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Kaza Nova
5 abonnés
143 critiques
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4,5
Publiée le 10 janvier 2017
On ne présente pas cette fresque historique monumentale et multi oscarisée, étalée sur presque 4 heures de pellicule, illustrant l'odyssée épique de Thomas E Lawrence. Concentrée sur le personnage, cette belle réalisation n'en donne pas moins un regard profond sur le mouvement arabe, la progressive émancipation du moyen orient ainsi que les premières contradictions des politiques occidentales, sources de conflits plus que jamais d'actualité. Quand au film lui même, il passe de la focalisation sur Lawrence, impeccablement interprété par Peter O Toole, au grand spectacle des mouvements de l'armée arabe. La première partie du film est à mon sens la plus envolée et la plus envoutante, car elle retrace l'itinéraire totalement incroyable (mais vrai) de Lawrence, sa capacité à se faire respecter par les tribus arabes et à bousculer totalement le front par ses initiatives visionnaires. La seconde partie est plus sombre, plus réaliste aussi : le rêve d'une union arabe s'éloigne alors que les intérêts occidentaux, jusqu'ici en arrière plan, se confrontent avec les plans expansionnistes de Lawrence et de Fayçal. Soulignons d'ailleurs la performance d'Alec Guinness, qui rend un Fayçal sympathique, tout à la fois poli et rusé. Le spectateur sera impressionné par les moyens déployés pour le film, qui se veut réaliste, concret et en même temps esthétique. Mais il restera sur sa faim s'il ne comprend pas le fond du film, à savoir l'inachèvement de l'œuvre de Lawrence, qui semble le ronger, et les paradoxes de la situation au Moyen Orient, qui nourriront et nourrissent des décennies de conflit. L'union arabe et le destin de Lawrence restent tous les deux inachevés, incomplets, mais l'épopée était belle !
Un pur chef d'oeuvre. Une grande épopée qui réunit Omar Sharif , Peter O'Toole , Alec Guiness . Ce film a récompensé par sept oscars , dont celui du meilleur film. L'un des meilleurs films du légendaire réalisateur David Lean qui a réalisé le Docteur Jivago et Oliver Twist.
un des plus grand film du septieme art, peter o tolle est tout simplement grandiose, emmené dans son role de meneur d'homme, il va d'abord se faire respecté par ces ami, mais son objectif est grand, peut etre trop ... le realisateur nous montre des paysage incroyable, des prise de vu du desert comme aucun autre film nous la montré, on se lasse pas de ces image, puis que serait lawrence d'arabie sans sa magnifique musique michel jarre un film grandiose
Film épique par excellence qui nous retrace de manière un peu romancée le parcours exceptionnel d’un militaire britannique à l’orée du siècle dernier, devenu un demi-dieu pour les populations arabes qui voyaient en lui tout à la fois un libérateur et un possible unificateur. Le film qui se scinde en deux parties nous montre dans la deuxième qu’il n’en a rien été et que Lawrence d’Arabie n’a été en fait que le bras armé d’un pouvoir britannique soucieux d’accroître son influence sur cette partie du monde stratégique qui n’a jamais cessé de s’enflammer depuis lors. La découverte du grand désert par Lawrence est fascinante et comme lui on est envoûté par la majestuosité des paysages. Sur la dimension esthétique de son film Lean peut-être comparé au Visconti de « Mort à Venise » ou du « Guépard ». Avec l’apport des effets spéciaux il n’est plus envisageable de faire des films aussi grandioses. On se dit qu’au final cette période où la couleur a pu apporter grâce au scope toute sa magie a été assez courte (une petite trentaine d’années). La scène où Lawrence revient après avoir été recherché au péril de sa vie un de ses hommes tombé de son dromadaire est somptueuse et constitue le basculement cathartique de son destin. Les acteurs jouent parfaitement leur gamme dans cette immensité, que ce soit Peter O’Toole homme d’un seul rôle aussi bien qu’Omar Sharif ou Anthony Quinn. Un cinéma d’artistes aux dimensions plus grandes que l’homme comme malheureusement on n’en fait plus.
un film magnifique, d'une rare beauté, tres profond. Peter O' Toole est un acteurs hors du commun qui interprete son rôle a la perfection, dans des décors et des costumes sublimes. Une grande oeuvre du 7eme art, le cinéma de qualité dans toute sa splendeur et son talent, un film ambitieux, et dont les 3h40 passent aussi vite qu'un film qui en dure la moitié. La musique est superbe, tres intense, précisement a l'image du film et accentuant comme il se doit les émotions qu'il procure.
