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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 juillet 2015
Très bon film. Pas très funky certes, mais le toujours excellent Song Kang Ho nous entraine dans cet histoire incroyablement réaliste et prenante sur thème de vengeance. Un cadrage assez fixe et stable mais vraiment très bon et original. Bandes son presque inexistante à l’exception de quelque percussions bruitistes mais cela renforce le réalisme et le malaise du film. Encore une fois Park Chan Wook nous montre qu'il est l'un des metteurs en scènes pionnier du cinéma Sud - Coréens.
poursuivant mon cycle "cinéma sud-coréen", encore une belle leçon qui prouve toute la vitalité du cinéma de cette partie du Monde. La stylistique et l'esthétisme sont des marques de fabrique fortes et assumées, et même si ici la vengeance se situe plus dans un univers de misère sociale et de ressentiment politique, plus lent mais toujours aussi violent, "sympathy" for Mr Vengeance" prend le spectateur à la gorge avec son personnage sourd-muet à la chevelure verte. Constat cruel des différences de classe, les codes sud-coréens de la violence paroxystiques atteignent des degrés pour lesquels il est nécessaire d'avoir le cœur bien accroché. Aussi troublant que fascinant...
Je me suis pris une veritable claque tout simplement. J'ai toujours admiré l'oeuvre de Park Chan-Wook regardant tout ses films sauf celui ci j'avais lu qu'il etait ennuyeux, moin bon, etc... Il est juste différent. Rarement ressentit autant de réalisme dans un film je me suis completement sentit au coté des deux personnage principaux qui perdent leur proche, c'est juste terrible l'ambiance est malsaine avec un rythme lent, mais qui correspond au film, je conseil au ame sensible, film tres dur psychologiquement
Sympathy for Mr. Vengeance est le premier long-métrage de la trilogie de Park Chan-wook consacrée à la vengeance. Il est souvent dans l’ombre des deux films qui l’ont suivi, ce qui est compréhensible étant donné le succès retentissant de Oldboy. Sympathy for Mr. Vengeance est un film qui détonne dans la trilogie. Pas d’humour prononcé, une certaine lenteur dans la progression de l’intrigue, une violence plus froide et peut-être moins esthétique, pas de musique omniprésente et des personnages bien moins exubérants. L’ambiance y est beaucoup plus malsaine que dans Oldboy ; le thème de la vengeance est exploité à froid, dans un silence parfois insoutenable. Il y a un détachement dans la mise en scène qui rend la cruauté d’autant plus dure à regarder, d’autant plus vraie aussi. La vengeance y est présentée comme un cycle dont on ne peut pas se dépêtrer. La schéma est moins manichéen que dans les deux autres films de la trilogie ; on ne parvient pas à identifier un véritable antagoniste, on comprend les actions et les motifs de tous les personnages. La virtuosité de Park Chan-wook, c’est peut-être justement de ne pas prendre parti, de laisser les spectateurs s’arranger avec leur conscience. Les personnages sont soumis à un cycle de violence qui les dépasse, dont ils sont les pantins plutôt que les agents. Le film interroge, expose, choque le spectateur, mais il ne le guide pas vers une moralité. Des questions se posent. Le film n’y répond pas. C’est à mon sens l’un des meilleurs films de Park Chan-wook ; finement orchestré, brillamment joué et particulièrement puissant quant au registre d’émotions auquel il soumet le spectateur. Il y a une scène dans un ascenseur où le protagoniste, Ryu, apprend (comprend ?) une nouvelle dévastatrice et où il ne peut montrer son désarroi et sa peine sans se mettre en danger. Il est obligé de rester de marbre et il ne se permet qu’un geste infime, douloureux. C’est une scène qui m’a profondément marquée. Ce n’est pas une scène violente. C’est une scène silencieuse, particulièrement puissante par ce qu’elle ne dit pas, ce qu’elle laisse comprendre. Sympathy for Mr. Vengeance, c’est ça. Les non-dits sont plus forts que la parole, la subtilité de la mise en scène la rend d’autant plus exquise. Oui, le film est extrêmement violent, il ne dissimule rien aux spectateurs à ce niveau, mais il me semble que la puissance du long-métrage émane bien plus des paroles qui ne sont pas prononcées (qui ne peuvent pas être prononcées dans certains cas) et du silence qui n'est pas meublé. Bref, un chef-d'oeuvre, un coup de poing, un tour force ; on n'en sort pas indemnes.
