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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film attachant, démonstratif et authentique. La photo de la jeunesse américaine me semble bien réaliste. Société dite puritaine où tous les excès sont finalement revendiqués. Un film noir qui n'en reste pas moins bourré d'espoir !...
Un film tout simplement nul car Larry Clark aborde la sexualité de la manière la plus dégoutante possible. Script non sens, les acteurs sont mauvais, bref un faux film.
Ce film est un peu comme la vie : beau et abject se côtoient, tantôt on est est touché, tantôt on est horrifié. Il fallait l'oser, et le réalisateur A osé ! Trop crû ? Peut être. Trop de sexe d'adolescents ? Il faut savoir : un jour on reproche aux américains leur puritanisme, et le jour suivant on diabolise Ken Park... Au delà du choc, il y a la réussite cinématographique. Et, à ce niveau-là, on peut aimer ou détester. Moi j'ai choisi d'aimer.
Choquer le spectateur et le provoquer reste, selon moi, l'une des plus grandes raisons d'être du cinéma...Rarement un film m'aura autant choqué et provoqué que Ken Park, sur le fond comme sur la forme. D'ailleurs, pour parler de la forme, le film est très beau ( photographie sublime ) et la direction d'acteurs est très réussit...Sur le fond, Larry Clark parvient à dresser un flamboyant portrait au vitriol de la société américaine d'aujourd'hui ( une critique de la sphère familiale et des répercussions qu'elles peut avoir sur la jeunesse ). Nous suivons tout au long du film le quotidien de quatre ados ( Shawn, Peaches, Tate et Claude ): drogue, sexe ou encore réactions violentes vis à vis des adultes... Un peu comme l'a fait Gus Van Sant avec Elephant, Larry Clarke ne cherche pas à juger les adolescents qu'il filme: il cherche plutôt à nous rendre compte d'un malaise, malaise engendré par les parents principalement. Au final, Ken Park m'a beaucoup plu mais reste un film réservé aux spectateurs les plus avertits ( et je pèse mes mots )...
Film qu'on dit "réaliste" ? Orange mécanique était 1000 fois plus "réel". Le sujet, sordide est peu crédible (situations invraisemblables, personnages stéréotypés); la réalisation, maladroite; le jeu des acteurs, mauvais ; la bande son, du mauvais Rock FM actuel. C'est un pseudo film choc à destination des adolescents à éviter.
Enfin un film qui regarde les choses en face, dénonciateur d'un monde à la dérive, qui dépeint la situation telle qu'elle est aujourd'hui, c'est à dire gravissime. Ces jeunes ados américains ne sont pas des exceptions, ce n'est pas ici de la relation d'un fait divers qu'il s'agit (un suicide) mais de quelque chose qui est présent en chacun de nous, qui perce chez certains (certains Américains encore isolés) mais qui touchera certainement bientôt en masse l'ensemble des pays développés, puis s'étendra, espérons-le, à l'ensemble de la planète, car, à quoi bon remettre à plus tard, finissons-en une fois pour toutes...
Le film traite du brouillage des repères sexuels (homosexualité du père pour son fils, réalisation obscène des complexes oedipiens, pédophilie, inversion des rapports dominé-dominant / mâle-femelle) qui transparaît dans une multitude de scènes. Ici le film regorge de finesse et d'intelligence avec des plans eclairs sur certains tics nerveux révélateurs qui trahissent des perversions sexuelles multiples chez les personnages, mais sans jamais manquer de clarté et de cohérence.
