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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Incroyablement sombre et parfaitement déstabilisant. Si on attendait une petite touche de compassion ou de pardon vers la fin, implacablement le réalisateur ne délaisse aucun de ses personnages et va tous les destiner à l'horreur la plus profonde qu'il soit. A l'image de l'handicapé en jogging bleu et rouge qui se trouve être, pour ma propre interprétation, l'âme du film. Un film coup de poing, donc, et terriblement pessimiste. On en sort pas indemne mais on a pas perdu notre temps!
Film sur le cercle de la vengeance tape a l'oeil qui paradoxalement nous offre des scenes de violence tres réalistes (dans l'imagerie pas dans la justification) qui les font ressortir de maniere plus évidente.
Si on ne peut nier que Sympathy for Mr Vengeance est un film extrême, voire insoutenable par moments, il montre parfois un brin d'humour, de romantisme et de poésie...brillament réalisé et intérprété c'est le meilleur de la série des "vengeance"...
On s'ennuie un peu au départ, mais ces scènes lentes et presques dénuées de dialogues sont nécessaire à l'installation d'une ambiance froide, dérangeante, déconcertante. Une fois tout cela mis en place, on a vraiment affaire à un petit chef d'oeuvre, entre retenue et surenchère de violence, pudeur et réalisme. Cette sombre histoire de vengeances multiples est passionnante.
Dur , froid , violent et dramatique,Sympathy For Mr. Vengeance est un véritable joyau du cinéma coréen!Park reprend ici un thème simple (la vengeance) ,pour en montrer toutes les facettes les plus grave et dramatique en poussant à l'extrême la psychologie des deux personnages!Ici , la vengeance est dévastatrice au plus haut niveau , et Park nous emmène dans un monde où il est impossible de revenir indemne!Filmé par une main de maître , Sympathy For Mr. Vengeance est un film intense au visuel froid et choc et qui frappe là où ça fait mal!
Une sombre fable sur le thème la vengeance. Le scénario est bien ficelé et le film est visuellement impressionnant. Peu de temps morts et un tempo qui monte crescendo, le message explosant à la dernière scène vous frappe à grands coups de couteaux. Vivement le troisième volet...
Park Chan Wook est tout simplement un génie du cinéma noir. Peut-être moins prenant qu'Old Boy faute de bande son aussi poignante, le scénario tout en profondeur nous glisse dans l'abime de la violence. Superbes images,jeu d'acteur grandiose et un dénouement plus que boulversant pour l'équilibre mental de spectateur.Mélant comme une métaphore filée violence psychologique,situations touchantes et violence physique tout au long du film, ce spectacle éblouissant et inoubliable. Chef d'oeuvre!
Ce qui est sûr, c'est que rien n'est sûr dans ce film, un kidnapping qui devait se faire sans problemes, une transplantation sans risque ... Et ici, tout se passe dans le titre : "Sympathy for Mr Vengeance", de la sympathie, oui on en ressent, et pour beaucoup de personnages, mais comme dans Old Boy, on peut douter de qui est ce Monsieur Vengeance, est-ce Ryu, ou bien son patron ? En fait, ce film est bourré de vengeance, dans un pays bousculé entre tradition, voire retour au communisme, et présence militaro-lobbyiste Américaine.Bien sûr dans la meme lignée que old boy, mais surement moins violent, et bien plus intimiste (moins commerciale en fait), certains passages peuvent paraitre longs, mais c'est là où l'on s'attache le plus aux personnages (comme lorsque Ryu revient avec l'argent et joue avec la petite fille, ... puis qu'il decouvre ce qui va le mener à sa perte).Des images sublimes et des cadrages qui frolent la perfection, pour un film très visuel (très peu de dialogues), pour le bonheur de nos yeux, et de nos oreilles, qui peuvent ecouter les cigales (et autres insectes asiatiques)...
Je trouve qu'il est toujours beaucoup plus difficile de dire pourquoi on aime que pourquoi on est plus modéré. J'aime ce film. C'est très puissant en tous points. Le problème des dons d'organes, très peu traité dans le cinéma, et même dans les médias, est très bien venu ici. Vengeances entre-mélées et violence accrue font de Sympathie un film fard du cinéma asiatiaque.
