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    Ken Park
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    2,8
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    296 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ken Park est un film qui interpelle, car il nous dépeint une société américaine noire, nous sommes confrontés à la violence, la drogue, le sexe. La chose que je trouve dommage est que le film ait fait parlé de lui par ses scènes de sexe. Or, dans ce film, ce n'est qu'un élément, et il se dégage quelque chose de bien plus fort qui nous amène à réfléchir sur la détresse des jeunes générations.
    sunfred
    sunfred

    8 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bien supérieur à Kids et Another Day in Paradise, Larry Clark retrouve par moments la grâce de son premier film, le formidable Kids.
    Comme toujours, l'image est magnifique et les acteurs confondants de naturel, malgré le fait que le film soit très sombre, les scènes sexuelles parfois limite dérangeantes et la violence très graphique, on en ressort heureux, du fait de l'humanité de l'entreprise, la serenité du final et d'un talent pour la comédie qu'on ne connaissait pas de Larry Clark.
    C'est sans conteste l'un des plus beaux film de l'année.
    Didiflon
    Didiflon

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une trame qui peut être intéressante.
    Notre monde est cruel, la confrontation adultes/ados ainsi que leur problèmes sont des réalités de ce monde.
    Malheureusement, le visuel de ce film réside dans des images qui ne doivent pas être montrées. Il est possible de voir les choses autrement, mais heureusement tous les ados ne trompent pas leur copine avec leur mère et heureusement tous les ados ne se tirent pas une balle dans la tête, et encore heureusement tous les ados ne commêtent pas d'homicides (ou double homicides).
    De plus, quel intérêt de montrer un homme dans ses toilettes ? Tout le monde sur terre y va, mais par respect on n'en parle pas (et c'est mieux comme ca).
    Ce film aurait pu être une réussite, mais malheureusement le réalisateur est passé à coté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film choc où violence, sexe et drogue viennent bousculer la tranquilité de cette Amérique puritaine. Les conflits sont magnifiquement bien représentés et les contrastes jaillissent à la tête des spectateurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'avais beaucoup aimé Kids. Je l'avais découvert quand j'étudiais à Newcastle, dans un petit ciné de quartier. A l'époque, on disait que c'était le film " qui avait choqué Madonna ", et en effet, il y avait de quoi. Mais surtout, c'était une réflexion pleine de sagacité (en même temps qu'une critique au vitriol) et de constats dérangeants sur le sexe chez les adolescents, ainsi que la manière dont l'âge de l'inconscience rencontrait celui des premières expériences. Et surtout, il présageait la manière dont le sexe se fait, de plus en plus jeune, sans repère ni raison et sans aucun discernement.

    En ce sens, Ken Park est le juste dérivé de Kids. En effet, le film est trivial et largement plus voyeur en terme de scènes de cul. Je n'avais jamais vu de démonstrations aussi explicites, et ce n'est pas tant que j'aie été choqué de cette crudité que je n'ai plutôt pas compris son intérêt, étant donné que ce n'était pas le prétexte à un trait de scénario mais la simple mise en abîme d'une série de faits.

    L'histoire tourne autour d'une bande de jeunes de Californie qui se font littéralement chier, sont complètement en inversion de phase avec leurs parents, et cherchent à tout prix à passer le temps. Il y a donc plusieurs portraits qui se succèdent, et le film démarre par le suicide assez spectaculaire et gore de l'un d'entre eux. Cette mort est le prétexte à une séries de présentations des personnages dans leurs familles et environnements. Ils sont tous plus déstructurés et paumés les uns que les autres, les enfants vivant les affres de l'adolescence, et les parents sont engoncés dans leurs vies moroses.

    J'ai été un peu déçu par cette manière de montrer un environnement et des situations vraiment extrêmes et rien d'autre, ainsi que par les scènes de sexe qui ne débouchent sur rien de spécial dans le film (même si dans la réalité c'est assez plausible). En fait je m'attendais à un scénario mieux construit, et j'ai seulement vu un défilement de jeunes gens perdus et écartelés, qui baisent et c'est tout. Du coup, quel est vraiment l'intérêt de cela ? Et la surenchère dans le suicide du début et un crime crapuleux ?! Vraiment, j'ai eu du mal à suivre.

