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chrischambers86
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4,0
Publiée le 9 septembre 2018
L'adorable et conviviale "Rue des prairies", qui porte le nom du film de Denys de La Patellière, est sortie en 1959, l'annèe où Federico Bahamontes gagna son premier et unique Tour de France face à Anglade et Anquetil! Aux beaux jours, le spectateur va s'aèrer les poumons à la populaire « rue des prairies » en faisant un crochet par Sarcelles, l'hippodrome et le cafè avec sa clientèle d'habituès, son petit blanc et son picon curaçao! Voilà un classique de la fin des 50's comme on les apprècie avec un charme qui lui est propre : Jean Gabin en contremaître de charpente mètalliques et les dialogues d'Audiard (« le supplèment couchettes ») sur fond d'amour filial plus fort que tout! Vous êtes fèru de nostalgie d'une èpoque rèvolue ? il vous faut gagner la vivante « rue des prairies » dans le 20e arrondissement! Chacun trouvera ici sa place dans une ambiance chaleureuse aux côtès des jeunes Claude Brasseur, Roger Dumas et Marie-Josè Nat avec cette voix qui apporte ce petit quelque chose au personnage d'Odette...
Un grand Gabin comme d'habitude. Les aventures d'un père de famille qui a élévé seul ses 3 enfants. Les débuts de Claude Brasseur. Moi,je le conseille pour les fans du cinéma de papa.
Denys de La Patellière est un spécialiste du drame socio-familial, une sorte de Mauriac du pauvre du cinéma. Il a donné plusieurs film dans les années cinquante en s’entourant la plupart du temps d’acteurs éprouvés, au premier rang desquels Jean Gabin qui a trouvé là quelques-uns de ses plus fameux rôles et de dialoguistes habiles au premier rang desquels le grand Michel Audiard. C’est le cas ici : une distribution étincelante avec, pour entourer Gabin en pleine forme, Marie-José Nat, Claude Brasseur, Roger Dumas, Renée Faure, Louis Seigner, Jacques Monod, François Chaumette… Excusez du peu ! Le scénario est bien ficelé avec Gabin dans un rôle de père au grand cœur qui lui va comme un gant et une étude sociale intéressante de la France de ces années-là. Dommage que la fin soit expédiée de manière aberrante en cinq minutes là où un quart d’heure n’aurait pas été de trop. Il reste un film qui se laisse regarder sans problème et qui nous permet de revoir le Paris de l’après-guerre à travers des images très classiques mais efficaces.
Un film sur les conflits entre générations au fond rien de neuf depuis 50 ans. On peut y voir un claude Brasseur en jeune premier à qui il reste un peu de travail et une marie josé nat parfaite. Agréable sans plus.
Un sympathique film en noir et blanc dans lequel on voit qu'un brave père veuf (Jean Gabin), qui s'est sacrifié pour ses trois enfants, est trahi par les deux aînés sur lesquels il avait tout misé (Claude Brasseur et Marie-José Nat) et qu'on voit prêts à tout pour la gloire et l'argent , alors que le 3ème (Roger Dumas), qui en plus n'est même pas réellement le sien, dont il croyait qu'il n'y avait pas grand chose à en tirer, est le seul à ne pas le renier à cause de ses origines modestes. Jean Gabin est, comme à son habitude, formidable. Les dialogues de Michel Audiard sont excellents. Quant à Roger Dumas, je ne comprends pas qu'on n'ait pas exploité plus son talent par la suite car il n'est resté qu'un acteur de second plan alors qu'il avait l'étoffe d'une vedette.
L'histoire d'un père ouvrier, seul et essayant de mener a bien l'éducation de ces grands enfants. Gabin y trouve a role a sa mesure. Un peu vieilli, mais sympa.