old boy étant mon film préféré, j'ai regardé sympathy for mr vengeance en sachant bien que ça serai pas aussi bien que sa grande soeur. j'avais raison mais ça reste tout de même un très bon film comme on n'en voit rarement. belle réal bon acteur et un joli scénario où tout repose sur une succession de mauvais timing qui entraine un crescendo dramatique... à voir !
Thriller moderne et violent, bien dans la veine de ce qu'on peut attendre des Coréens. Le scénario est exceptionnel et retourne l'histoire et les personnages littéralement dans tous les sens. Thriller très réaliste, l'opposition imagée entre riches et pauvres est intéréssante avec notamment Ryu, ouvrier sourd et muet travaillant dans une fonderie, elle-même détenue par un patron nanti.
Ces dernières années, le cinéma coréen s'est imposé comme une valeur sûre en matière de thrillers et drames sombres. On commence un petit panorama avec la « trilogie de la vengeance » de Chan-Wook Park et son premier volet « Sympathy for Mr Vengeance ». Une œuvre qui met du temps à démarrer mais s'avère réellement fascinante à mesure de développement. Alternant des passages contemplatifs contrastant avec des scènes de très grande violence, tant physique que morale, ce film distille une atmosphère résolument noire et désespérée. Le réalisateur intègre à cette lutte à distance entre deux hommes meurtris une dimension sociale à travers un contexte de récession économique à l'origine de leurs descentes aux Enfers respectives. Le clivage riches/pauvres s'efface alors face à la souffrance et débouche sur un face à face de haute intensité dramatique. On regrettera juste que le film ne mette réellement qu'une quarantaine de minutes à démarrer mais passé ce délai on plonge dans un univers taiseux, sombre et mélancolique étrangement envoûtant. Le couple Shin Ha-Kyun/Doona Bae livre une prestation remarquable et la mention revient sans nul doute à Kang-Ho Song, un acteur que je trouve toujours magistral (vu dans « Memories of murder », « The Host », « Le bon, la brute et le cinglé » et plus récemment dans « Snowpiercer »).
Des critiques parfois très sévères concernant la violence du film que j'ai trouvé personnellement bien inférieure à son petit frère Old Boy. Le film est vraiment une leçon de réalisation avec des plans très intéréssants dans l'ensemble et même parfois vraiment graphique (la montée des escaliers du héros). La progression lente au début reprochée est justement la force du film, on prend le temps de comprendre la situation de départ et de s'attacher à notre protagoniste sourd et ouvrier mis à la porte et devant subvenir à l'opération du rein de sa soeur et pour cela il a besoin évidement de trouver un rein compatible, sauf que le scénario nous emméne tellement plus loin que ce plot plutôt basique qu'on est littérelament accroché au fil de l'histoire. Le scénario est impeccable, une série de vengeurs vengés et quelques scènes haletantes (scéne de la riviére dont j'ai lu qu'elle était grotesque, je la trouve au contraire très bien fichu). J'ai mis 5 étoiles car honnêtement il n'y a pas de défaut, clairement Que demander à un film pour passez un grand moment et surtout pour un thriller ? un scénario avec des enchainement de situations qui nous font tenir jusqu'à la fin, une bonne mise en scéne, une bonne bande son, une belle photo et un bon casting. Tout est compris dans ce film carrement au niveau de l'excellent old boy, j'ai même préféré celui ci pour son ambiance moins malsaine et plus "romantique".
Premier volet de la trilogie de la vengeance de Park Chan Wook, suivi par le somptueux Old Boy et l'étrange Lady Vengeance, Sympathy For Mr. Vengeance est un long métrage très particulier, parfois gonflé par un humour noir et glauque jouissif, et parfois par des scènes extrêmement dérangeantes ou violentes. Dans cette histoire rocambolesque, personne n'est victime ou bourreau et le tout est filmé avec une froideur glaçante (comment utiliser deux mots pour dire la même chose (et comment en rajouter inutilement avec deux parenthèses (Trois même !