    Je ne peux pas dire que c'était complètement nul ou bien que je n'ai pas été sensible aux personnages, mais je ne vois pas où il veut en venir. Ou alors, j'ai raté le coche. Ouais, ça doit être ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    La scène la plus choquante : une petite fille laissée à l'abandon devant un poste de TV qui diffuse en boucle des images de fessiers féminins en string... La scène la plus dégoûtante : Amanda Plummer qui se fait faire les ongles des pieds par son fils... Sorti de là, Larry Clark n'a rien de nouveau à nous raconter sur les relations entres les ados ricains et leurs parents, même les scènes de sexe n'ont rien d'inédit pour un public européen averti, elles sont même plutôt soft si on les compare à d'illustres prédécesseurs ("Caligula" (1979), "Spetters" (1980), ou plus récemment "Les Idiots", "Baise moi" ou "Intimité") on ressent donc un ennui confortable à la vision de toute cette chouette décadence (youpi ! Que c'est chic de jouer les voyeurs dans un multiplex High-tech). Les scènes n'ayant pas vraiment de liens entres elle, si ce n'est leur thématique (les rapports tordus entre adultes et ados). Il est temps que Larry Clark s'attaque à d'autres sujets !
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    " Ken Park ", quatrième film de Larry Clark après " Kids ", " Another day in paradise " et " Bully ", est, à l'instar des trois premiers, une grande réussite. Grand photographe américain, Clark est passé au cinéma sur le tard, et prolonge par le biais de ses films son travail photographique et sa thématique principale, en chantier depuis plusieurs décennies : l'observation quasi entomologiste de la jeunesse américaine. Mais les jeunes que filme ou photographie Clark sont à l'opposé de l'imagerie américaine habituelle ou de la Bush génération. Clark montre les ados tels qu'ils le sont vraiment : ils glandent, ils baisent, ils se droguent, ils sont en plein conflit avec leurs parents, et parfois, ils se suicident. C'est le cas de Ken Park, jeune adolescent que nous aurons à peine le temps d'apercevoir en ouverture et en clôture de ce film aussi dur que beau. Entre temps, le spectateur tenu de bout en bout en haleine, aura partagé des instants de vie de quelques adolescents : un jeune fou malsain qui se masturbe et qui maltraite ses grands-parents, une gamine qui ne pense qu'à baiser alors que son père, religieux intégriste, entretient avec elle des rapports aussi ambigus que malsains, un jeune qui ne s'intéresse qu'au skate en plein conflit avec son gros beauf de père... Plusieurs évolutions dans le travail de Clark : il cosigne le film avec son chef opérateur Ed Lachman dont la photographie est fantastique de naturalisme tout en étant esthétiquement parfaite ; et il s'intéresse enfin aux parents, les intégrant dans sa réflexion sur l'adolescence américaine et sur le malaise de cette jeunesse. Surtout, un magnifique plan cul, où trois ados baisent dans un moment magique où le temps semble suspendu, où le bonheur est, enfin, perceptible et appréhendable. Bien que bandante, cette séquence est surtout belle, émouvante et pleine de poésie, donnant à ce film sombre une petite lueur d'espoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film attachant, démonstratif et authentique.
    La photo de la jeunesse américaine me semble bien réaliste. Société dite puritaine où tous les excès sont finalement revendiqués. Un film noir qui n'en reste pas moins bourré d'espoir !...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très raccoleur, un peu vain.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film tout simplement nul car Larry Clark aborde la sexualité de la manière la plus dégoutante possible. Script non sens, les acteurs sont mauvais, bref un faux film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est un peu comme la vie : beau et abject se côtoient, tantôt on est est touché, tantôt on est horrifié. Il fallait l'oser, et le réalisateur A osé ! Trop crû ? Peut être. Trop de sexe d'adolescents ? Il faut savoir : un jour on reproche aux américains leur puritanisme, et le jour suivant on diabolise Ken Park... Au delà du choc, il y a la réussite cinématographique. Et, à ce niveau-là, on peut aimer ou détester. Moi j'ai choisi d'aimer.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Choquer le spectateur et le provoquer reste, selon moi, l'une des plus grandes raisons d'être du cinéma...Rarement un film m'aura autant choqué et provoqué que Ken Park, sur le fond comme sur la forme. D'ailleurs, pour parler de la forme, le film est très beau ( photographie sublime ) et la direction d'acteurs est très réussit...Sur le fond, Larry Clark parvient à dresser un flamboyant portrait au vitriol de la société américaine d'aujourd'hui ( une critique de la sphère familiale et des répercussions qu'elles peut avoir sur la jeunesse ). Nous suivons tout au long du film le quotidien de quatre ados ( Shawn, Peaches, Tate et Claude ): drogue, sexe ou encore réactions violentes vis à vis des adultes... Un peu comme l'a fait Gus Van Sant avec Elephant, Larry Clarke ne cherche pas à juger les adolescents qu'il filme: il cherche plutôt à nous rendre compte d'un malaise, malaise engendré par les parents principalement. Au final, Ken Park m'a beaucoup plu mais reste un film réservé aux spectateurs les plus avertits ( et je pèse mes mots )...
    g0urAngA
    g0urAngA

    80 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2013
    Film qu'on dit "réaliste" ? Orange mécanique était 1000 fois plus "réel". Le sujet, sordide est peu crédible (situations invraisemblables, personnages stéréotypés); la réalisation, maladroite; le jeu des acteurs, mauvais ; la bande son, du mauvais Rock FM actuel. C'est un pseudo film choc à destination des adolescents à éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    BRAVO - pour les optimistes et les pessimistes.

    Enfin un film qui regarde les choses en face, dénonciateur d'un monde à la dérive, qui dépeint la situation telle qu'elle est aujourd'hui, c'est à dire gravissime.
    Ces jeunes ados américains ne sont pas des exceptions, ce n'est pas ici de la relation d'un fait divers qu'il s'agit (un suicide) mais de quelque chose qui est présent en chacun de nous, qui perce chez certains (certains Américains encore isolés) mais qui touchera certainement bientôt en masse l'ensemble des pays développés, puis s'étendra, espérons-le, à l'ensemble de la planète, car, à quoi bon remettre à plus tard, finissons-en une fois pour toutes...

    Le film traite du brouillage des repères sexuels (homosexualité du père pour son fils, réalisation obscène des complexes oedipiens, pédophilie, inversion des rapports dominé-dominant / mâle-femelle) qui transparaît dans une multitude de scènes. Ici le film regorge de finesse et d'intelligence avec des plans eclairs sur certains tics nerveux révélateurs qui trahissent des perversions sexuelles multiples chez les personnages, mais sans jamais manquer de clarté et de cohérence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je reste perplexe. A revoir.
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