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Un visiteur
3,0
Publiée le 17 juillet 2012
L'ambiance guindée des salles de bal des années cinquante, vue à travers le regard désabusé d'un de ses habitués : Claude Melki, pantin désarticulé et solitaire, brillant héritier de Buster Keaton. « Pourvu qu’on ait l’ivresse » a remporté le prix du court métrage à Venise en 1958.
Un court métrage sur le monde des balloches du jeune Pollet. En plus élaboré, dix-huit ans plus tard, le réalisateur allait faire dans la continuité « L’acrobate », un de ses chefs-d‘oeuvre. Le débutant montrait déjà un vrai sens du mouvement et de la cocasserie des situations.
Avec son premier film, réalisé avec peu de moyens, Jean Daniel Pollet nous offre un court-métrage oscillant entre le documentaire et la fiction. Rempli de petits détails amusants, et malgré la redondance des danses, Pourvu qu'on ait l'ivresse se laisse regarder, même si le sujet n'est pas suffisamment exploré.
Un premier court métrage de Pollet pas des plus réussi, on préférera la suite des aventures de Gilbert Melki dans "Paris vu par..." ou encore "L'amour c'est gai, l'amour c'est triste"