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Maqroll
157 abonnés
1 123 critiques
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3,0
Publiée le 11 août 2010
Le titre de ce quatrième film de Michel Deville renvoie à un poème de Verlaine mais on est en fait en présence d’un joli marivaudage avec une foule de jolies femmes qui tournent autour de Jacques Charrier. La réalisation, légère et cruelle à la fois, est typique de cet auteur déjà si original. Le propos est ce qu’il sera souvent, à savoir les rapports délicats et complexes entre les hommes et les femmes. On a là un joli exercice de style qui n’atteint pas le niveau des réussites futures de l’auteur de Raphaël mais qui touche tout de même tout en divertissant.
Une comédie douce-amère au goût quelque peu passée; le décalage entre les paysans rougeauds & le héros sans tâches pouvant - par exemple - faire sourire aujourd'hui.
Une petite comédie un peu molle et un peu trop bavarde qui pâtit de l'interprétation peu convaincante de Jacques Charrier. Michel Deville se sert du prétexte d'une intrigue policière plutôt faible pour décrire le sentiment amoureux. En définitive, la seule bonne raison de voir ce film est son casting de très charmantes comédiennes, en particulier Mylène Demongeot irrésistible surtout lorsqu'elle porte des lunettes rondes et prend l'accent marseillais.
Gentil! Deville retombe dans son pêché mignon en s'intéressant plus à ses actrices qu'à son scénario, on remarque particulièrement Demongeot très amusante.
Un jeune homme séducteur qui a un grand succès auprès des femmes, est accusé par une de ses amantes d'avoir tué son futur mari. Aidé par ses maîtresses, il mène l'enquête. Voilà un film dont la principale qualité sont le casting, la photographie et la mise en scène. Pour le reste, le scénario est très faible et malheureusement pas très captivant. Le manque de rythme persiste pendant tout le film. L'intérêt que je lui trouve porte sur la tentative de montrer la naissance mysterieuse de l'amour chez un être. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? On n'en saura rien. On notera la présence de jacques Charrier, qui fut le premier mari de BB et le père de son seul enfant. Toutes les actrices sont très jolies. Parmi elle J. Meyniel qui épousa Victorio Gassman. A mes yeux, ce n'est pas un film important de Michel Deville qui a fait beaucoup mieux. Le titre est tiré d'un vers d'une poésie de Paul Verlaine.
A cause, à cause d'une femme (1962) est une superbe comédie qui vaut bien Adorable Menteuse (Marina Vlady, Macha Meryl)de l'année précédente. Nina Companeez et Michel Deville choisissent une petite intrigue policière (l'homme accusé à tort) pour faire virevolter la chanteuse aux yeux d'or Marie Laforêt, Odile Versois la soeur de Marina Vlady, la très jolie Jill Haworth et surtout l'excellent Mylène Demongeot, vive, drôle, gentille et finalement très émouvante, autour du beau gosse des années 60, Jacques Charrier. Pas un temps mort. Pas un détail ennuyeux. Le marivaudage se charge d'un peu tristesse ... et puis non, ça continue. Les petits rôles sont très bons (Juliette Mayniel, Helmut Griem, Roland Dubillard, Maurice Garreil etc). Mise en image brillante fourmillant d'idées de photographie que l'on a à peine de temps d'entrevoir. Un excellent film contrairement à ce que disent les spectateurs de blockbusters dégoulinants d'effets spéciaux, de musique grossière et de people sans talent sponsorisés par Hollywood
Très déçu. Je m'attendais à un film pétillant, on a droit à une comédie plutôt lourdingue aux dialogues ampoulés et des comédiens qui cabotinent. Demongeot - paix à son âme - est absolument insupportable avec ses minauderies qui en font une sous Bardot. C'était la mode des femmes enfants et des nunuches, mais tout de même, toutes les comédiennes ne jouaient pas de cette façon. Charrier est moyennement convaincant. Quant au scénario, il brille par son absence. Le seul intérêt du film est son côté docu rétro. Ah, les coiffures choucroutes des sixties et les gifles qui déclencheraient aujourd'hui des tempêtes médiatiques et des procès...
C'est une comédie sentimentalo-policière pleine de légèreté et même de candeur, comme l'y prédisposent le portrait de Rémi, séducteur insouciant butinant de femmes en femmes, et la nature de l'intrigue durant laquelle Rémi tente de se disculper du meurtre dont l'accuse une maîtresse répudiée. Du personnage que joue Jacques Charrier, Vadim aurait probablement fait un cynique ténébreux; Michel Deville et Nina Companeez voient en Rémi une jeune homme libre et joyeux. Car, si Rémi use de sa séduction pour s'attacher les services des (jolies) femmes qui l'entourent spoiler: (telles les deux amoureuses qu'il se partage, la brune et la blonde, Marie Laforêt et Mylène Demongeot, aussi charmantes l'une que l'autre), c'est toujours avec un sourire désarmant, angélique, et une ingénuité excluant la perversité. Puis, le film parait s'orienter vers la fable, Deville exposant son héros spoiler: aux douleurs de l'amour, le vrai, comme à un châtiment mérité. Cet amour a les traits diaphanes de la gracieuse Jill Haworth et provoque, par son imagerie très romantique, une curieuse rupture de ton au coeur de la comédie. Quoiqu'il en soit, on est sensible, hors ce dernier passage, au style fantaisiste de Devile.
4 521 abonnés
18 103 critiques
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2,5
Publiée le 12 juin 2021
A cause, à cause d'une femme est un faux thriller. Un Don Juan (Jacques Charrier) est accusé de meurtre par une de ses conquêtes qui pense que la vengeance est un plat qui se mange froid. Ses autres conquêtes l'aident à trouver la vérité et à s'innocenter. Ce qui n'a pas d'importance d'ailleurs car à la moitié du film le spectateur a tout oublié du crime. L'essentiel est constitué de galanteries légères parfois drôles parfois élégantes mais parfois un peu ennuyeuses. Il y a beaucoup de belles femmes Marie Laforêt, Mylène Demongeot et la plus drôle du lot Odile Versois dans un tout petit rôle indigne de son talent. C'est un film assez divertissant mais aussi facilement oubliable...