ENERVE ! Je suis énervé contre toutes les critiques qui trouvent ce film "magnifique, sans tabou et sans concession, et qui trace les portraits chaotiques et réalistes de jeunes Floridiens". "Magnifique et sans tabou"? Pourquoi pas, la photo est belle, et il y a plus de cul montré que dans les films du dimanche soir sur M6. Maintenant, comprendre l'intérêt de voir un jeune se branler jusqu'à éjaculer ? Faut m'expliquer ! J'ai plutôt l'impression d'être un spectateur passif et prisonnier ! "Sans concession" ? La subtilité, la suggestion et la finesse ne font plus partie du vocabulaire de Larry Clark ! Tout est montré... à la portée de tous pour choquer ! "Des Portraits chaotiques et réalistes" ? Il a surtout rassemblé anecdotes et faits divers dans un scénario qui devient pour le coup complètement caricatural. Résultat, le scénario est vide (non pas de sens mais d'intérêt, car dénoncer là où il n'y a pas forcément lieu est inutile et fantasmagorique). Ce film ressemble davantage à un fantasme qu'à une dénonciation. Et la plupart des critiques français ont surtout apprécié le film en ce qu'il montre une Amérique chaotique et donc rassurant pour le pauvre petit français cynique et aigri. Na !
Ce film m'a fait penser à Gummo, de Harmony Korine justement. Pour ma part, Ken Park est un excellent film, Larry Clark encore une fois brosse un portrait sans complaisance d'une autre Amérique . Ca change des personnages parfaits à la Dawson ou Beverly Hills !!! On y voit des personnages pathétiques comme le père alcoolo, qui ressent pourtant un besoin d'amour profond, ce père catholique intégriste qui n'imagine pas une seconde que sa fille si pure et si parfaite puisse faire ce genre de choses indécentes, cette mère qui ne trouve rien de mieux que de s'envoyer en l'air avec un gamin... Ces gamins justement, ils crèvent littéralement l'écran, surtout Tate d'ailleurs. C'est sûr qu'il manque à ce film un vrai scénario, et Ken Park n'atteint pas le niveau de Bully ou de Kids, loin de là même. Mais ça reste une belle expérience de cinéma.
Un film très dérangeant, mais dans l'ensemble réussi. Les jeunes acteurs sont très convaincants; l'histoire est dure, mais belle. Certaines scènes de sexe sont parfois gratuites et crues. Clark aurait pu faire passer le même message un peu différemment. A voir cependant.
Quel choc ce film ! Attendez-vous à être gênés moult fois, car le film frise (et c'est un euphémisme), la pornographie quelquefois malsaine, cf la scène de la joueuse de tennis. L'intérêt principal du film est cette dénonciation ou plutôt cette révélation d'un mode de vie américain complétement pourri et déjanté. Cependant, le réalisateur nous montre tout ceci de manière bien de trop racoleuse pour nous émouvoir. A voir en K7 éventuellement ou au cinéma si vous ne jurez que par des films déjantés.
Quelle honte que les critiques puissent encenser ce film ! Il est vulgaire, le scénario est cousu de fil blanc et il n'apporte aucune réflexion qui sorte des sujets mille fois rabachés. Il n'est qu'un défi au bon goût qui ne mérite pas qu'on aille le voir !
Une chose est sûre : Ken Park ne laisse pas indifférent.
Sans attaquer ni juger personne, je pense que les personnes choquées par les quelques scènes de sexe de ce film le sont plus par leur éducation ou le rapport à leur propre corps que par ce que l'on voit.
Au contraire, il y a une énorme pudeur, à mon sens, dans la manière de montrer les choses, et surtout aucune complaisance de la part du réalisateur.
Le prétexte du cul pour vendre ne s'adresse certainement pas à Larry Clark, ou alors regardez du côté d'American Pie, hypocrite et Tartuffe à souhait, ou pire encore, la mièvrerie sidérante de Star Academy (à quand un film ?) avec son défilé de "beautés" de congélateur et d'idoles creuses préfabriquées. Les démontages de belles gueules à répétition (Bruce Willys, Brad Pitt) du cinéma américain me font beaucoup plus pitié !
Ce qui parait dénudé, dans Ken Park, c'est surtout l'âme des personnages, leur quête de sens dans un monde déshumanisé.
L'aspect le plus dérangeant se trouverait plutôt dans une certaine ressemblance avec la réalité, qui n'est pas que fortuite.
Après, à chacun d'accepter ou de refuser cette vision très dérangeante de l'évolution du monde, mais je ne pense pas que Larry Clark profite du crime.