Avis : Lawrence d'Arabie - Page 2

3h40 de bobines, des batailles grandeurs natures, un héros tragique, des décors exotiques, Lawrence d'Arabie évoque parfaitement les films américains à grand spectacle des années 50-60, il siège donc aux côtés de Ben-Hur ou des Dix Commandements par exemple. Mais ce qui différencie Lawrence d'Arabie de ses oeuvres , c'est la porté philosophique qui traverse le film ainsi Lawrence d'Arabie raconte l'histoire d'un officier Anglais qui découvre son destin hors du commun en même temps que sa vraie nature, une nature barbare et tapie au plus profond de son être. Cet instinct qui définit une bête le conduit vers l'ivresse de la guerre au point d'en devenir une drogue et, par la suite, la cause de sa mort. Ainsi, la première scène qui ne possédait aucune utilité prend tout son sens au fur et à mesure que l'on découvre la vraie nature de T.E Lawrence. La sauvagerie du personnage, le réalisateur David Lean l'amplifie en créant un contraste dans sa psychologie et en faisant de T.E Lawrence un personnage insouciant, tête en l'air et cultivé au début de son aventure. Un destin grandiose mais tragique et mis en scène par tout ce que l'ont peut qualifier d'épique et de merveilleux.

Un des plus grands films de l'histoire du cinema. La musique est magique et Peter O'Toole est fabuleux. Ca vaut la peine de se farcir 3h45.

Comme Série noire, un film toujours raté à la télé. Chose faite maintenant. La réputation du film est justifiée. Très belle fresque historique. David Lean fidèle à lui-même. Seul bémol je trouve Peter O'Toole très féminin et vraiment pas assez viril pour le rôle. Le film a obtenu 7 Oscars en 1962 dont meilleur film et réalisateur pour dix nominations.

Long. Ce film est long, presque trop long. S'il prend le temps de décrire toute l'histoire avec précision, certains passages n'en restent pas moins trop longs et auraient mérité quelques ellipses. Mais c'est peut-être ce qui fait le charme de ce film-fleuve, dressant ainsi une véritable fresque historique de l'époque. Chaque scène revêt son importance, chaque passage est un pur régal. On boit littéralement les dialogues qui, même s'ils sont parfois un peu barbants, restent excellents. Sans oublier la dose d'humour so bristish de temps à autre. Eh puis, l'histoire en reste très intéressante et instructive sur cette partie de l'histoire qu'on nous apprend pas forcément. Une histoire décrit au final un véritable héros des temps modernes, comme il y en a eu que très peu le siècle dernier. Les acteurs sont globalement bons, avec quand même mention pour le rôle titre tenu par un magnifique Peter O'Toole. Surpris également d'y retrouver Alec Obi-Wan Guinness, et de constater qu'il est impérial. La musique de ce film ne se présente plus, et ne se critique plus : une BO signée Maurice Jarre tout simplement culte et géniale, des décors grandioses et incroyables, une mise en scène assez classique mais ô combien maîtrisée et bourrée de plans magnifiques. Bref, ce film est un film culte, c'est indéniable. Et si on peut le considérer comme un chef d'oeuvre, il manque pour moi quand même certains éléments.

Un très grand film d'aventure. C'est toujours réussi avec David Lean aux commandes! Les décors, les costumes sont excellents et le nombre de figurants est à l'image du personnage !

Pour beaucoup il n'y a aucun rapport entre les deux œuvres et verront leurs comparaisons comme une belle connerie. Et oui, je le confirme, c'est une belle connerie. En effet je considère Lawrence D'Arabie comme le "Seigneur des anneaux" de l'époque. Alors certes le film dont je fais la critique est un biopic et que les bouquins de Tolkien adapté au cinéma reflètent un univers fictif. Mais ils ont un point commun. A savoir le réalisateur. A l'instar de Peter Jackson, David Lean, à qui l'on doit notamment "Le docteur Jivago" ou "Le pont de la rivière Kwai", est un véritable conteur d'histoire. Histoire à qui elle lui insuffle un côté épique assez rare je trouve dans les longs métrages des années soixante.