"Lawrence d'Arabie", un de ces rares films Légendaires. Du moment où l'écran noir s'ouvre sur la majestueuse musique de Maurice Jarre on embarque pour 3h30 de grand spectacle, une fresque historique incroyable et une grande aventure au coeur du désert. Tout d'abord le casting représente la perfection: Peter O'Toole est magnifique, habité par Lawrence, Omar Sharif, Alec Guinness, Anthony Quinn; autant de Légendes du cinéma qui excellent. Le scénario est irréprochable (largement inspiré de la vie de T.E Lawrence), le film se compose en 2 parties majeures, la première c'est l'accomplissement de Lawrence, qui va à la rencontre de son destin, devenant le meneur de la révolte arabe, la seconde - comme tous les héros - c'est sa remise en question, ses doutes, sa déchéance. Il y a quelques moments très forts spoiler: lorsque Lawrence revient au Caire, au QG anglais au milieu du film, habillé tout en bédouin au milieu des officiers britanniques, la scène finale où il retourne au pays, regardant derrière lui avec regret, bref plusieurs scènes d'une sacré intensité. La photographie est sublime, la mise en scène remarquable, il y a de nombreux plans splendides, des angles de vue originaux et de splendides gros plans sur le visage brulant de Lawrence sous sa somptueuse coiffe blanche et or qu'il porte fièrement sous le soleil du désert. Vous l'aurez compris "Lawrence d'Arabie" tient une bonne place dans mon top 5 des perles cinématographiques. En un mot LEGENDAIRE.
Inspiré de la vie de l'officier britannique T. E. Lawrence, ce long-métrage de 3h30 à l'ambition folle est l'une des œuvres cinématographiques les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle. Le parcours et la personnalité iconoclaste et démesurée du personnage principal, magnifiquement interprété par Peter O'Toole, sont superbement retranscrits. Sa passion, sa fougue et sa volonté d'offrir leur indépendance aux peuples arabes contrastent terriblement avec l'égocentrisme de ses collègues officiers anglais, cloîtrés dans leurs bureaux, consacrant leur temps à se détendre et à intriguer, et emplis de préjugés racistes à l'égard des autochtones. Sublimée par la musique mythique de Maurice Jarre, la mise en scène de David Lean est ébouriffante. Son film entier rend hommage à la beauté, aux mystères et à la sensualité du désert de la péninsule arabique. Ses plans sont autant de tableaux qui constituent un émerveillement de tous les instants. Un chef d'œuvre.
Film d'anthologie basé sur des faits historiques, cette fresque est un monument du cinéma américain, un pur chef-d'œuvre pour plusieurs facteurs. Primo, le réalisateur s'est efforcé de respecter la vérité factuelle, notamment dans l'approche psychologique du personnage. Secundo, l'acteur principal Peter O'Toole ressemble assez au véritable Thomas Edward Lawrence et transfigure le personnage en se fondant dans sa personnalité, il réalise une interprétation absolument magistrale. Tertio, il faut souligner la mise qualité de la mise en scène, le montage, les couleurs, les paysages et la scénographie des batailles, le tout est parfaitement orchestré par David Lean qui nous offre une réalisation soignée. Quarto, il faut mettre de côté certains aspects de la vie du véritable Lawrence d'Arabie (sa vie sexuelle, certains traits de caractères) il faut lire pour cela son livre Les sept Piliers de la sagesse. Très grand film, certainement l'une des meilleurs réalisations du cinéma mondial.
