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ManuCinema
50 critiques
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1,0
Publiée le 22 août 2010
Une lenteur digne des filmsles plus ch*****. Montrer deux bouts de nichons et quelques zigounettes dans le côté "ouais on est provocs !", mais derrière tout cela ? Rien, une perte de temps.
Curieux l'engouement ou le dégoût que suscitent ce film qui ne mérite ni l'un ni l'autre.
Il faut être bien prude pour être choqué par des scènes qui sont pléthore dans les films pornographiques voire certains téléfilms de fin de soirée.
Quant à l'engouement très "parisien" il semble inexplicable. Mais qu'apportent donc certaines scènes voire certaines histoires - celle de Tate notamment - très caricaturales ? Leur côté burlesque est l'unique intérêt (l'idée érotique du tournoi de tennis féminin est géniale...Clark dans cette scène aurait dû arrêter sa caméra là).
Car malgré tout, des scènes poétiques, voire émouvantes ponctuent la noirceur du récit ; la scène où des adolescents se réunissent autour d'un "calumet", fustigeant et fulminant contre leurs parents mais avouant cependant qu'ils sont une "béquille" est bouleversante.
KEN PARK n'est pas un film sur les adolescents mais sur leurs parents nostalgiques de leur adolescence, de leur jeunesse, de leurs rêves déchus, sur la désespérance d'un monde adulte détruit par les affluences soixante-huitardes. Une désespérance qui repousse tragiquement les limites de la morale judéo-chrétienne.
La construction et le montage sont intéressants mais quelques-unes des scènes "hot" me semblent totalement gratuites à défaut d'être choquantes.
Quel autre intérêt de voir un homme uriner en buvant une bière si ce n'est montrer la saleté ingurgitée et rejetée, mais je doute qu'il faille y trouver un sens aussi profond...
De beaux moments, mais pas de quoi hurler au génie !
Par ailleurs, je n'ai pas du tout fait le lien entre ce film et l'Amérique d'aujourd'hui : il aurait pu être tourné en Europe occidentale. Y voir une critique de la société américaine, c'est faire preuve d'un degré d'aveuglément typique d'une intelligentsia française chauvine au dernier degré.
Enfin, Clark n'est pas Chéreau ; quant à filmer des corps, il serait judicieux de bien savoir le faire. Beaucoup de gratuité, beaucoup de bruit pour un film intéressant dans son propos et surtout dans sa forme.
Seul problème à mes yeux : ne pas savoir si les acteurs sont majeurs ou mineurs, car dans ce cas nous reviendrions à une période funeste, celle des années 70 pendant laquelle l'amour avec des enfants était du moins glorifié, sinon acceptée. A une époque où la pédophilie est condamée, l'acceptation de cette pratique sous des justificatifs artistiques me paraît suspecte voire malsaine. Mais peut-être n'ai-je pas toutes les informations nécessaires à ce jugement...
Ken park trace les histoires d'adolescents et de leur parents plus ou moins a coté de leurs pompes. Les images sont très crues retraçant au mieux le mal des personnages. Les histoires sont très différentes les unes des autres ,ce qui nous laisse perplexe quant à l'idée véhiculée par le scenario si ce n'est la douleur des personnages exacerbée ici. La religion,le sexe,la drogue, le suicide , tout l'univers de l'adolescence est ici explicitement montré.
Ken Park retrace l'histoires de quelques adolescents, déroutés, à la recherche de leur propre identité. Ils n'ont plus foi en leurs parents ou leur famille. Au fil du récit, enchainant les désillusions, déçu par le monde adulte, ils finissent lors de l'avant-dernier acte (la longue scène de sexe) à créer les prémices d'un monde utopique où le sexe aurait sa place centrale. Dans ce film, les adolescents refusent de devenir des adultes et les adultes aimeraient redevenir des adolescents. Larry Clark confirme avec ce film et la froideur des images qui constituent son style, son statut de cinéaste Américain utopique. Tantôt il filme avec proximité ses personnages, tantôt il prend une certaine distance par rapport à eux. En aucun cas il ne les oublie. La narration peut paraître déroutante, toutefois l'essence même du film prend son sens dans les deux derniers actes. Le spectacle peut paraître à première vue malsain et immoral mais n'est en aucun complaisant. Larry Clark affiche ses goûts à contre-courant de la culture Américaine et se rapproche de plus en plus, de par les thèmes abordés et l'esthétique, d'un cinéma européen. Ken Park est un chef d'oeuvre troublant et touchant.
