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Renaud de Montbas
30 abonnés
683 critiques
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3,0
Publiée le 26 juillet 2021
Un bon film mais qui n'approfondit pas assez son sujet, pourtant avec les Arméniens et l'apparition des kurdes dans cette intrigue de lutte contre les loups gris turcs il y avait matière. On dirait qu'entre geopolitique et serie noire le realisateur a eu du mal à choisir sa voie. Simon Abkarian est impeccable comme à son habitude. Un acteur trop rare sur les écrans. 3 / 5
un peu deçu ,voir beaucoup, j'attendait beaucoup de ce polar!!! sa se regarde bien quand meme,les acteurs sont toute fois a la hauteur surtout simon abkarian , sinon on retrouve 2/3 bien faite de reglement de compte!!!! mais il manque quelque chose qui fait que je n'ai pas accrocher plus que sa!!! la fin est inattendue !!!!
Sachez que M. Robert Kechichian sera sensible à vos critiques que je me permettrai de lui transmettre. Pour la petite anecdote sachez que l'écriture du film se fit au moment de la sortie du film Little Odessa de James Gray qui n'est pas sans similitudes avec Aram, et que le réalisateur d'Aram est admiratif du travail réalisé par James Gray dans ce film et en général de son oeuvre cinématographique.
Ce film de Robert Kéchichian est véritablement bouleversant. Il nous raconte le retour d'un Arménien en France banni par sa famille interprété à merveilel par Simon Abkarian. Personnage introverti, sombre et déchiré, le film est à son image d'une grande noirceur. Dommage que le scénario soit parfois confus et que la fin soit ainsi. Mais bon, on a le droit à un vrai bon moment de cinéma porté par une BO envoutante grâce à la musique arménienne.
A vouloir se montrer trop didactique dans plusieurs répliques et plusieurs scènes, Robert Kéchichian fait perdre de la crédibilité à ses personnages et à ses situations. C’est de toute évidence par déformation professionnelle que l’ancien enseignant nous distille durant la tractation concernant l’achat des armes, un petit cours de géostratégie sur les mouvements indépendantistes kurdes et arméniens. C’est aussi par souci de s’assurer que tout le monde a compris dans la classe qu’il fait dire au policier une réplique redondante. Car les motivations du personnage étaient suffisamment évidentes. Et l’idée de ramener son père à Aram juste pour que l’on sache en conclusion qu’ils se sont réconciliés est superfétatoire et peu vraisemblable. Kéchichian aurait gagné à se montrer moins « prof » mais plus « pro » en instillant dans son scénario des détails nous éclairant, entre autres, sur le comment Aram se trouve toujours aux bons moments et bons endroits dans ses règlements de compte. L’autre reproche à faire au cinéaste est le manque de dynamisme de son découpage des scènes. La lenteur de rythme de sa mise en scène plombe ce film dont l’histoire et les acteurs ne sont pas dénués de qualités.