David Lean adapte quelques années de la vie de T.E. Lawrence, célèbre officier britannique qui, pendant la Première Guerre Mondiale, partit au Proche Orient pour convaincre des tribus de Bédouins de combattre les Turcs. Un personnage devenu une légende, en grande partie grâce à ce film, triomphe critique et public en 1962. Et ce n'est pas pour rien ! "Lawrence of Arabia" frappe rapidement de par ses qualités esthétiques indéniables, avec des plans incroyables du désert, où se mêlent étendues de sables majestueuses, montagnes imposantes, et figurants par centaines (milliers ?). Les compositions visuelles sublimes s'enchaînent les unes après les autres, dans un montage inspiré (citons la fameuse transition entre l'allumette qui s'éteint et le soleil qui se lève). Le tout soutenu par la musique devenue iconique de Maurice Jarre, dont le célèbre thème principal aventureux et féérique sera repris à foison au cinéma. Mais "Lawrence of Arabia" n'est heureusement pas qu'une beauté plastique, c'est aussi une aventure politique et épique prenante malgré ses 3h47. Peter O'Toole tient la le rôle de sa carrière, et interprète avec sensibilité et malice cette officier qui ne rentre pas dans le moule de l'armée. Cultivé, insubordonné, passionné, rêveur, il trouvera dans sa mission d'espion et de diplomate une quête pour une Nation qu'il rêve de contribuer à créer. Le film explore avec subtilité ses doutes, ses aspirations, et ses talents. A ses côtés, de nombreux seconds rôles très solides et classieux (Alec Guinness en Prince largué par le conflit mais futé, Anthony Quinn en chef de tribu haut-en-couleurs, Omar Sharif en bras droit charismatique...). "Lawrence of Arabia" n'a donc pas volé sa réputation de classique du cinéma, et d'épopée spectaculaire.
Entre une distribution titanesque avec une finesse d'interprétation qui dépasse largement l'entendement des amateurs de blockbuster actuel, une BO sans égale, des "soit-disant" longueurs qui nous permettent de profiter d'une photographie en 70 mm Tood Hao irréprochable, laissant souffler le spectateur entre deux scènes colossales, ce film est un monument grandiose et sans pareil artistiquement. David Lean, de toute façon, est un réalisateur dont les œuvres les moins réussies sont des films d'excellence et les chef-d’œuvre des réussites majeures dans l'art cinématographique.
Lawrence d'Arabie s'inscrit dans les grandes fresques historiques comme Ran, Ben Hur, Il était une fois dans l'Ouest,... Les décors gigantesques et les costumes magnifiques embellissent le film et permet à ne pas trop s'ennuyer (enfin, j'y reviens dessus après). Le personnages sont bien approfondis, les situations divers ne nous laissent pas indifférent grâce à la photographie magnifique et la musique intrigante. Le personnage Lawrence était un grand homme comme on le décrit, qui a permis au monde Arabe de se libérer. C'est son exploit qui est raconté dans ce film. Mais il y a un gros point noir. N'étant pas spécialement attiré par le film et ayant vu la durée total (3h40) j'ai pris peur. Et j'ai eu raison. C'est beaucoup trop long, surtout que le rythme ne suit pas. Au bout de deux heures, tu n'en peux plus. On a envie que cela se termine. Mais bon c'est une oeuvre qui est vraiment colossale et qui traverse à merveille les âges.
Ce projet monumental qui aboutit à un film d’une durée de 3h35 est une grande réussite visuelle, impressionnant pour un film sorti à une époque où le numérique n’existait pas. Le rythme est un peu irrégulier au début et un film de cette durée n’épargne pas les longueurs. Le film a la bonne idée de montrer en scène d’introduction comment Lawrence meurt pour laisser le personnage à la fin au sommet de sa gloire. Ce film est bien réalisé, les décors sont majestueux et les très beaux paysages désertiques sont bien filmés : l’horizon a une place importante dans ce film. Emmené par un personnage principal exceptionnel, incarné par Peter O’Toole, le film est inscrit dans le temps et ne vieillit pas : Omar Sharif avait déjà une grande passion pour les courses et Alec Guiness dégageait déjà une sagesse sûre dans ce rôle.
Lawrence d'Arabie mérite parfaitement sa renommée et ses récompenses. Les décors sont somptueux, la fresque historique est magnifique et épique et les acteurs sont géniaux, Peter O'Toole en tête. Malgré quelques erreurs (que ça soit dans la véracité des paroles de Lawrence que dans les rares anachronismes) et le fait que certaines scènes soient assez longues, le film est magnifique et très intéressant.
Un chef-d’œuvre du septième art avec de grands acteurs, une magnifique mise en scène, des décors grandioses et incroyables, des paysages magnifiques, une sublime et anthologique BO de Maurice Jarre, une réalisation superbe de David Lean et une histoire vachement intéressante.