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Votre avis sur Le maître-nageur ?
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Marcel fait figure d'un pauvre type suffisamment docile pour épouser une jeune femme aux airs romantiques, certes, mais ambitieuse, et ensuite pour servir de maitre-nageur à un riche grec excentrique.
En mari et employé soumis, le personnage de Guy Marchand (plaisant avec ses allures un peu gauches et ses étonnements) se laisse commander par les extravagances et caprices de son employeur et de son majordome. La piscine du magnat du pétrole devient son décor; elle symbolise le luxe et s'oppose aux austères corons du Nord sur lesquels s'ouvre le film de Jean-Louis GTrintignant.
Celui-ci, adaptant une oeuvre de Vahé Katcha, réalise une comédie de l'absurde et de l'étrange, au seuil du surréalisme. On est tenté d'y voir une parabole sociale sur le rapport entre le patron et l'employé, entre dominant et dominé, et sur l'arrivisme, peut-être, quand, dans toute la seconde partie du film, Marcel et d'autres concourent à un grotesque spoiler: marathon natatoire, nouveau caprice de Zopoulos.
La mise en scène de Trintignant n'est pas toujours convaincante dans le registre de l'incongru, mais on reste amusé par ces personnages singuliers et situations bizarres, vaguement satiriques.
En mari et employé soumis, le personnage de Guy Marchand (plaisant avec ses allures un peu gauches et ses étonnements) se laisse commander par les extravagances et caprices de son employeur et de son majordome. La piscine du magnat du pétrole devient son décor; elle symbolise le luxe et s'oppose aux austères corons du Nord sur lesquels s'ouvre le film de Jean-Louis GTrintignant.
Celui-ci, adaptant une oeuvre de Vahé Katcha, réalise une comédie de l'absurde et de l'étrange, au seuil du surréalisme. On est tenté d'y voir une parabole sociale sur le rapport entre le patron et l'employé, entre dominant et dominé, et sur l'arrivisme, peut-être, quand, dans toute la seconde partie du film, Marcel et d'autres concourent à un grotesque spoiler: marathon natatoire, nouveau caprice de Zopoulos.
La mise en scène de Trintignant n'est pas toujours convaincante dans le registre de l'incongru, mais on reste amusé par ces personnages singuliers et situations bizarres, vaguement satiriques.
Une fable tout à fait immorale, cruelle et drolatique sur l'amour et l'ambition.
Un bain révélateur et décapant.
Un bain révélateur et décapant.
Intrigue peu vraisemblable, personnages qui n'existent pas, mise en scène brouillonne, ce film n'a rien d'un chef-d'œuvre. En fait il doit beaucoup - et presque uniquement - à la sexyté du très poilu Guy Marchand qui passe une bonne partie du film en maillot de bain, sous l'œil plutôt intéressé de J.C. Brialy. On imagine un remake américain, joué par Burt Reynolds, ou à la rigueur Robert Redford, qui présentent les mêmes caractéristiques physiques que Guy Marchand, et qui en ont fait largement étalage dans leurs films respectifs. Sauf à être un fétichiste du poil, ce film demeure très dispensable. Dans le cas contraire, il est tout-à-fait intéressant et marque même un certain tournant dans la représentation du corps masculin dans le cinéma français et cela sans avoir l'air d'y toucher...
Etrange et décalé, cela aurait pu être très bien si ce marathon traité à la manière de "On achève bien les chevaux" n'avait pas été si longuet et si peu passionnant. Marchand est peu convaincant, Brialy est complètement barré (un vrai plaisir de lui voir jouer ce rôle) et Stefania Sandrell, malgré son rôle effacé est resplendissante de beauté. A voir comme une curiosité.
