres" n’est pas seulement due à ses effets spéciaux. "Le Monstre de Londres" s’appuie, en effet, sur des personnages étonnement denses et un scénario plutôt intéressant qui fait la part belle aux non-dits… titillant, ainsi, à loisir, l’imagination du spectateur. Ainsi, le Dr Glendon (campé par la cabotin Henry Hull) n’est pas un gentil héros victime du sort (comme le sera, plus tard, le Lawrence Talbot joué par Lon Chaney Jr.) mais un scientifique névrosé qui sacrifie son mariage à sa passion... en étant, au passage, assez détestable avec sa femme (la belle Valerie Hobson) qui va se laisser tenter par un amour de jeunesse (invraisemblable Lester Matthews qui ressemble à tout sauf à un jeune premier tentateur). Ce trio amoureux est assez inattendu dans ce genre de production et s’avère être dépeint avec une certaine subtilité, ce qui crée un véritable affect pour les personnages. Autre bonne surprise : la qualité des seconds rôles. On retrouve, ainsi, toute une galerie de personnages originaux et souvent drôles, qui viennent considérablement enrichir le film, à commencer par la bourgeoise alcoolique aimant s’encanailler dans les milieux mal famés (Spring Byington) et l’invraisemblable duo de logeuses, également alcooliques et accessoirement adeptes des coups fourrés (Ethel Griffies et Zeffie Tilbury). Le film pourrait, d’ailleurs, être légitimement taxé de misogynie pour l’image qu’il donne de la gente féminine spoiler: (les victimes du monstre sont des "pécheresses", la femme du héros a des envies d’ailleurs, les vieilles célibataires sont portées sur la bouteille…)
    . Enfin, il y a la présence mystérieuse du Dr Yogami (Warner Oland) qui fait planer une menace latente sur tout le film, tout en laissant transparaître un véritable désarroi face aux événements. spoiler: A ce titre, le film évite le piège d’une confrontation finale entre les deux loups-garous sous leur forme monstrueuse, ce qui permet au film de s’achever sur une note moins attendue.
    La mise en scène de Stuart Walker, enfin, est plutôt réussie, le réalisateur livrant un film qui ne souffre pas de temps mort, qui baigne dans une atmosphère gentiment fantomatique (jeux d’ombre et de lumière, exploitation intéressante des scènes de nuit, musique de circonstance…) et qui ne se ridiculise pas avec ses effets spéciaux. "Le Monstre de Londres" est, donc, injustement oublié derrière les "Dracula", les "Frankenstein" et autres "Momie". Il reste, néanmoins, un peu moins réussi que le "Loup-Garou" avec Lon Chaney Jr.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2014
    Le tout premier film abordant le thème du "Loup Garou" habilement orchestré par l'incroyable Henry Hull, ce petit film sans véritable prétention reste néanmoins une bonne surprise. On retiendra notamment la scène dans le Tibet, les multiples attaques de Loup Garou ainsi que sa transformation plutôt réussis pour l'époque même si on reste loin des effets spéciaux de Dracula (1931) par exemple. Les acteurs sont plutôt convaincants dans le sens où chacun possède sa propre caractéristique. L'ambiance est assuré avec l'usure des clichés du genre (une cité londonienne désertée, l'utilisation de brouillard, le passage dans le zoo avec les loups etc...) mais une scène assez original pour l'époque m'a particulièrement surpris, c'est celle où se déroule l'exposition biologique ; surpris car tout simplement, nous avons un long travelling, la rencontre de plusieurs personnages et une bande sonore joyeuse omniprésente: comme si c'était pour nous rassurer avant le drame qui va surgir prochainement... Un bon petit film !
    Plume231
    Plume231

    3 859 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Le scénario est loin d'être génial, pour les effets spéciaux on pouvait faire mieux à l'époque. Et pourtant "Le Monstre de Londres", premier film abordant le thème de la lycanthropie (les Loups-garou quoi, j'emploie juste ce terme pour me la péter!!!) pour les studios Universal, est largement supérieur au plus connu et beaucoup trop surestimé "Le Loup-garou" de George Waggner, oeuvre trop théâtrale et empesée. Le jeu des comédiens est plus juste, on sent une réelle ambition de donner de la consistance à leurs personnages, les dialogues qui distillent un humour à froid (les scènes très drôles avec les deux logeuses surtout!!!) font plus penser à un film anglais qu'américain et le rythme est meilleur en plus. Jusqu'ici, pour moi le meilleur film de Loup-garou que j'ai vu.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2009
    Neo-goth formel et déphasé sur des expérimentations bien nécessaires; le script abordant le sujet des drogues sans omettre les détails burlesques - tel que la vieille pipe à cocaine de l'assistant, ou le besoin récurrent d'herbes du Dr Glendon - et apparaissant donc agréablement désuet sinon relevant d'un monde venu d'ailleurs, même s'il est vrai que les souhaits puérils du récit semblent parfois ralentir l'action.
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