Après Bourvil, Louis De Funès se retrouve encore face à un monstre sacré de la comédie : Coluche. Le duo se révèle rapidement irrésistible dans une histoire originale portant sur le thème de la malbouffe. Il n'y a pas vraiment de surprises ou de répliques désopilantes mais on passe un bon moment à suivre les tribulations des deux comiques qui font beaucoup rire. Certaines scènes valent le coup d'oeil notamment celle des inspections. Louis De Funès a une énergie moins hors norme qu'avant ( ce qui est compréhensible après ses premiers pépins de santé ) mais il tient encore la forme, assez pour rendre ce film une réussite.
Claude Zidi à la réalisation, De Funès en personnage principal. L'aile ou la cuisse est une comédie savoureuse, qui fait toujours autant rire. C'est incroyable de voir à quel point un acteur comme De Funès puisse toucher encore autant de monde. Son talent comique n'a jamais été égalé et je regrette vraiment de ne plus voir de comédie de ce genre. Où est donc passé le burlesque maintenant? De Funès demeure et demeurera, pour moi, le meilleur comique français. Je lui rend donc justice à travers ce film qui, même s'il n'est pas son meilleur, est typique de son jeu tellement hilarant.
L’Aile ou la Cuisse est un petit chef-d’œuvre des années 80, avec un Louis de Funès rayonnant et un Coluche en forme. Une histoire qui aurait pût être vrai, malgré les quelques aberrations scénaristique à la française. A consommer sans modération, et à revoir.
Louis de funes égale a lui-même, beaucoup d'envie, de gags, de gestes drôle !! le duo avec coluche fonctionne bien même si de funès prend naturellement le dessus !!!
Un classique de la comédie française, avec un couple De Funès/Coluche au top. Malgré la différence d'expérience de ceux-ci, ce film étant l'un des dernier de De Funès et l'un des premier de Coluche, l'alchimie fonctionne complètement et donne aux spectateurs de grands moments de rigolade. Et que dire des seconds rôles, plus réussis les uns que les autres (Julien Guiomar, Claude Gensac, Ann Zacharias et Raymond Bussières). Sans oublier la musique inoubliable de Vladimir Cosma. Un film d'ailleurs étrangement d'actualité car il dénonçait déjà à l'époque la "malbouffe". Décidément indémodable.
Après Les aventures de Rabbi Jacob en 1973, de Funès était remonté sur les planches. Un rythme d'enfer qui lui sera fatal puisqu'il fera un infarctus qui le tiendra éloigné des plateaux de tournage durant 3 ans. Tout le monde, y compris lui-même, pensait alors que jamais plus on ne le reverrait dans un film. Et c'est finalement Christian Fechner, le frère du Charlot Jean-Guy et futur producteur des Bronzés, qui arrivera à convaincre les assureurs de le faire tourner. Sous la houlette de Claude Zidi, on assiste au retour de Louis de Funès sous les feux des projecteurs. Mais un retour où l'on voit le célèbre acteur comique amaigri et allant vers un comique moins agressif (plus de gesticulations ni de grimaces) mais toujours aussi efficace selon lui. A ses cotés, la star montante de l'époque, Coluche. Un immense respect naît entre les deux comédiens. C'est de Funès qui a imposé le comique et demanda à ce que son nom figure à coté du sien et avec la même taille de caractères sur l'affiche. Coluche lui ne se privera pas de lui faire quelques blagues sur le tournage et très vite de Funès voit en lui un successeur. En ce qui concerne le film, pour moi Zidi n'est pas Oury. Il n'y a pas le même rythme effréné, le même burlesque qui caractérisent les films du second. Les situations comiques sont poussives et prévisibles. de Funès y joue une nouvelle fois un rôle haut placé, celui d'un critique culinaire, auteur de plusieurs guides et livres de cuisine, fraîchement élu à l'académie française et qui doit faire face à l'empereur de la mal bouffe, l'infâme Tricatel. Coluche joue le rôle de son fils qui n'a pas envie de suivre la même voie que son père. Lui préfère le cirque. Cette incompréhension père/fils est à peine évoquée et c'est dommage mais ce n'est pas non plus le but du film. Il se laisse tout de même revoir car de Funès a toujours cette passion de jouer au fond des yeux. Passion qu'on ne voit plus aujourd'hui chez nos acteurs.
Un des films qui a plus ou moins marqué une génération, notamment la scène dans l'usine. A ce sujet, c'était une plaisanterie à l'époque, mais aujourd'hui on en est pas loin ! Bref, du bon Coluche, pas tout à fait le vrai De Funès mais c'est aussi sympa de ne pas toujours le voir crier et s'agiter dans tous les sens. Je le regarde 1fois/an avec un plaisir inchangé, c'est frais, naïf, drôle, avec un humour simple et juste ce qu'il faut de retenue pour rester intelligent. J'adore.