Par le réalisateur de "Old boy", mais réalisé avant, "Sympathy for Mr. Vengeance" est un autre petit chef-d'oeuvre du génial cinéaste sud-coréen. Bon c'est sur, il est (très) légérement moins bien que "old boy", mais on tient là un nouveau grand film choc. A la fois esthétique, ultra-violent, glauque, intense, hyper-réaliste et même parfois corrosivement drôle, ce film est à ne pas mettre entre toute les mains. On tient là une oeuvre sans concession, sans barrières, qui nous plonge dans une hsitoire de kidnapping et de vengeance d'une grande originalité et d'une grande ingéniosité. Les plans sont magnifiques, parfois insoutenables, le scénario est tordu, déroutant mais sans fausse note, le jeu des acteurs est bluffant. Ca vous prend au tripes, vous retourne comme une crêpe et personne n'en sortira indemne.
L'intégrité: une qualité aussi rare que précieuse dans le milieu cinématographique - comme dans tous les milieux artistiques, d'ailleurs. Si l'on en croit l'histoire de ce Sympathy for Mr. Vengeance, tout porterait à croire que Park Chan-Wuk - le réalisateur talentueux de Joint Security Area - fasse partie des quelques metteurs en scène actuels qui en soient pourvus. A l'origine du film, un scénario vieux de six ou sept ans - écrit de ses mains - que personne ne s'est risqué à produire. Après le succès (inter)national de JSA, toutes les portes s'ouvrent devant Park Chan-Wuk. Plutôt que d'offrir à son public un pseudo JSA 2, l'homme préfère mettre sa réputation "populaire" en jeu, et utiliser sa carte blanche pour porter ce projet abandonné à l'écran. Un pari audacieux, qu'il perdra en partie (la défection prématurée d'un public effrayé par la rumeur, la condamnation de toute une partie de la critique coréenne). Mais en partie seulement; car, à l'image des films de Kim Ki-Duk, Sympathy for Mr. Vengeance véhicule un pessimisme (réaliste) aussi dérangeant que fascinant. Et si l'on ne restait - à l'image du personnage de Ryu - complètement muet au bout des 135 minutes que dure le film, le mot chef d'oeuvre parviendrait très certainement à vos oreilles à l'heure qu'il est. Mais chaque chose en son temps...
Dans la noirceur et le pessimisme le plus total, Park Chan-wook dresse un constat des plus sévères et des plus déplorables des hommes et de la société. Rien ne leur est épargné. De leurs premiers agissements, ceux-là même qui semblent les plus anodins, à leurs actes les plus viscéraux et les plus irrémissibles, faisant des innocents et des faibles les premières victimes de la pauvreté de l'âme humaine. Le film exprime parfaitement la notion des actes et de leurs conséquences irrémédiables : un engrenage vicieux qui s'actionne et n'à que faire de la nature de sa mise en marche, aussi bien fondée ou mal motivée soit-elle. À la question de savoir si nos comportements sont pardonnables, à priori, pour le cinéaste, la réponse est non. Mais ce premier volet de la trilogie n'est qu'un premier élément de réponse...
Bravo à Park Chan Wook !!! Sympathy For Mr.Vengeance mélange habilement violence et émotion grâce à une mise en scène inégalée et à des acteurs excellents dont un siimple regard fait passer une émotion. Vivement Old Boy (Grand Prix du jury à Cannes) !!!
Comme d'habitude avec le cinéma asiatique, on a affaire à un film à la limite de tous les genres. Sympathy for Mr Vengeance est une oeuvre troublante, choquante, à la limite du surréalisme. Certains passages sont d'une violence extrême, mais le pire est la superposition d'éléments horribles, morbides, avec des scènes drôles. On ne sait plus s'il faut rire ou gémir de dégoût. La première partie du film, très lente, n'annonce jamais la suite du film monté à l'adrénaline, qui finit par enchaîner les scènes de + en + cruelles. Entre drame, thriller, comédie, horreur, et fantastique. Park livre ici l'exemple que le cinéma asiatique est d'une diversité extraordinaire !
Magnifique. Un fim noir, socialement pessimiste et un tantinet nihiliste... Des scènes de violence souvent insoutenable. Une mise en scène esthétique et inventive. Un constat sans pitié des laissés pour compte du capitalisme sud-corréen. Des personnages opposés par la "force des choses" plus que par le destin, par la détresse plus que par l'ambition. On aime Ryu et on aime le Père, on souffre avec eux. Le cinéma corréen a trouvé son maître. (à déconseiller aux âmes sensibles).