Un film bien sympathique que j'ai eu la chance de découvrir dans une copie restaurée et numérisée dans le cadre du festival Lumoière 2019. Le thème est celui de la famille, de la paternité plus précisément, car il s'agit d'un père veuf qui élève ses 3 enfants (dont un que son épouse morte en couches a eu en son absence alors qu'il était prisonnier de guerre en 1942). Bizarrement, ce thème résonne avec l'actualité (PMA) en ce sens de savoir si un enfant a besoin d'un père et d'une mère pour réussir et être heureux, et qui est le vrai père. J'ai apprécié au travers de ce film de 1959; ces jolies image sur le Paris bouillonnant des quartiers populaires de l'époque, de ces grands chantiers de construction (Sarcelles) de logements pour tous, de cet optimisme sous-jacent (trente glorieuses). L'intrigue est bien traitée, la lutte de ce père pour soutenir ses enfants qui sortent de l'adolescence et font leurs premiers pas en tébuchant dans la vie. La réussite de ce film, mais aussi sa faiblesse, c'est qu'il repose essentiellement sur le duo Gabin (qui fait du Gabin à outrance) et Audiard (pour les dialogues) qui fait du Audiard, certes gouailleur et populaire, mais trop, c'est un peu trop. Petit pincement au coeur en retrouvant Marie-José Nat, débutante et pétillante, qui vien tde disparaitre la semaine passée.
Du cinéma français à l ancienne avec des dialogues d Audiard toujours très imagé et à l argot enlevé (même s il a déjà été bien plus inspiré qu ici), Jean Gabin en père de famille à la fois grande gueule et attentionné qui lui convient parfaitement, parmi ses enfants il y a la curiosité de voir Claude Brasseur à ses débuts. Le tout est un peu suranné à l image de ces décors de fin des années 50, de l ambiance bistrot velo, mais ce regarde tout de même avec sympathie. Le final qui aurait pu être intéressant est en revanche franchement bâclé et c est bien dommage.
Réalisé en 1959 par Denys de La Patellière, ce film est le témoin d’un Paris populaire en pleine transformation sociale. L’ancienne époque ouvrière est représentée par l’excellent Jean Gabin, un père veuf qui élève seul ses trois enfants (Marie-José Nat, Claude Brasseur et Roger Dumas). Cette nouvelle génération qui aspire à une autre vie rentre en conflit avec l’autorité paternelle. Avec des dialogues signés Michel Audiard, l’une des premières apparitions sur grand écran de Claude Brasseur et une histoire poignante, ce film reste néanmoins très classique. Bref, du cinéma présentant l’intérêt de respirer la nostalgie.
Ce film est un bijou! Le scénario est somme toute assez basique et flirte même avec le banal ; le banal de la vie de tous les jours, des gens qu'on croise, qu'on connait et qui ont des difficultés à éduquer leurs enfants. Mais ici, le scénario est porté aux nues par les dialogues. Et quand on découvre qu'il s'agit d'Audiard, on comprend mieux. On retrouve sa verve, ses phrases chocs, son argot parisien ou autre! C'est hautement jouissif! Alors, ce film n'est pas un drame, car il n'y a pas de mort, ce n'est pas une comédie, car les situations ne prêtes pas à rire mais un amalgame des deux, artistiquement entrelacés qui ne fait jamais penché le fléau de la balance bien longtemps d'un côté ou de l'autre. Bien sûr, Gabin est au mieux de sa forme et surtout ce rôle lui va comme un gant lui qui adorait les bonnes répliques cinglantes, voire les monologues. A voir par tous les cinéphiles, les amateurs de drame, de comédie...Allez, tout le monde devrait voir ce film. Il le mérite vraiment.
Gabin en patriarche vaillant sur ses enfants,dans un monde qui se modernisme va être confronté à un autre mode de vie. Un petit film reflétant les changements de l'époque,rien de mémorable même pas les dialogues d'Audiard qui en fait le minimum.
Rue d'un père aimant. Gabin joue un père très à cheval sur les principes, remarque ses personnages sont souvent sur cet état d'esprit. Il éduque ses enfants qui pourtant déjà majeur et s'occupe aussi d'un de ses fils perturber et qui n'est pas le sien. Paris et son petit bistrot du coin, Gabin y est attaché, ici encore nous le remarquons. Texte de Michel Audiard encore et encore toujours croustillant. Un beau film sur un père aimant trop ses enfants.