C'est l'exemple d'un biopic réussi que ce Lawrence D'Arabie. Le scénario tiré directement de la vie de cet homme est soigneusement structuré. On suit avec bonheur cette personnalité hors du commun. Personnalité dont on voit aussi bien les bons que les mauvais côtés. C'est pourquoi ce biopic est si intéressant car il ne fait pas l'erreur, contrairement à beaucoup d'autres, d’idolâtrer le personnage titre.
De plus bien qu'il soit intéressant d'un point de vue historique (les intrigues politiques, les objectifs douteux des pays), le film est assez contemplatif. David Lean a marqué un point en privilégiant de belles étendues désertiques et des paysages à couper le souffle. Sublime !

Toutefois le film ne comporte pas moins des défauts. Il n'y a pas vraiment eu d'effort niveau composition. Il y en a seulement quelque unes qui reviennent souvent. Pour un film qui dure plus de trois heures, il aurait été préférable d'étoffer ce côté-ci. Lassant.
De plus il y a quelques longueurs parfois. La plupart étant au début ou on a beaucoup de mal à rentrer dedans. Les passages dans le désert sont un peu ennuyeux parfois. Enfin j'ai eu le ressenti que le réalisateur a voulu passer un peu plus vite sur la fin du film car les péripéties s’enchaînaient sans que j'ai tout réellement compris.

Néanmoins, "Lawrence d'Arabie" reste un bon film qui m'a fait découvrir un réalisateur soucieux du détail et dont la filmographie doit être passionnante. Bon film ! A voir quand même surtout pour ceux, qui, comme moi sont passionné de cinéma.

C'est grandiose, un peu long sans nul doute, mais on ne s'ennuie jamais, l'interprétation est excellente (petite réserve pour Claude Raims), la musique plutôt efficace, les plans particulièrement soignés et certaines scènes sont fabuleuses. Mais l'immense intérêt du film est de nous montrer l'évolution d'une personnalité complexe. Il y a une certaine similitude entre le personnage de Lawrence et celui du Colonel Nicholson dans "le pont de la rivière Kwai", celle d'une évolution dans la folie mégalo. Le film après nous avoir montré un type sympathique, idéaliste, intelligent, téméraire, humain, fantaisiste, (et un poil masochiste), bref bourré de qualités, nous le montre dégringoler dans la schizophrénie où la démence alterne avec la frustration de ne pas avoir terminé sa "mission". Remarquable !

Une des grandes réussites du cinéma, Peter O'Toole est extraordinairement convainquant dans son rôle.

Un des sommets magistrals du cinéma, David Lean signe une véritable réussite et remporte 7 oscars, incontestablement mérités.

bon sujet, bonne musique, belles images, bons acteurs... ça fait un film qui n'a pas vieilli du tout...

le chef d'oeuvre absolu parmi les 20 meilleurs films. l'acteur est prodigieux l'histoire exceptionnelle.
un mythe

Un chef d'oeuvre intemporel sur l'une des plus incroyable figure historique du XXème siècle au destin bouleversant, ou comment un seul homme peut influencer le cours de l'histoire. Le tout est servi par un casting 5 étoiles et une bande originale devenue culte. Passionnant.

