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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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3,5
Publiée le 2 février 2024
D'entrée, on trouve à Antoine, le personnage de Robert Lamoureux, quelques airs de famille avec les figures loufoques de Philippe de Broca. Antoine est le héros sympathique de cette comédie gentillement amorale de Michel deville, où un modeste employé de quincaillerie se transforme en escroc particulièrement malicieux. La transition est brutale où le tranquille et effacé commerçant devient un prédateur sans scrupule. Et d'ailleurs c'est son passage de l'état de citoyen docile à celui d'ennemi de l'ordre social qui semble constituer pour Michel Deville, avant même les malhonnêtetés d'Antoine, le caractère subversif du film. Les spoiler: deux escroqueries qui forment l'essentiel du récit résonnent comme une revanche sur une existence morne, spoiler: au point qu'Antoine préfère la prison plutôt que la non-reconnaissance de ses forfaits.
Robert Lamoureux forme avec Christine Dejoux, l'assistante d'Antoine si on peut dire, un couple inattendu, un vrai duo de comédie. La mise en scène de Deville est légère, spirituelle, qui participe pleinement de la fantaisie du sujet, notamment par le montage, qui transporte les personnages d'un point à l'autre en éludant le mouvement. Les deux comédiens sont très biens.
Un petite comédie bien sympathique qui doit beaucoup à l'évidente complicité qui unit Robert Lamoureux et Christine Dejoux. Le scénario n'a rien de très original mais la mise en scène alerte emporte l'adhésion. Un bon moment de détente
C'est un petit film français tourné en 1977. C'est surtout joué avec Robert Lamoureux, cinquante ans à l'époque, et Christine Dejoux, vingt ans à l'époque. Les apprentis escrocs, c'est vrai quand on commence à gagner de l'argent trop facilement on ne s'arrête plus. Pis un amour interdit entre un quinquagénaire et une femme de vingt ans. Deux points mis en évidence. Le film pouvait devenir un chef d'oeuvre, mais il est mal tourné. Les séquences sont mal tournées. Les tableaux sont mal faits. Le film fait vieux jeu, c'est un film du coup, de seconde zone. Par contre, Christine Dejoux reste belle sur toutes ses coutures.
Antoine Chapelot, employé d'une quincaillerie se lance dans l'escroquerie après le décès de sa mère aidé par Caroline, une jeune femme rencontrée chez le notaire. Il y a la légèreté de Deville dans cette ''reconversion'' d'un petit vendeur dans le filoutage mais aussi la mélancolie du temps irréversible, une nostalgie de jeunesse. Antoine Chapelot ne prend pas de réel plaisir à ses arnaques, sinon celui de compter ses gains comme Harpagon. Il se désole de ne pas faire la une des journaux et ne profite ni de l'argent volé ni de la jolie colombe venue se nicher dans ses bras. Il veut une revanche sur sa vie d'avant mais reste étriqué dans ses comptes et ses élans sentimentaux, quand Caroline, Christine Dejoux délicieuse muse, voudrait les voir scintiller et consumer.
Ce film est d'une absurdité sans précédent... Tourné par Michel Deville, l'acteur Lamoureux se retrouve plongé dans le rôle d'un escroc enchaînant régulièrement les coups montés sauf que la sauce ne prend absolument pas à l'écran. Si on peut féliciter les raccords entres les différentes scènes qui frôlent le génie, on se retrouve de marbre devant des dialogues et un humour qui semble avoir très très mal vieilli. L'histoire, qui débute correctement durant les premières minutes, s’enlise rapidement dans une succession de "sketch" sans véritable saveur et qui ne font pas avancer nécessairement le scénario. L'ennui n'est certes jamais tombé durant mon visionnage mais n'est jamais très loin tant les scènes ont un arrière goût de déjà vu... Ajouter à cela une bande sonore omniprésente qui prend vite le chou ! Décevant
Une gentille comédie de Michel Deville, loin de ses films des années 70 mais qui renoue quelque peu avec les oeuvres écrites avec Nina Companeez. Robert Lamoureux, aussi inattendu ici que l'aurait été Aldo Maccione chez Sautet, est remarquable, tout comme Christine Dejoux, formidable d'innocence et de fraicheur, qui - hélas - n'eut pas la carrière qu'elle aurait méritée.
un bon départ avec un Lamoureux en pleine forme accompagné par la fraicheur de Christine Dejoux. Deville aurait pu aussi s'appuyer un peu plus sur les autres acteurs présents, ce qui aurait permis de diversifier le scénario qui s'enferme dans un humour absurde.
L’histoire plaisante, contée à la manière de Deville (c’est-à-dire légère même quand le propos se fait grave) d’une espèce d’Arsène Lupin des temps modernes. Suite à la mort inopinée de sa mère, un homme quitte son emploi routinier de quincaillier et se lance dans l’escroquerie grand modèle, aidée par une charmante et juvénile complice rencontrée juste après l’enterrement. Robert Lamoureux trouve peut-être là son meilleur rôle à l’écran, lui qui s’est trop souvent contenté de médiocres pantalonnades (du genre Septième compagnie) et la jeune Christine Dejoux, qui n’a pas eu une carrière transcendante par la suite, il faut bien le reconnaître, est épatante de talent et de fraîcheur. Bref, une bonne comédie, sans génie certes (avec quelques moments faibles et répétitifs notamment) mais bien filmée et bien jouée, dont la fin laisse un petit goût amer et des considérations sur le genre humain et son « insoutenable légèreté », comme toujours dans l’œuvre de Deville…
Une très agréable surprise de Michel Deville, portée par un Robert Lamoureux plus lupinesque que jamais (il endossait le rôle du Gentleman Cambrioleur quelques années plus tôt ...) et la jeune Christine Dejoux, mûtine et légère comme une clerc de notaire. Le film repose sur son rythme accéléré, ses ruptures audacieuses, et ses seconds rôles à l'envi. Piéplu est magnifique. On est proche de l'esprit des Pieds Nickelés, sublimé par le plaisir tranquille d'arnaquer le "bourgeois". L'affiche et le titre du film, médiocres, ne rendent pas compte des qualités de ce petit divertissement fort charmant.
J'adore Robert Lamoureux, son sketche du canard me fait à chaque fois mourir de rire tout comme "La Septième Compagnie (eh oui, et j'en ai pas honte!!!) et puis sa présence dans un film est toujours la garantie d'un minimum d'intérêt. Donc sans Robert Lamoureux, il faudrait bien avouer que ce Michel Deville en mode mineur ne serait pas attrayant. D'ailleurs le duo improbable qu'il forme avec Christine Dejoux donne lieu à quelques beaux moments. Pour ce qui est du scénar, il y a quelques idées intéressantes comme la touche d'audace à la "Harold et Maude" ou celle à la Luis Buñuel le fait de diriger Georges Wilson dans plusieurs rôles différents (bien qu'elle ne soit pas assez exploitée!!!) mais le sens du dialogue du réalisateur ne fait pas autant mouche que dans ses oeuvres les plus réussies et il a beau mettre du Bizet pour dynamiter le tout parfois hélàs des coups de mou font tout de même leur apparition. Mouais, juste au-dessus de la moyenne. Disons pour Robert mais pas forcément pour Michel.