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    L'Ami retrouvé
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    3,4
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2008
    «Reunion» (USA, 1988) de Jerry Schatzberg, tiré du livre d'Uhlman, conte l'histoire d'un vieil américain qui vient chercher en Allemagne un ami perdu lors de la montée du nazisme en 1932. La grande partie du film est un flash-back, elle narre l'histoire de ce vieil américain lorsqu'il habitait en Allemagne. Hans Strauss,allemand en 1932, est juif. Il est victime de ses camarades aux idées nationalistes. Mais Hans va nouer une amitié avec le nouveau venu : Konrad, descendant d'une noble famille germanique, les comtes von Lohenburg. L'un est juif, l'autre enfant d'une famille noble qui ne va pas tarder à voir en Hitler un nouveau chef. Schatzberg, dans la première partie de son falsh-back, va illustrer la création du lien de leur amitié. La seconde partie, vous l'aurez compris la destruction de ce lien, sera déclenché lorsque Hans apprendra que la mère de Konrad hait les juifs. Ce déclenchement engendrera la décrépitude de leur liesse amicale. Il y a quelques choses d'idylliques dans leur relation. Enfin si «Reunion» touche aussi profondément c'est car c'est l'une des illustrations les plus justes de l'illusion que fût le nazisme. Konrad, prônant la fausseté du Parti National Socialiste, adoptera la fougue hitlerienne. Et c'est bien le don d'orateur dont Konrad fait l'éloge et non ses idées. Bel exemple du simulacre politique. La fin, nimbée d'un mystère autour de la mort de Konrad, se conclut sur un message hors pair sur l'amitié et l'arnaque nazi. «Reunion» doit beaucoup au scénario de Pinter mais tout autant à la réalisation de Schatzberg. Quatre éclairages différents pour une lecture multi-couches. Enfin le montage génial donne au début à voir l'occulte, occulte qui s'éclaircira au fil du film, si bien qu'on semble finalement connaître le personnage de Strauss dans ses moindres recoins. «Reunion» est donc un film d'une beauté humble rare, qui émeut mais fait surtout beaucoup réfléchir quand à l'importance alambiquée de la politique.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    180 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Dommage, on a respecté l'univers du roman mais les gros points noirs de ce film sont que l'ensemble est ennuyeux, il ne se passe malheureusement pas grand chose, mais le must c'est surtout les doublages français uniquement disponible sur le DVD, ils sont archi-nuls, ça saute aux yeux eux même ne croient pas ce qu'ils disent, on dirait limite une parodie, et la fin est l'une des plus pourries et infidèles de l'histoire du cinéma, une adaptation très moyenne comme tant d'autres, ça aurait pû etre un bon film, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2011
    Un excellent film, vraiment GRANDIOSE !
    Jerry Schatzberg (L'épouvantail, Panique à Needle Park) dissèque, en 1989, l'année 1932 en Allemagne nazie grâce au roman éponyme de Fred Uhlman. Vraiment très bien retranscrit, Jerry s'appuie, du début à la fin, sur ce livre.
    Le scénar' : Henry Strauss, juif, après 50 ans passé aux Etats-Unis, se rend à Stuttgart pour chercher son ami d'enfance, Konrad, issu d'une grande famille allemande. Quand arrive 1933, l'amitié succède à l'incompréhension...
    Très justement interprété (Hans et Konrad en tête), Christien Anholdt et Samuel West nous donnent une impressionnante leçon d'amitié avec des dialogues qui font mouches, du début à la fin du film. Cette amitié, véritable réquisitoire contre la guerre, est très bien développée dans la première partie du film : Jerry nous montre que c'est important. Que l'on soit allemand ou juif, pour lui, la religion n'a rien avoir avec l'amitié. Il le prouve de par un esthétisme de réalisateur. Dans la seconde partie, l'amitié succède à l'incompréhension et donc à des valeurs différentes qui ressortent admirablement bien de ces jeunes acteurs, qui crèvent littéralement l'écran. Ce duo d'acteurs a l'art de sortir de l'ordinaire grâce à une réalisation plus que parfaite de Jerry Schatzberg (la teinte sépia est très bien utilisée, et l'on est groggy devant une telle photographie de Bruno De Keyzer (Dans la brume électrique)) et de par une alternance des scènes tantôt calmes tantôt électriques (merci Jerry !). Il faut bien avouer que des images d'archives ponctuent le film, surtout de 1933.
    Les seconds couteaux sont intéressants, le plus affûtant est l'acteur qui incarne Henry Strauss, à savoir Jason Robards, parfait. On l'a vu dans Il était une fois dans l'Ouest.
    La musique complète le tableau et l'on est transcendé de par cette atmosphère grisante formée à la base par la photographie (le sépia) et par la musique. Merci Philippe Sarde (Les choses de la vie, La grande bouffe, Flic ou voyou, Coup de torchon, L'ours et Mademoiselle parmi tant d'autres...) !!
    Un film qui se laisse très bien regarder. On atteint des sommets avec le premier de Jerry Schatzberg que je vois, et que je recommande VRAIMENT à tout le monde.
    Interdit aux moins de 10 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 août 2010
    Il est long mais pas nul. On a tendance a faire autre chose pendant qu'on le regarde. Les livres sont plus intéressants moins long et plus captivant. Si cela intéresse quelqu'un les deux livres sont "L'ami retrouvé" et le deuxième "La lettre de Conrad" ou Conrad écrit un lettre à Hans 3 jours avant son exécution retraçant leur amitié de son point de vue.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une adaptation hésitante, pas mal au début sans être pour autant vraiment convaincante, et qui vire au carnage pour un final limite choquant. Pour votre bien, restez-en au livre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2008
    Un de mes films préférés dont je conserve la vhs avec pécaution car il est aujourd'hui devenu très rare. Schatzberg avait réussi une évocation parfaite du roman de Fred Uhlman en ajoutant des passages contemporains pour questionner la mémoire du nazisme et montrer le passage du temps (le héros est américain est revient à francfort chercher des souvenirs). Les pièces de monnaie romaines qu'il partageait avec son ami sont le sésame et la madelaine de Proust qui conduisent le spectateur après le prologue, en 1933. Film d'une rare intelligence, la photographie sépia est également admirable tout comme la musique de Philippe Sarde.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 janvier 2016
    Le rythme est lent, l'histoire est décevante, les personnage ne sont pas attachants et la fin est mauvaise. De plus, les nombreux clichés n'arrangent rien. On s’embrouille d’ailleurs sur les ressemblances au roman.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Découvert pendant l'opération collège au cinéma, j'ai été agréablement surpris par la réalisation du film... dont la structure dramatique n'est pas courante. Il y a des longueurs dans la relation que se découvrent et qu'entretiennent le héros et son fameux amis, mais ce film reste bien réalisé. On retrouve évidement les bons noeuds dramatiques du récit, mais la résolution n'a rien de commun. Le réalisateur a bien fait de choisir cette fin, qui nous laisse le temps de digérer si l'on prend le temps de regarder le générique jusqu'au bout.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2022
    Jerry Schatzberg, fut un photographe de mode très réputé lorsqu'il décida de se tourner vers la réalisation de films.