il ètait une fois dans les annèes 79-80 (le film est pourtant rèalisè en 1978), dans le Nord de la France, une jeune fille qui s'appelait Marie Mariani, èmigrèe du soleil de l'Italie! Elle passait sa vie à rêver et, chose ètrange, tous ses rêves se rèalisaient! D'après le roman de Vahè Katcha, "Le maître nageur" est le second long-mètrage de Jean-Louis Trintignant rèalisateur! Un film curieux avec Jean-Claude Brialy en secrètaire particulier (et difficile à cerner) d'un milliardaire paralysè, Stefania Sandrelli en fille d'èmigrès italiens et Guy Marchand en chanteur crooner / fantaisiste! Un comique grinçant sur le thème du fric qui tue et du dèfi facile : un aller / retour de la piscine à 1000 contre 1 (dix francs si vous perdez, dix-mille francs si vous gagnez) ; jouer et caresser un dauphin, un marathon proprement dit dans une piscine [...] Ne rien comprendre aux dèlires absurdes des riches, c'est un fait, mais dire que la superbe Stefania Sandrelli est portèe par une inèpuisable beautè, c'en est une autre...
Un flop monumental. On dirait du Godard bas-de-gamme. Jean-Louis Trintignant ne ménage pourtant pas ses efforts, se montrant relativement créatif dans son scénario et sa réalisation. L'histoire, particulièrement immorale, se veut une satire sociale clouant au pilori la recherche du gain. Le recours à des bruitages particulièrement inattendus installe une atmosphère surréaliste qui aurait pu être plaisante, mais qui en devient finalement gênante. L'humour caustique développé tout au long du film ne fonctionne pas vraiment, les tentatives de gags étant autant de coups d'épée dans l'eau. On pourra donc à loisir gloser sur l'originalité d'un tel film. Il n'en reste pas moins que son visionnage se révèlera, du moins pour la plupart, assez pénible.
Une comédie décalée, pourquoi pas au contraire c'est toujours très bon à prendre quand c'est réussi, qui est aussi une critique de certains riches et de leur comportement à l'égard de leurs "inférieurs", pourquoi pas aussi car quand c'est bien fait critique sociale et comédie sont parfaits pour un mélange agréablement et férocement explosif. Mais dans les deux cas, il faut que ce soit bien fait donc sauf qu'ici c'est pas bien fait. Le début donne une bonne impression qui hélas s'estompe très vite ; l'absence totale de maîtrise du rythme et le côté "On achève bien les chevaux" qui finit par faire tourner le film en rond lassent rapidement. Donc le côté décalé et la satire au final font plouf et se noient.
AMCHI
Comme dans sa précédente réalisation (Une Journée bien remplie) l'acteur Jean-Louis Trintignant en passant derrière la caméra met en scène une comédie décalée mais Le Maitre-nageur m'a moins emballé. Après une première demi-heure sympathique à suivre le film finit par un long marathon nautique durant lequel Le Maitre-nageur perd de son rythme et on peut aussi regretter une folie pas assez poussée. Au niveau de l'interprétation c'est du très bon notamment Brialy dans la peau de l'ambigu Logan.
A coté de sa carrière vedette de comédien pilier des cinémas italiens et français, Trintignant est aussi un réalisateur plus rare et confidentiel mais très estimable, avec une prédilection pour la fantaisie noire. L’idée de base du scénario du « Maître-nageur » ressemble à celle d’ »On achève bien les chevaux ». C’est filmé comme une fable surréaliste anti-édifiante, la drôlerie grinçante se trouvant dans l’incongruité des détails, des a cotées de l’action (une incongruité surréaliste dans la manière d‘un Bunuel). Guy Marchand et Jean-Claude Brialy parodient leurs propres personnages médiatiques. Dans l’exercice Brialy est meilleur, le problème de Marchand étant que sa figure de crooner est déjà au départ au second degré. Le film est plutot insolite dans le cinéma français.
Il y avait de l'idée dans ce film décalé, l'ennui c'est qu'on arrive pas à rentrer dedans, un problème de rythme et d'acteurs aussi peut être.
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