Evoquer ce film qui a de nouveau été projeté en 2014 dans plusieurs grandes villes de France, dans son intégralité (soit avec les 21 minutes inédites présentées au Festival de Cannes en 1989), permet aussi de rendre hommage à Peter O'Toole, disparu à Londres le 14 décembre 2013, à l'âge de 81 ans. Cet Irlandais formé sur les planches, demeure l' inoubliable interprète de ce film mythique qui, en 1962, a rendu son regard bleu célèbre dans le monde entier, et qu'il a promené dans plus de 80 films. A cette époque, O'Toole était d'une beauté inouïe, et David Lean lui avait prédit une grande carrière. En effet, que serait Lawrence of Arabia sans O'Toole ? et inversement, que serait devenu O'Toole sans Lawrence of Arabia ? L'aventure du film en elle-même est assez édifiante. Aujourd'hui visible dans une version entièrement restaurée, fidèle au montage initial du réalisateur et augmenté de scènes inédites, le film connut un tournage épique. David Lean était un perfectionniste qui travaillait parfois dans la douleur, en réalisant des enchaînements de séquences prodigieux mais jugé trop lent et trop attaché aux détails par les producteurs. Lawrence d'Arabie reste sans doute son film le plus soigné, le plus fignolé, et ne même temps le plus épuisant, car les conditions de tournage furent complexes et éprouvantes : transporter et ravitailler une équipe de cinéma et des figurants en plein désert sous des températures suffocantes a dû être une sacrée expérience, mais tous étaient persuadés de participer à une véritable aventure.
Le film captive de façon sublime par sa photographie qui magnifie le sable du désert, car ici, le désert est filmé un peu comme un personnage, avec une matérialité qui fascine l'oeil et envoûte l'esprit. La partition musicale de Maurice Jarre contribue énormément à ancrer durablement le film dans la mémoire ; les accents de mélopée arabes enrobés dans les cordes et les cuivres d'un orchestre symphonique sont tout simplement envoûtants, et dès qu'on entend ces notes hors contexte, on y associe immédiatement ce film . Le casting est éblouissant : outre O'Toole qui fait preuve d'un jeu subtil, nous trouvons Alec Guinness (qui sera fidèle à Lean, déjà vu dans le Pont de la Rivière Kwaï, et qui sera dans le Docteur Jivago) en prince Fayçal, toujours aussi malicieux sous n'importe quelle défroque, Anthony Quinn affublé d'un faux nez, en chef de guerre truculent à l'énergie débordante, José Ferrer en Bey turc cruel et sadique, Claude Rains en diplomate distingué, Anthony Quayle en officier britannique obtus, ainsi que le tout jeune Omar Sharif. David Lean cherchant un acteur arabe suffisamment bon et parlant l'anglais, ce jeune égyptien se présenta sans trop d'espoir, mais Lean conquis par son naturel, l'engagea, et pour lui aussi, ce fut le démarrage d'une grande carrière internationale ; plus de 50 ans après, il donne toujours des interviewes sur le tournage. La première scène où il rencontre O'Toole au puits, est absolument magique. Lawrence d'Arabie reste donc un pur joyau du 7ème art, il a connu un succès phénoménal dans le monde et a raflé plus d'une centaine de récompenses, dont 7 Oscars. Son déploiement d'acteurs, ses scènes d'action et de foule, son souffle épique, sa musique, sa photo, ses acteurs... tout est magnifique et reste mémorable, magistral, inaltérable, indémodable...

Chef d'oeuvre inattaquable ? Pour ma part, j'ai eu du mal à tenir jusqu'au bout de cette fresque historique, l'un des films les plus surestimés du Septième Art. Et ce n'est pas la splendeur des images, le choix du format 70 mm, l'excellente musique de Maurice Jarre et l'interprétation de Peter O'Toole qui vont - chez moi - susciter l'enthousiasme. Car Lawrence d'Arabie manque cruellement de nuances : notre héros britannique, d'une beauté antique, multiplie les répliques à l'emporte-pièce et provoque rapidement l'agacement. Chaque dialogue du film de David Lean semble définitif, presque agressif... Evidemment, un film ne se limite pas qu'aux propos des personnages, mais pour un long métrage aussi narratif que Lawrence d'Arabie, ça pèse tout de même considérablement dans la balance ! Et puis l'ennui s'installe très vite, faute à une mise en scène impressionnante mais trop traditionnelle... Bref, le chef d'oeuvre de David Lean ne m'a vraiment pas emballé ( malgré Maurice Jarre ). Une déception.

Un casting de prestige, une aventure extraordinaire, des paysages à couper le souffle, le tout servi sans fausse note. La grande épopée de Lawrence d'Arabie est un incontournable.