    Son talent fût rapidement reconnu par la critique et la profession puisque son troisième opus " l'épouvantail " obtint la palme d'or à Cannes.

    Il mit en scène douze long métrages dont " l'ami retrouvé" ( adaptation de 1987, du livre du peintre Fred Ullman) est une vraie réussite.

    Il trouve sa place au plan thématique et qualitatif aux côtés des formidables " le jardin des Finzi Contini" de De Sica et de " Julia " de Fred Zinneman.

    Regard porté sur la montée du nazisme en Allemagne, sur le poids de l'Histoire dans la tragédie des destins personnels c'est aussi bien sûr le portrait d'une relation d'amitié véritable, donc imparfaite.

    Scénarisé par Harold Pinter et magnifiquement filmé et photographié " l'ami retrouvé " scotche et captive le spectateur pendant toute sa durée.

    On retrouve Jason Robarts , déjà à l'affiche de "Julia ", et sans doute un clin d'oeil au formidable film de Zinneman.

    C'est vraiment de la belle ouvrage, tres bien interprété, émouvant et hautement recommandable, qui de mon point de vue mérite d'être considéré comme une des meilleures réussites de son auteur.

    Schatzberg n'obtint pas la reconnaissance suprême du plus grand festival de cinéma par hasard. C'est un metteur en scène de premier ordre dont la filmographie mérite d'être explorée en détail.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 avril 2016
    Ce film est vraiment nul, la qualité d'images est laide et il n'y a pas d'effets spéciaux. Pourtant derrière la boite il y est écrit que c'était un film d'action spectaculaire digne d'un grand Spielberg ou autre michael bay. C'est vraiment ridicule il n'y a pas d'action, on s'endort, il ne se passe rien, les personnages sont laids, la mort de conrad est bidon. A présent écoutez les gars on est en 2016 il serait temps d'arrêter de regarder ce genre de nanar: aujourd'hui les gens veulent des effets spéciaux, ce genre de film comme la daube retrouvée on s'en fout. Fuyez!
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