Etrange oui, choc oui, mais original surtout ! On suit la séxualité de plusieurs personnage à travers leurs vies plus ou moins triste. Plaisant à regarder car jamais vù, mais c'est tout...
ken park est un film intéressant même s’il aurait pu être réalisé d’une manière différente. Je n’ai pas accroché à la mise en scène de Larry Clark et Edward Lachman, le sujet est bien traité mais les acteurs comme Adam Chubbuck, James Ransone ou encore Tiffany Limos sont assez peu convaincants et je pense que certaines scènes auraient pu êtres évités.
L'association de Larry Clark et Harmony Korine nous donne là un excellent film. A la fois dérangeant et très bien joué, il ne nous laisse pas indifférent. Bravo!
Un film fascinant, malgré le nombre de perversions étalées avec complaisance à l'écran ! Il est difficile de savoir où a voulu en venir Larry Clark ! Il a sûrement voulu dénoncer les dérives d'une certaine jeunesse livrée à elle-même dont la vie est tellement ennuyeuse qu'ils tombent dans le sexe brut, la violence et le désespoir ! Seulement le réalisateur, pourtant habitué à ce genre de portraits, tombe trop dans le sensationnel pour convaincre totalement ! Certaines scènes sont vraiment repoussantes, presque vomitives, et le message a du mal à passer ! Pourtant malgré les gros défauts, ce film reste prenant et attachant, on le suit avec un véritable intérêt, grâce en partie à des jeunes acteurs stupéfiants de justesse, dont le réalisateur obtient absolument tout ! Les personnages sont tous trés bien caractérisés, on passe de l'un à l'autre de manière fluide, jusqu'à un final trés crû mais d'où sort une certaine affection dans les rapports ! Un film imparfait, dont certaines scènes sont difficilement soutenables (le meurtre des grands parents) mais à voir !
C'est un film qui ne laisse pas indiffèrent. Lary Clark nous peint un portrait chaotique de la jeunesse américaine. Mais il ne les jugent pas entièrement responsable,il incrimine en effet leurs parents. Le film alterne de bonne scène avec d'autres moins réussies. Et la fin est très utopique:faite l'amour pas la guerre.
Ce film est bouleversant et il est compréhensible qu'un certain public puisse être choqué... Tous les personnages sont attachants, très intéressants, et bien interprétés, cependant je suis un peu restée "sur ma fin" car ils manquent souvent de profondeur. La société américaine est dépeinte d'images crues et authentiques, on ressent vraiment l'atmosphère californienne et l'étouffement, l'asphixie des banlieues américaines. Tout ces non-dits et tensions morales et physiques qui flottent continuellement dans les familles des protagonistes sont endurantes pour le spectateur: on suffoque avec les personnages et on comprend leur besoin de se libérer, de trouver un échapatoire (et le refuge qu'ils trouvent dans leurs ébats sexuels demeure tout de même moins tragique que la fin des héroïnes de Sofia Coppola dans "Virgin suicides"...) Âmes sensibles s'abstenir ;)
Excellent! Le cinéma de Larry CLark est souvent à la limite.Mais c'est précisément ce qui est excitant dans sa filmographie. Alors que Gus Van Sant filme l'adolescence comme solitaire est difficile, Larry Clark nous présente un groupe de jeunes, soudés qui profitent de la vie, de ses vices et du sexe! C'est tellement rare de voir des films sur la jeunesse qui tombe pas dans la simplicité et en plus, qui profite de l'ésthétique parfaite de Larry Clark, ici directeur de la Photographie. Sous vous aimez l'univers de Larry Clark, alors vous y verrez l'apothéose d'une adolescence violente, sexuelle, crue mais très réaliste. Vive le cinéma indépendant américain et LArry Clark!
Une magnifique fresque sociale d'adolescents en déperdition et en quête de repères. L'esthétisme du film est sobre et soigné, les acteurs grandioses! Ce film est un coup de poignard à l'utopisme américain et un hymne à l'amour comme exutoire à la misère sociale, mis en scène avec brio au travers de la sexualité comme l'accomplissement de soi et érigée en énergie salvatrice.