Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 30 novembre 2009
La claque, comment rentrer dans l'univers barré d'une jeunesse blasée. C'est honnete, provocateur et pourtant très prôche de l'ambiance new yorkaise d'il y a qq années. Aujourd'hui, c'est pire.
Trés décevant, les 1h30 du film passe trop lentement, j'ai pas réussi a plonger totalement dans le film. Je ne comprends toujours pas pourquoi le film s'appelle "Ken Park" ? Alors qu'on ne sait rien sur le protagoniste... L'idée de suivre les différentes familles est pas mauvaise mais bon parfois on s'ennui réellement. Pour résumer fulguèrement mais de façon réaliste, il n'y a que les scènes de cul qui tienne en halène.
Ce film me fait penser à la saga Saw... Le début du film qui représenterait Saw 1, est très choquant, et fait découvrir au spectateur un autre type de violence. Mais finalement, plus on avance, plus on a envie de couper le film. TROP de choc tue le choc? On pourrait dire oui... Ca tournerait presque au ridicule !
Ok, ce film se veut d'être le contre poids des séries américaines qui dépeignent une adolescence toute rose. C'est bon, on a compris. Mais après ça, quel est le message du film que veut faire passer le réalisateur ? Ce n'est pas tant les scènes de sexe qui me dérangent, bien qu'elles ne soient pas toutes appropriées, mais plutôt le fait qu'il n'y ait pas de fil directeurs, des scènes ridicules,... A oublier !
Dans la filmographie de Clark "Ken Park" est parfaitement cohérent. Univers d'adolescents désaxés filmé de façon brute et brutale (choquante pour la plupart des spectateurs), le film reste malgré tout beau et sincère.
Photographe et metteur en scène de la réalité, Larry Clark évoque encore après "Kids" et "Bully" le thème qui l'obsède le plus: la perdition des jeunes américains qui noient leur tristesse dans le sexe et la violence. Pour ce qui est de la fesse, "Ken Park" va plus loin que les précédents films du réalisateur (qui n'étaient déja pas très reservés), ayant voulu filmer le sexe de manière frontale et non pornographique pour mieux rendre compte du desespoir et de la crudité des actes adolescents. On compte donc des scènes de nus qui vont assez loin et qui poussent même parfois jusqu'au malaise. Monté comme une mise en parallèle de plusieurs sketchs racontant chacun l'histoire d'un adolescent banlieusard, on se rend vite compte que le film évoque plus le conflit parental qu'autre chose: l'un des personnages est maltraité par un père beauf qui le renie, une autre est flanquée d'un père traumatisé par la mort de sa femme qui est tombé dans la religion jusqu'a l'excès et le dernier couche avec la mère de sa petite amie, la questionnant sur ses relations avec son mari. Tourné avec des acteurs amateurs, le film prend d'abord un aspect très documentaire, puis chaque histoire prend une tournure extrêmement violente ou dramatique dans des scènes parfois franchement répugnantes. La volonté de fer de Clark pour défendre ces jeunes confus est admirable, mais son point de vue est tellement pessimiste et déprimé qu'on se demande si la réalité qu'il dénonce existe vraiment. Heureusement Clark a la bonne idée de ne pas conclure sur des images chocs et finie le film sur une scène représentant l'idéal simple et naïf des personnages puis sur un flash-back très mélancolique qui fait oublier toutes les horreurs vues auparavant tout en en gardant le ton desespéré.
Voila un film perturbant. Un choix courgeux a été fait du coté du réalisateur pour nous présenter son oeuvre (la sexualité filmée sans tabous). Alors il s'agit certes d'un film un peu "cru", néanmoins présenter la vie d'adolescent américain sous cet angle est courageux. De nombreux sujet sont traités dont les drogues, les relations incestueuses, les relations parents-ados, la religion, la sexualité, les problemes psychologiques... Certaines scenes sont choquantes, voire terriblement choquantes (strangulation d'un ado pendant une masturbation par exemple), néanmoins des vérités sont exposées, maintenant il ne faut pas faire d'amalgame et penser que tous les ados américains vivent se calvaire. A voir absolument pour se faire sa propre opinion et ne pas oublier de prendre beaucoup de recul. Je comprends que les critiques soit diverses et variées, mais je pense que tout n'est pas tout blanc ou tout noir.
