ENCORE BIEN PLUS QU'UN CHEF-D'ŒUVRE ABSOLU ET ESSENTIEL
Ce joyau du patrimoine artistique français et une œuvre cinématographique concoctée avec amour et passion, qui dénonçait ce qui se mettait en place il y a plus de quarante ans déjà. Et qui anticipait le cauchemar empoisonné actuel. Un enfer toxique qui est la somme de l'hypocrisie, de l’idiocratie, de la kakistocratie, de la médiocratie et du politiquement correct qui ont corrompu les trois dernières générations, jusqu’aux plus hautes sphères de ce qui fut un des plus grands patrimoines gastronomiques et œnologiques au monde. Trésors somptueux et inestimables, détruits de manière éhontée. Et sans réaction de la part des Français, trop occupés, comme à leur habitude, à chercher des boucs émissaires étrangers. Les repas de fêtes bordelais et gascons de ma jeunesse furent encore des merveilles, tant pour les yeux que le palais. Et des festivals des sens qui faisaient honneur à un savoir-faire ancestral qui s’était transmis de génération en génération des siècles durant. Cependant, la dernière fois que mon épouse et moi-même avons mangé dans un restaurant parisien renommé, il y a bientôt une décennie avant de venir nous établir en Extrême-Orient, ce que nous avions dans nos assiettes était chimique, insipide et surfait afin de justicier une addition mafieuse et honteuse. Comme pour tous les domaines dans lesquels la France a pu exceller avec un talent extraordinaire transmis de « pères » en « fils » et de « mères » en « filles », sa cuisine ne fait actuellement même plus partie des dix premières places mondiales. Une honte incommensurable pour l’ancien premier de classe, qui n'a même pas l'air d'émouvoir grand monde au pays devenu champion d'Europe de distributions de dividendes aux actionnaires, et champion du monde de taux de pesticides dans le sang de la population. Au point de faire la guerre aux maires qui veulent respecter et préserver la vie des êtres et de la terre, en interdisant ces poisons infernaux sur le territoire de leur commune. Aujourd'hui, la France est devenue « Tricatel » à quasiment tous les niveaux. Et il en sera ainsi tant et aussi longtemps qu'il n’y aura pas une prise de conscience majeure, qui provoque au moins une révolution des mœurs d’ampleur, à défaut d’autre chose. Des « Assassins » ! Oui, Claude Zidi, Louis de Funès et Coluche l'avaient bien dit ; merci !
Comme pour « Duchemin », c’est du 5 étoiles sur 5 !
PS Revoir au générique de fin qui était le premier assistant réalisateur m'a fait bien plaisir, car il est devenu par la suite un des très grands auteurs du septième art hexagonal.