, mais avec un génie de la mise en scène visible. Au final, si tout cela manque vraiment de poésie et si la morale de l'histoire a de quoi se demander "pourquoi ?" comme le gars a la fin du film, tout penche vers le bon : le scénario est très bien ficelé et souvent "drôle" a suivre (aha, des enfants morts), la violence stylisée fait déjà son effet (les fontaines de sang...), et la mise en scène tellement maîtrisée que cela donne vraiment envie de revoir Old Boy, pour voir le talent de Wook dans toute son envergure, que ce soit la mise en scène, l'humour noir, le sang, le scénario ou les relations sexuelles extravagantes (?)...
Ce premier volet raconte une histoire qui tend plus vers l'enquête policière-thriller dont la vengeance ne constitue pas vraiment le but premier du film (du moins dans le scénario), mais plus une conséquence logique de l'histoire qui en découle. En ce sens, elle n'arrive que dans le dernier tiers du film à la suite d'une longue et difficile descente en enfer. Il est ainsi l'inverse de Old Boy et de Lady Vengeance dans lesquels les individus ont déjà vécu leur lot de misère en début de film et recherchent en priorité la vengeance. Ce film est particulièrement captivant et aussi moins compliqué à comprendre que les deux autres, chose assez utile pour le public occidental. La violence y est comme toujours décrite avec beaucoup de réalisme mais aussi de subtilité, comportant des plans assez difficiles sans tomber dans un surplus d'ignominie bête et gratuit. Beaucoup de maîtrise technique propre à son réalisateur qui aime les longs plans bien placés pour des scènes délicates. Le jeu des acteurs est impeccable. C'est donc du très bon au final, ça mérite très largement d'être connu.
après old boy ( chef d'oeuvre ) et stocker ( fort décevant ) je me lance dans sympathy for nce. étrange dès le début mais foutrement drôle et empli de sarcasmes comme la branlette des quatre types ou le coup de l'homme à deux têtes qui s'en fait explosé une... et tout le long c'est comme sa entre tragique et comique parfois les deux à la fois, presque tout le temps les deux à la fois enfaîte. la réalisation est contrasté lente et électrique ou bien rythmé et doux malgré beaucoup de violence et du sang ( beaucoup ), intelligent et poétique comme beaucoup de film du cinéma asiatique. beaucoup de point que l'on retrouvera dans old boy, l'échauffement avant l’effort. de bonne chose mais pas encore transcendent et parfois difficile de comprendre pas que se soit complexe mais bizarre et j'est du m'accroché pour pas lâché prise mais il y a des qualités indéniable et je ne peux pas regretté de l'avoir fais. la scène de l’ascenseur ou spoiler: il prend la main de sa copine décédé est bouleversant est bien retranscrit mais il y a des tonnes de passages de se genre dommage que ce long métrage soit inégal car il y a pas mal de perles... on se quitte sur une scène d'agonie qui sied à merveille avec l'ensemble belle,triste et froide.
Si le film demeure très agréable à suivre techniquement, il l'est un petit peu moins scénaristiquement. Je dois avouer m'être un petit embrouillé au milieu du film. Est-ce du aux longueurs de ce film, peut-être bien. Car c'est lent, oui. Mais sinon ça finit par se tenir, et le dernier tiers du film est assez intéressant. Mais ça a vraiment pris du temps à se mettre en place. Le film est bon dans l'ensemble, mais disons que j'ai vu mieux en termes de prise de temps pour poser l'intrigue et trouvaille du bon moment pour tout faire exploser ensuite.
J'ai bien une grande sympathie pour Park Chan-wook, mais là, une envie de vengeance en tant que spectateur s'impose. La réalisation est absolument pas un souci, cependant, j'ai pas du tout adhéré dans cette histoire de punition sans retour, j'attendais au moins une heure en me disant que là, que le film va enfin entrer dans le palpitant, et rien à faire, ni je vibre et ni je ressens véritablement de malaise psychique.