Beaucoup de bruit pour pas grand-chose... Interdit dans de nombreux pays, ayant subi les foudres de la censure en France (frappé d'un moins de 18 ans bien sévère qui a failli se transformer en un classé X pur et simple !), "Ken Park" n'est pourtant pas un film dérangeant. Au contraire, lisse, aseptisé et conformiste, il donne la triste impression d'avoir adapté pour le grand public le portrait d'une jeunesse qui nécessitait un peu plus de finesse. La vraie question reste néanmoins de déterminer la frontière entre le cliché et le réel, à savoir que le travail de Clark est sans aucun doute une compilation d'idées reçues mais qu'il contient, on ne peut le nier, une part de vérité. Après tout, notre petite bande ne fait rien d'exceptionnel : les uns et les autres s'ennuient, se droguent (tout doucement, un petit pétou ici et là) et baisent. Le problème, c'est que si ce que le cinéaste nous montre n'est pas faux en soi, il a tendance à mettre dans le même sac une génération toute entière. Certes, celle-ci n'est elle-même souvent qu'une addition de ces fameux clichés mais la généralisation a tendance à m'agacer... Et puis surtout, il n'y a rien de très palpitant à cela, si bien que "Ken Park" ressemble ni plus ni moins à un énième texte de rap "social" genre "je suis sur mon banc, j'attends que ça se passe, j'ai pas d'avenir, je m'emmerde". Du sur-mesure et du déjà-entendu (mille fois) d'où ma conclusion sur le fait que le discours de Clark est on ne peut plus consensuel. Au lieu de s'attarder sur des points plus passionnants, celui-ci répète ce que tout le monde sait déjà. C'est long et ennuyeux avant de se prétendre choquant alors qu'en réalité, "Ken Park" atteint dans sa dernière demie-heure des sommets de sentimentalisme mielleux teinté d'un soixante-huitardisme attardé. Montrer des sexes en érection ou des pénétrations n'est aujourd'hui plus subversif si le fond ne suit pas. En l'occurrence, Larry Clark n'aura ici que fait tourner en rond. A l'ouest, rien de nouveau.
Les mêmes ingrédients que dans le chef d'œuvre du même réalisateur, Kids, mais cette fois la sauce ne prend pas du tout, c'est pitoyable et ça fait de la peine pour les acteurs.
Un film moyen qui est remplit de scènes inutiles(le père dans la toilette) avec toutefois des bonnes idées qui ne cassent pas la baraque quand même. Il ne faut pas s'attendre à un bon film même si les acteurs sont plutôt bons, en fait il faut ne s'attendre à rien du tout sous peine de déception.
Un tableau peu formaté, sans censure, aux allures de documentaire. Mais tout en subtilité, sans provocation, exagération ou superficialité. C'est rare et c'est bon.
Ce Ken Park est une expérience extrêmement dérangeante, un brulôt aux relents pornographiques assumés au risque de choquer le spectateur lambda. Photographe reconverti au cinéma, Larry Clark a le goût des belles images, aussi ne peut-on pas faire de reproches sur ce point à l'esthétisme du film, assez remarquable. Par contre le parti pris résolument entrepris vers la pornographie me laisse quelque peu de marbre bien que les scènes soient vraiment très osées : masturabtion avec éjaculation en plein de champ de la part d'un jeune ado excité par la strangulation, scène explicite de cunilingus, attouchements incestueux suggérés... Sur ce point le film met réellement mal à l'aise et peine parfois à justifier le recours à un tel explicite. Quant à l'intrigue en elle-même on retrouve des considérations conventionnelles en relation avec le sexe : confrontation à la différence d'âge, au complexe oedipien, au "fanatisme" religieux... Bref l'approche est originale sur des thèmes qui le sont moins mais le film se tient bien et se laisse regarder. Bref pour aimer ce film il faut adhérer au parti pris par Larry Clark, parti pris auquel j'ai moyennement accroché, ce qui vaut au film ces deux étoiles.